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Critique de paroles


Voilà un roman dense, touffu, aux personnages cliniquement étudiés (les principaux comme les secondaires) et aux actions précisément décortiquées. C'est lourd, étouffant, sans respiration dans l'écriture et la disposition du texte. Mais paradoxalement, jamais je n'ai eu envie de lâcher ce roman tant la tension est prenante et addictive.

J'aime ce genre de roman épais, avec « de la mâche », où il faut prendre le temps de décortiquer personnages et actions pour accomplir avec eux le cheminement nécessaire à la connaissance des tenants et aboutissants, car dès les premières pages le lecteur est averti de la mort du mari pervers narcissique. Et même si ce rôle est important, ce n'est pas le sujet de ce roman fort, mais bien le degré de responsabilité et la route empruntée par tous les acteurs jusqu'au drame final. Une vraie étude psychanalytique des personnes, même si l'auteure s'en défend. Mais pas de doute, Isabelle Sorente est un vrai écrivain et je suis ravie d'avoir été volontairement sous l'emprise de sa plume.


C'est en 1988 que Mina, seize ans, et Lucie, douze ans, deviennent amies. Elles le resteront même si les échanges entre elles seront marqués par de longues plages d'absence mais jamais d'oubli. Une relation pleine de fascination réciproque et d'amitié sincère. Et c'est en 2014 que le mari de Lucie trouvera la mort...
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