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Critique de Biancabiblio
Avec L'aiguière brisée, Jean-Guy Soumy nous propose un voyage au coeur du XVIIIè siècle dans les pas d'Anthéa, une jeune femme élevée selon les préceptes des Lumières, abreuvée des écrits philosophiques et de l'Encyclopédie de Diderot et D Alembert, autant vous dire que j'étais conquise d'avance tant j'aime cette époque !
Notre héroïne vit avec son père, veuf depuis un an et qui sombre dans une lente mais puissante dépression. Anthéa en souffre, tant elle veut continuer son travail de botaniste auprès de ce père vénéré.
Alors que la famine gronde et qie la Révolution se prépare, ce roman est celui de deux mondes, celui de la forêt et celui de la verrerie car Anthéa va s'éprendre d'Etienne, un maitre verrier et fils du meilleur ami de son père.
Une relation teintée de défiance et d'attraction va se tisser entre eux, aussi fragile qu'une aiguière soufflée.
Au-delà de cette histoire d'amour, c'est aussi le portrait d'une pionnière flamboyante et résolue, experte dans la science des plantes, qui s'engage pour la sauvegarde d'une forêt.
Le roman est bien documenté tant dans l'époque qu'il raconte : une époque qui bruisse déjà de nombreux grondements. Les doléances pleuvent, les Etats généraux vont bientôt s'ouvrir et faire basculer la monarchie absolue .
Mais aussi d'un point de vue scientifique et artisanal, tant dans le domaine de la botanique que dans celui de la verrerie. Si on s'intéresse à ces domaines, ce roman se révèle passionnant.
Si j'ai beaucoup aimé ces aspects historiques, qui m'ont plongé avec délectation dans cette époque que j'affectionne, j'ai eu un peu de peine avec l'histoire personnelle d'Anthéa que j'ai trouvé pleine de longueurs. La romance qui se dessine entre Anthéa et Etienne était un peu trop prévisible, ils se détestent d'emblée avant de rapidement tomber amoureux et elle ne m'a pas spécialement intéressée.
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Lien : https://deslivresdeslivres.w..
Notre héroïne vit avec son père, veuf depuis un an et qui sombre dans une lente mais puissante dépression. Anthéa en souffre, tant elle veut continuer son travail de botaniste auprès de ce père vénéré.
Alors que la famine gronde et qie la Révolution se prépare, ce roman est celui de deux mondes, celui de la forêt et celui de la verrerie car Anthéa va s'éprendre d'Etienne, un maitre verrier et fils du meilleur ami de son père.
Une relation teintée de défiance et d'attraction va se tisser entre eux, aussi fragile qu'une aiguière soufflée.
Au-delà de cette histoire d'amour, c'est aussi le portrait d'une pionnière flamboyante et résolue, experte dans la science des plantes, qui s'engage pour la sauvegarde d'une forêt.
Le roman est bien documenté tant dans l'époque qu'il raconte : une époque qui bruisse déjà de nombreux grondements. Les doléances pleuvent, les Etats généraux vont bientôt s'ouvrir et faire basculer la monarchie absolue .
Mais aussi d'un point de vue scientifique et artisanal, tant dans le domaine de la botanique que dans celui de la verrerie. Si on s'intéresse à ces domaines, ce roman se révèle passionnant.
Si j'ai beaucoup aimé ces aspects historiques, qui m'ont plongé avec délectation dans cette époque que j'affectionne, j'ai eu un peu de peine avec l'histoire personnelle d'Anthéa que j'ai trouvé pleine de longueurs. La romance qui se dessine entre Anthéa et Etienne était un peu trop prévisible, ils se détestent d'emblée avant de rapidement tomber amoureux et elle ne m'a pas spécialement intéressée.
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