AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,22

sur 54 notes
5
0 avis
4
0 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
4 avis
Il ne faut pas dix pages pour se rendre compte que la critique des « dérives qui menacent l'unité républicaine » est en grande partie un simple règlement de compte avec diverses personnalités plus ou moins connues. Vu que les personnalités citées viennent toujours du même milieu (animateurs/chroniqueurs ou sociologues renommés), la tentation est grande d'y voir une petite vengeance envers ceux qui ont eu les places que l'auteur convoitait.

À moins de faire partie de son entourage, ce déversement de bile a peu d'intérêt.

Amusant aussi de constater que Soral crachait aux visages de personnalités qui sont maintenant devenues de proches amis (comme Dieudonné), et des immigrés africains et maghrébins qui constituent désormais son public de prédilection. Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Commenter  J’apprécie          171
Le moins que l'on puisse dire est que le style est loin d'être subtil… quel dommage ! Dommage que l'homme se donne ainsi en pâture au risque de discréditer une juste pensée, pour satisfaire ne semble-t-il que de petites satisfactions d'orgueil. Dommage qu'à force de grossièretés et d'insultes stériles il finisse par rejoindre ceux-là même qu'il pourfend…
Quand il dit par exemple « la véritable attitude rebelle aujourd'hui, la vraie subversion, ne serait-elle pas le retour à la bonne éducation ? » comment ne pas être perplexe quand on le voit transiger autant avec le médiocre et le facile dans la forme…
Commenter  J’apprécie          122
J'ai acheté ce bouquin par curiosité (et par méconnaissance) de son auteur.
Ce qui y est écrit ferait à sourire si c'était du 2e degré. L'aigreur et la haine sourde qui s'en dégagent peuvent parfois faire peur.
Commenter  J’apprécie          90
Un bouquin merdique, reflet de la pensée aigrie d'un petit loser qui essaie d'exister en s'attaquant à peu près à tout le monde, et à peu près sans raison.
Je critique très souvent Soral, mais j'étais mal à l'aise, n'ayant jamais lu un seul de ses bouquins auparavant. En trouvant ce bouquin à 50 cts dans une brocante, la tentation d'enfin découvrir ce que sale type avait à dire s'est fait sentir. Peut être que je me fourvoyais, peut être qu'en fait, sa réflexion était géniale et que c'était pour ça que tout le monde le détestait.
Hé bien non. Soral, dans ce bouquin de 2003, montre l'ampleur du loser qu'il était à l'époque, petit roquet hargneux au petit coeur flétri de n'avoir pas su se faire accepter par ces gens qu'il adulait et qu'il rejette en bloc dans son abécédaire imbécile et brouillon.
Ce bouquin n'a aucune ambition, à part cracher de la bile. Il s'appelle "abécédaire", de ces petits bouquins pour enfant qui servent à apprendre à reconnaître les lettres. Pas "dictionnaire", un terme autrement plus adapté, mais bien "abécédaire". D'emblée, Soral annonce à ses lecteurs qu'il va les prendre pour des crétins, avec ce qu'il travestit comme de la réflexion socio-politique. C'est de la boue de station d'épuration. Ni plus ni moins. Rien n'est à récupérer ici, ce que Soral touche devient contaminé, corrompu.
Lorsqu'il identifie des causes à un phénomène politique, il ne fait en fait que répéter ce qu'il lisait dans le Monde et Libération. Quand ça concerne l'économie, c'est Alternative Economique et l'Humanité. Pour le reste, c'est Télé Z. Voilà le niveau. Mais tout devient quasiment burlesque quand il entend développer une thèse qui lui est personnel, c'est à dire donner son avis de petit roquet dont tout le monde, finalement, se fout éperdument. Pire, tout est bancal, parfois contradictoire, souvent simplement insultant et méprisant. Mais qui est-il, à ce moment, ce petit Soral issu du microcosme petit-bobo parisien, où il n'a pas su percer et devenir chroniqueur de radio ou de Canal+?
On le prétend de droite, alors qu'il n'est qu'un gauchiste minable de plus, comme en témoigne sa défense décomplexée (et de mauvaise foi) du Communisme, dont il nie les crimes innombrables.
Une quinzaine d'années séparent la rédaction de ce livre et celle de cette critique. Entre temps, Soral est devenu une sorte de prophète d'internet, outil dans lequel il a trouvé un formidable miroir narcissique où il peut s'écouter et se regarder monologuer pendant des heures sur des sujets jamais renouvelés. Il a su capter l'attention d'un public jeune (et un peu moins jeune), qu'il a fait mûrir avec ses paroles "dissidentes", et qu'il a finalement déçu, parce qu'au bout de dix ans, tout le monde se rend compte qu'il ne fait que ressasser toujours les mêmes choses et ne se sert de sa plate-forme que pour s'entretenir financièrement à ne rien faire. Pour un type qui bave sur les gens qui n'ont jamais travaillé dans son abécédaire, voilà un magnifique exemple de tocard pas foutu de s'appliquer sa propre médecine.
Sa pensée n'a aucun intérêt. Ce livre ne serait même pas bon à entretenir un feu. Ne perdez pas votre temps, il y a des milliers d'autres bons bouquins à lire et découvrir. Prenez n'importe lequel. Il sera toujours meilleur que celui-ci.
Commenter  J’apprécie          52
Très très fort Soral ! En quelques pages il arrive a remettre en cause toutes les avancées sociales, philosophiques, ….
Ne lisez pas ce livre si :
- vous êtes humaniste ==> vous risquez de vous transformer en sociopathe tueur d'auteur d'essai
- vous êtes féministe ==> les couilles pochées ça défoule mais c'est pas digeste
- vous êtes un intellectuel ==> l'argumentaire de comptoir vous rendra hémiplégique
- vous êtes un poète ==> A moins de partir en ermite pour relire toute la pleiade
- vous êtes un statisticien ==> vous risquez l'indigestion pour avoir bouloter toutes ces pages
Commenter  J’apprécie          50
"AMIS : Les amis c'est fait pour se fâcher avec. Les autres on ne les connaît pas assez pour ça."
Heureusement, tout le monde ne voit pas le verre à moitié vide...
Commenter  J’apprécie          30
Lorsque j'ai lu ce livre, Soral n'était pas encore devenu complètement fou. Où, s'il l'était déjà, cela ne sautait pas aux yeux. Depuis quelques années, on ne sait même plus le définir. Complotiste, antisémite... Masculiniste? le pire, c'est que j'ai lu depuis le livre "dialogues désaccordés". Mais je n'irais pas plus loin car, comme disait cet impayable Friedrich N, à force de regarder dans l'abime, c'est l'abime qui regarde en toi.
Commenter  J’apprécie          00
Je mets trois étoiles parce qu'à mon (bon) sens, j'ai trouvé que :

- Lu en juillet 2015, les thèmes et les propos ont pris un coup de vieux générationnel (encore les francs ou le début de l'euro, pas encore les smartphones etc. (j'ai 33 ans) ).

- L'auteur cite trop de noms (pour les casser) de personnalités "connues" qui le seraient moins (et donc cassées d'avance) pour peu que leurs noms soient justement moins relayés...

- Assez souvent, ça vire à la blague de comptoir.

- L'auteur met trop en avant le citoyen moyen qui, bien que tranquille, n'en devient pas pour autant une référence de conscience humaine aboutie.

Mais trois étoiles justement et pas deux parce qu'il y a quand même régulièrement de bons et justes rappels historiques, ce qui donne la petite dimension culturelle.

Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (141) Voir plus




{* *}