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♫ Voilààààà, c'est fini ! ♪

Enfin, c'est pas fini, fini j'espère, c'est juste que j'ai lu tout ce qui est publié et que le tome 12 se fait attendre.
Et ce final temporaire, cet ultimate éphémère, est génial.
Fuyumi Soryo a sorti ses plus beaux crayons et utilisé la meilleure huile de coude qui soit. Les reconstitutions de la Rome de cette fin du 15ème siècle sont éblouissantes, à faire tomber la mâchoire. Les intérieurs de cathédrale sont fantastiques, les décors urbains vue d'avion du nectar oculaire. Bref, toujours au top madame Soryo.

Quant au récit… damned ! Ce n'est pas le moment le mieux choisi pour interrompre une série. Car la péninsule est au bord du précipice. La mort de Laurent de Médicis rebat les cartes des alliances politiques. Tout le bel édifice bâti avec amour par les Borgia menace de s'effondrer. le fils de Laurent prend des décisions qui seront lourdes de conséquences pour Florence, pour la Toscane et pour toute l'Italie.
Quant au pape, il n'en a plus pour très longtemps ; Et c'est l'occasion pour les cardinaux Rodrigo Borgia et Giuliano Della Rovere de démontrer en public leur haine réciproque.
On a beau savoir ce que l'Histoire nous réserve… seigneur qu'est-ce que j'aimerais lire la suite.

Et on a droit à un festival de têtes célèbres. Parmi ceux qui m'avaient échappé, je vois enfin le poète Politien et l'humaniste Pic de la Mirandole.
Et Lucrèce Borgia commence à faire tourner la tête des hommes et à montrer un caractère aussi trempé que celui de son frère César.

J'espère que Fuyumi Soryo n'a pas laissé tomber. Nous laisser en plan maintenant, c'est pas humain !
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Et bien, si on m'avait dit un jour que j'allais autant kiffer un manga plutôt orienté shojo… ^^



Dans ce tome 11, Angelo et Giovanni arrivent à Rome pour rejoindre la papauté au sein de laquelle le Cardinal Médicis fait ses premiers pas : les uns et les autres se prennent à rêver d'un Italie unie, en paix et prospère sous la double direction de leaders progressistes… Mais les songes et la réalité ne se confondent pas car Laurent le Magnifique rend son dernier soupir terrassé avant son heure par la maladie !
A Pise, Cesare Borgia s'inquiète…
A Rome, Rodrigo Borgia s'inquiète plus encore et Giovanni s'effondre…
A Florence, Michel-Ange communie avec un peuple en deuil…
A Forli, Catherine Sforza se désole…
A Milan, Galéas Marie Sforza s'affole…
A Naples, le roi Ferrante ne sait plus à quels saints se vouer…
Mais Giuliano Della Rovere boit du petit lait : du chaos naîtra son ordre nouveau, celui des homines crevarices ! (et puis il y a aussi l'intégriste Savonarole qui voit dans ces tragiques événements le signe divin que Dieu le soutien dans ces projets régressistes… MDM)

Florence est devenue cause perdue : le nouveau chef de famille du Clan Médicis change de camp dans la lutte classe, car atteint de plébophobie et d'aristophilie il se rallie s'en même s'en rendre compte aux idées optimates du parti de la crevardise mené par cette ordure de Della Rovere…
Au Vatican la tension monte : Rodrigo Borgia et Guliano Della Rovere en viennent aux mains et offrent au pape un pugilat et une crise cardiaque fatale… L'imminent conclave va être chaud bouillant alors que cela intrigue dans tous les sens : Cesare Borgia tente de rallier à sa cause Gonzague de Mantoue, le fils du condottiere au service de Venise… Encore un moment de tension homoérotique ? ^^
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Giovanni de Médicis et Angelo arrivent à Rome, d'abord hébergés chez les Borgia où ils rencontrent la petite Lucrèce. Tout pourrait couler comme un long fleuve tranquille si le patriarche des Médicis n'était pas mourrant un évènement qui menace l'alliance entre les trois royaumes et fragilise Giovanni qui a pourtant besoin de soutiens à l'heure où le pape est mourant lui aussi...

Alliances et stratégies continuent d'aller bon train et une fois de plus on se laisse emporter dans ce petit tourbillon de magouilles à peine voilées.
Un manga toujours aussi passionant à tous points de vue (pour l'intrigue autant que pour l'aspect instructif que graphique) !!
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Ce n'est plus un vent de changement qui souffle, c'est une tempête ! Et pour le plus grand plaisir des lecteurs.

Un tome bien différent du précédent, qui était assez lent, car celui-ci nous fait changer de lieu, fait entrer de nouveaux personnages dans le jeu, et en voit disparaître d'autres...

En effet, Lorenzo de Medicis n'est plus. le peuple de Florence est en deuil. Mais déjà les choses se gâtent. Lorenzo gérait ses affaires d'une main de maître, mais Piero ne semble pas décidé à suivre le chemin tracé par son père. Alors que Lorenzo écoutait son peuple, Piero compte davantage sur la noblesse pour l'aider dans sa tâche. Déjà des rumeurs grondent dans les rues de Florence... Et si l'éclair qui avait frappé la ville avant la mort de Lorenzo était un signe de la colère de Dieu ?
Et les choses ne risquent pas de s'arranger, puisque Piero envisage de tourner le dos à Milan, l'un des trois acteurs de l'alliance entre Florence, Naples et Milan, marquant ainsi une rupture totale avec le travail de son père pendant des années...

D'un autre côté, on suit Giovanni à Rome. Il est accablé par la mort de son père, mais ne peut rentrer à Florence pour l'enterrement, car pour être nommé légat du Pape à Florence, et ainsi parler au nom du Pape, il est important qu'il reste à Rome. Angelo et lui vont beaucoup apprendre pendant leur séjour, même si certaines choses ne leur plairont pas forcément.

Et puis dans ce tome on découvre une touche de féminité, avec l'apparition de Lucrezia Borgia. Petite fille de 12 ans intelligente, qui rappelle énormément Cesare à Angelo lorsqu'il la rencontre. Avec l'arrivée de ce personnage, on découvre un peu l'univers féminin de l'époque, plus léger mais tout aussi intéressant. Lucrezia, maintenant en âge de devenir femme, doit s'attacher les cheveux pour ne pas paraître vulgaire. Mais la petite fille au fort caractère ne l'entend pas de cette oreille.

Dans ce tome, on voit donc un peu moins Cesare, qui suit pourtant tous les événements, et va lui même à la rencontre de Piero de Medicis.
A la fin du tome, un nouveau chapitre se prépare cependant, puisque Cesare doit convaincre la maison Gonzague de Mantoue de choisir la bonne personne au prochain conclave.... Affaire à suivre ! Vite !
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Le cardinal Giovanni se rend à Rome, la ville éternelle, pour être reçu par le souverain pontife et débuter ses nouvelles fonctions. Pendant ce temps, Angelo fait la connaissance de la haute société et rencontre Lucrezia, la soeur de Cesare. Un touchant hasard qui met en évidence la ressemblance entre le frère et sa jeune soeur.

Messire Lorenzo de Médicis est au plus mal et le 8 avril 1492, il rend l'âme. Son fils Piero lui succède rapidement à la tête de Florence et prend des décisions qui déstabilisent l'Italie. L'alliance tripartite n'est plus, les grenouilles magouillent pour profiter des mouvements du pays. Giovanni est très bouleversé par la mort de son père et perd ses moyens. En bon élève des Borgia, il doit prendre sur lui car si sa jeunesse est fougueuse, son rôle de cardinal demande plus de placidité.

La période est agitée et voilà que le Saint-Père, pas très en forme lui non plus, est sur le point de s'éteindre. le conclave se prépare et les rivalités sont au maximum entre le père de Cesare, le cardinal Rodrigo Borgia et le violent cardinal Guiliano de la Rovere.
Heureusement que nos amis sont bien préparés aux jeux des alliances et que les espions connaissent bien leurs rôles.
Ce manga est encore aussi beau, les dessins de Rome sont à s'extasier. Il faut voir celui des cardinaux et du pape à l'intérieur de la curie avec une vue en plongée, extraordinaire.
Au risque de me répéter, j'aime tout de ce manga!
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Giovanni et Angelo sont désormais à Rome, ce qui permet de voir le cadre de vie des Borgia et notamment de développer le personnage de Lucrezia.
On assiste à la mort de Lorenzo de Médicis et à ses retentissements pour ne pas dire séïsmes politiques sur l'alliance des différentes cités assurant l'unité de la péninsule italienne. Piero, son successeur, affirme ses choix pour Florence, ce qui oblige les Borgia à changer de stratégie et impose une nouvelle mission pour Cesare.
La mort du pape est imminente, les prétendants ont trône sont sur des charbons ardents.

Un scénario encore bien ficelé avec la variété des points de vue des différentes parties concernées, les personnages continuent de s'affirmer et/ou de se révéler, mettant en évidence les tensions et la complexité de certaines situtations. Cesare est toujours aussi calculateur et cabotin, mais mis un peu en difficulté, pour notre plus grand plaisir...
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Tant de mois d'attente et encore autant en perspective avant de voir arriver la suite. Quelle torture ! Ce tome est superbe d'un point de vue dessin, comme toujours, mais met aussi en scène un évènement capital pour la suite de l'histoire. Cesare apparait très peu, la part belle étant faite à Giovanni qui devient un personnage de plus en plus attachant. Il a beaucoup murit et est devenu plus humble par rapport au premier tome, c'est maintenant un plaisir de le suivre en compagnie d'Angelo (qui lui aussi a beaucoup murit). Cette série reste l'une de celles que j'attends avec le plus d'impatience.
Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
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Ce onzième tome de Cesare marque la fin d'une ère. Lorenzo de Médicis, le pilier de l'Italie, a succombé à la maladie, alors même que son fils Giovanni, fraîchement nommé cardinal, fait ses premiers pas à la curie en compagnie d'Angelo. Ce décès secoue toute la péninsule, et ne sera pas sans conséquences.

Il se passe quantité de choses dans ce tome, ce qui fait probablement de lui le plus dense à ce jour. Lorenzo n'étant plus, c'est désormais sur les épaules de son fils Piero que repose l'avenir de Florence et des alliances dans lesquelles elle est impliquée, or Piero n'est pas Lorenzo, comme tout le monde ne tarde pas à s'en rendre compte…

Les Borgia sont contraints de revoir leurs positions et de chercher de nouveaux appuis à la veille du conclave, étant donné que la santé du pape se dégrade elle aussi de plus en plus. Cesare part donc pour Sienne, tandis que Miguel retrouve Angelo à Florence, où Giovanni est venu se recueillir sur la tombe de son illustre père. Une Florence qui, hélas, arbore désormais un tout autre visage.

Naples, Milan, Forlì, les Dominicains… Chacun accueille à sa façon l'annonce de la mort de Lorenzo, ainsi que les répercussions que cela risque d'entraîner. de nouvelles intrigues, alliances et manigances vont très prochainement voir le jour, comme le laisse supposer les dernières pages.

Ce tome est donc particulièrement riche en matière de politique, mais pas seulement. J'ai été touchée par le chagrin de Giovanni ou encore de Michel-Ange, et j'ai également ri grâce à certaines scènes plus légères. A-t-on jamais vu plus adorable petite peste que Lucrezia Borgia ? Si elle a le don de faire fulminer les femmes, aucun homme ne résiste à son charme, et Angelo ne semble pas faire exception à la règle.

Difficile, une fois encore, de trouver un défaut à ce chef-d'oeuvre qu'est Cesare. Maintenant que la suite est enfin sortie en France, je vais m'empresser de me lancer dans la lecture du douzième tome !
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
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Giovanni de Medicis, le fils de Lorenzo, a obtenu son chapeau de cardinal. Accompagné d'Angelo, il se présente à la curie à Rome, où d'emblée il a à manoeuvrer et à faire preuve de diplomatie face au cardinal Della Rovere, un ennemi des Borgia. Pendant ce temps Laurent se meurt. Il doute fortement de la capacité de son fils Piero à diriger la famille Medicis à sa mort. Effectivement dés le décès de Laurent, Piero envisage de quitter l'alliance tripartite Milan – Florence – Naples, pour se rapprocher des seuls napolitains, sa femme étant de la parenté du roi Ferrante. Mais déjà le peuple de Florence bruisse et écoute les exhortations de Savonarole.
Avec ce dixième tome, l'histoire fait place à la difficile succession de Laurent le Magnifique à Florence, tout en montrant les jeux diplomatiques qui l'accompagnent. La jeune Lucrezia Borgia revient dans l'intrigue en jeune femme, jouant de sa beauté. Les dessins de Fuyumi Sorio sont encore une fois brillants, avec une basilique Saint-Pierre en détail (dans sa version issue du moyen-âge), quelques belles ruines romaines (dont les thermes de Caracalla), des vues de Naples et de son château... Globalement sur ce tome le graphisme l'emporte sur l'histoire, qui se perd un peu dans les détails.

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Un peu moins d'une année après la parution en français du dernier épisode, je me régale à nouveau avec le tome 11 de la saga de Cesare Borgia.

Une période s'achève avec le passage prématuré de vie à trépas de Laurent le Magnifique, en cette année 1492. le pouvoir passe aux mains de son fils aîné, Piero, qui est loin d'avoir son envergure. Giovanni, le cadet, n'a que 17 ans. Il vient de subir avec succès les dernières épreuves de l'université de Pise et reçoit le chapeau de cardinal, avant de pouvoir être nommé légat du pape pour la cité de Florence. Angelo l'assiste dans son voyage auprès du Saint-Père, pas très en forme lui non plus.

La grande question, lors de la passation de pouvoirs, est celle du maintien ou de l'abandon de la triple alliance entre la Florence des Médicis, le Milanais de la famille Sforza et le royaume de Naples du roi Ferrante. Une alliance patiemment tissée par les Borgia. Au sein de la Curie, dans la perspective d'un prochain conclave, les rivalités s'étalent au grand jour, en particulier entre le père de Cesare, le cardinal Rodrigo Borgia et le violent cardinal Guiliano de la Rovere.

Dans cette atmosphère délétère, un rayon de soleil : la jeune soeur de Cesare, la jolie Lucrèce à la flamboyante chevelure dorée, dans la magnificence de ses douze ans.
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