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Critique de DonaSwann


A Babyselli, les familles vivent à l'ombre des légendes de leurs ancêtres. Des liens étroits, calqués sur les rapports qu'avaient les ancêtres se nouent entre les descendants. Par exemple, les descendants de Biti (esclave) qui ont aidé Yellimané (fils du patriarche Sarebibi) continuent à vivre auprès d'eux, à se devoir une sorte de solidarité sacrée, tout à fait volontaire.

Nous commençons le récit dans deux de ces familles d'aujourd'hui. Nous entrons dans des préoccupations contemporaines, nous voyons que ce patriarcat est pesant et artificiel, peut-être... Mais la deuxième partie du récit, relatant la fête auprès du jujubier qui jouxte la tombe du patriarche, occasion pour Naari, le griot, de rappeler l'épopée légendaire de Yellimané, nous fait comprendre à quel point les descendants ont tendance à revivre le passé ancestral. Artificiellement ou instinctivement. Ce récit explique soudain beaucoup des incidents et des paroles des personnages du début de l'histoire.

Ce n'est pas très facile à lire, malgré les apparences. Il y a énormément de ruptures temporelles, parfois très subtiles, et le thème s'y prête d'une façon très souple. La geste ancestrale est magnifiquement écrite, mais il manque beaucoup de clés à l'occidentale - ou peut-être simplement à la lectrice - que je suis. Par exemple, pourquoi le clan des chasseurs tue Dioumana et pourquoi Yellimané va quand même se rapprocher de Gueladio (chef du clan des chasseurs et père de Dioumana) tout de suite après.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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