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Critique de Hebephrenie


Il est difficile de critiquer Oreiller d'herbes, tant l'impression et la réflexion sur lesquelles ce roman nous laisse sont intérieures, grandioses mais intérieures. Loin d'être accrocheur (passer le stade des premières pages peut s'avérer difficile), ce roman est un long crescendo, entremêlant réflexion sur l'art, la société, l'homme, les sentiments, la mort...
Un peintre (qui dit je) choisit de se retirer dans une auberge montagnarde à la recherche de la scène qui donnera à son tableau la perfection. Entourée de la nature, puissante et éternelle, il écrit plus qu'il ne peint. Il rencontre des villageois, qui pour quelques uns relèvent dans la description plus des fantômes (kami?) que des êtres humains, qui le poussent dans sa réflexion sur la société et les relations humaines. Combien vaut mieux la contemplation de la nature, des lacs à la lune (tsukimi) à la contamination des hommes...
Un roman vraiment nourrissant, enrichissant, sur l'importance de l'art dans nos vies, un art salvateur même si parfois blessant.
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