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Critique de lcath


Une léproserie...Pourquoi avais-je relié ce mot à un passé lointain ? Sans doute que vivant dans un pays riche où la médecine est d'une efficacité incroyable cette maladie relevait, pour moi, du moyen-âge...

Ce roman aura eu la particularité de me remettre à "niveau", les dernières léproseries d'Europe ont fermé récemment.

C'est donc dans une de ces dernières léproseries, au coeur de la Roumanie de Ceausescu , que le narrateur nous transporte. Dans ce milieu fermé, coupé du monde, rejeté par tous, une poignée d'homme et une femme vivent trainant leurs maux de jours en jours . A la dégradation quotidienne des corps, s'ajoute la souffrance morale de la culpabilité renvoyée par des siècles de discours mi religieux mi superstitieux. La maladie est prégnante car elle impose aux corps mille souffrances. Pour autant le coeur et l'esprit fonctionnent, leur humanité ne se résume pas à un tas d'os rongés par le bacille d'Hansen. le pouvoir, la trahison, la tendresse habitent aussi ces humains.

La révolte qui va destituer Ceausescu est en fond, il la voit, la perçoivent mais en sont bien sûr exclus. Reste l'espoir du narrateur et de son ami, un espoir fou: s'échapper...

L'auteur maitrise parfaitement sa narration et son écriture ce qui donne un texte ni larmoyant ni manichéen mais absolument passionnant malgré la dureté du sujet.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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