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Ce qui m'a attiré dans ce livre, c'est sa couverture, et avec elle, la promesse que le roman sortirait de l'ordinaire. Bonne nouvelle : la couverture n'était pas trompeuse. Nous découvrons d'entrée de jeu Neuf, et l'énigmatique message qu'elle transmet à celui dont elle suivait les ordres scrupuleusement jusqu'à présent – parce que, dans ce monde sans merci, Poches lui offrait, contre le produit de ses vols, une certaine protection, un toit, un peu de nourriture, lui qui l'avait recueilli quand elle était toute petite. Oui, il y a un petit côté OIiver Twist dans cette histoire, et le récit y reviendra, entre deux plongées dans la magie.
Il faut cependant faire attention à ce que l'on vole, parce qu'un beau jour, c'est une maison miniature que Neuf dérobe, maison dont les habitants sont pour le moins hors norme. Pire : ils sont sous le coup d'une terrible malédiction. Seule Neuf peut les aider. Osera-t-elle ?
Ce roman est rempli de trouvailles, du point de vue des personnages que nous croisons, de leur motivation, mais aussi du cadre, toujours changeant, dans lequel l'intrigue s'épanouit. Ce n'est pas que cette maison recèle bien des mystères, elle est en fait très bien organisée, elle est un personnage à part entière ! Vu de l'extérieur, certaines situations sont vraiment très drôles pour nous, lecteurs. Pour les personnages qui doivent y faire face jour après jour, c'est une autre affaire !
En refermant le livre, j'ai presque l'impression que l'aventure ne fait que commencer pour ceux qui vivent dans La maison à l'orée de la magie.
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Ce roman d'Amy Sparkes a de suite attiré mon attention avec cette couverture aux couleurs vives et dégageant une aura magique ! Pourtant, il faut le lire pour découvrir que la magie réside dans la plume de l'autrice ...

Pour nous accompagner dans cette histoire, nous apprenons à faire connaissance avec Neuf, une jeune orpheline qui a dû apprendre à voler pour survivre. Son bagou est un atout précieux et il va être mis à rude épreuve quand elle va passer le pied dans une maison extravagante avec des résidents loufoques qui sont emprisonnés... Neuf, qui a frappé à cette porte, est la seule à pouvoir les aider. Mais comment ?

Si je vous dis que cette demoiselle va y rencontrer un magicien sans pouvoirs, Sidéro, un troll comme majordome, Eric, et d'une cuillère en bois ... A quoi cela peut vous faire penser ? Et bien, pour ma part, j'ai eu une impression de plonger dans un univers tel qu'Alice aux pays des merveilles de Lewis Caroll 🥰 Un monde que j'affectionne beaucoup donc je n'ai eu aucun mal à m'y plonger.
Un peu plus haut, je vous parlais de la magie que dégage la plume d'Amy Sparkes et je ne saurai la décrire assez fidèlement, mais ce premier tome saura le faire à ma place. de la magie, des enjeux et surtout des liens qui se créent entre des personnages totalement différents : Un cocktail très addictif ❤️

Un roman destiné à un public dès 9 ans et je confirme qu'il amène des sujets intéressants de façon très habile ! Mes enfants ayant cet âge requis, je leur confirais cette aventure les yeux fermés ✨ En attendant que la suite soit disponible, je me remémore cette lecture incroyable 🥰
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Aaah non! C'est déjà terminé! Zuuuut!
C'est à peu près ce qu'on s'est dit en tournant la dernière page de cet excellant roman jeunesse. On s'est regardé un peu tristes, puis on s'est mutuellement fait un grand sourire et on s'est exclamé d'une même voix : Encore! Encore!

Voilà qui résume bien notre première expérience avec un livre d'Amy Sparkes et notre première rencontre avec Neuf, Sidéro, Eric, Cuillère, la sorcière et tous les autres mystérieux occupants de cette Maison à l'orée de la magie.

Nous sommes tombés en amour avec cette ribambelle de personnages (même si certains ont réussi à effrayés les plus courageux d'entre nous au départ). Nous courrions dans les ruelles étroites de cette ville aux rues pavées, tentant d'échapper aux grandes mains du boucher de la place du marché. Nous ne sommes peut-être pas tous des champions de marelle, mais nous avons tous chercher la formule magique pour sauver nos nouveaux amis.

Bref, vous comprendrez que nous avons décidément bien apprécié ce roman pour jeunes et moins jeunes lecteurs. Nous avons ri, nous avons eu quelques frayeurs, mais en bout de ligne cette aventure nous à tous séduits. Nous attendons déjà le deuxième volume avec impatience (même s'il nous faudra bien prendre notre mal en patience).
Un grand merci #NetGalleyFrance et #ÉditionsSaxo pour cette lecture!
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La maison à l'orée de la magie est une histoire qui possède un aspect délicieusement régressif, avec cette ambiance à la Oliver Twist, qui dévie rapidement vers le merveilleux.

Neuf est une orpheline. Elle survit difficilement de menus larcins, qu'elle rapporte à Poches, l'homme qui l'a tirée de la rue lorsqu'elle avait trois ans. Mais un jour, en voulant dérober une bourse, elle récupère une minuscule maison. Maison qui grandit soudainement, au milieu de la rue. Quelle est cette magie ?

Une petite orpheline, un magicien qui a perdu sa magie, une malédiction, un troll, un squelette dans un placard, un livre de magie... et surtout une histoire bien loufoque !

Le scénario est assez classique - une héroïne qui est la seule à pouvoir briser une malédiction -, mais diablement efficace, avec un décor original. Dès que nous entrons avec Neuf dans la maison, tout s'accélère dans un joyeux tohu-bohu, jusqu'à la dernière page.

Si j'ai vu venir la résolution, je ne me suis pas ennuyée à la lecture de ce roman rythmé et entraînant. Mon seul regret, c'est peut-être justement que cela va vite, et que j'aurais aimé passer plus de temps en compagnie de ces personnages hauts en couleur. Mais ce qui est chouette, c'est qu'une suite est prévue !

Un roman qui devrait tout à fait plaire aux enfants de 9-10 ans fans de mystère et de folles aventures !
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Ebook reçu en service presse grâce à @netgalleyfrance. Merci à @editions_saxo !

J'étais curieuse de découvrir ce roman. La couverture attire énormément le regard, le titre titille notre imagination et le résumé finit de nous donner envie. C'est un roman jeunesse vraiment chouette pour les enfants (je dirais à partir de 9-10ans) et que les adultes prendront aussi plaisir à lire.

L'héroïne, Neuf, est intéressante à suivre, c'est une enfant des rues qui doit voler pour survivre. Sa vie n'a jamais été facile et cela se ressent dans son caractère, ses paroles et ses actes. Elle remet beaucoup de choses en question, ne fait pas confiance aux autres et surtout n'aime pas la magie. Je dois dire que c'était rafraichissant de la suivre. Les autres personnages m'ont bien fait rire et j'ai beaucoup aimé le troll majordome. Ils sont tous extravagants mais chacun à leur manière.

L'histoire de la maison et de ses occupants est super prenante une fois que Neuf les découvre. On est emporté par toute cette magie et l'aventure que nous promet Sidéro le magicien. le récit est très court et se lit très rapidement donc les évènements s'enchainent assez rapidement. Il est même difficile de s'arrêter tellement on veut découvrir ce que l'autrice nous réserve. J'ai été assez surprise de la résolution de ce tome, je ne m'attendais pas à quelque chose d'aussi “sombre”.

Ce fut une belle découverte et je suis curieuse de lire les autres tomes.
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J'ai succombé à la hype et malheureusement cela ne l'a pas fais pour moi...

J'ai trouvé l'histoire un peu molle et longue à démarrer, et j'ai DETESTE Neuf vraiment je l'ai trouvé imbuvable... Je ne vois pas l'intérêt de faire un personnage principal aussi chiante et malpoli et incapable de se montrer gentille... Je veux bien le schéma de personnage torturé etc... Mais là c'était beaucoup trop pour moi, elle m'a gonflé ^^

J'ai trouvé les personnages vides, pas assez travailler et du coup une histoire vide et sans grand interêt...

Toute cette histoire au final pour une question d'argent et de fierté...

Vraiment nulle comme message à faire passer à nos enfants..

J'ai mis 3/5 et je suis gentille parce qu'il y avait quelques trucs qui était pas mal mais peu face à tout ce qui n'allait pas...

Encore un livre où je vais à l'encontre de la majorité des lecteurs ^^ Mais bon là ce n'était pas du tout pour moi, heureusement que je ne l'ai pas acheté ^^
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Un roman complètement dingue mais très attachant !
De la magie très imaginative, des transformations, des surprises, un peu de peur, des sourires aussi,
Tout ça vu par une jeune orpheline à la vie très dure, tout à fait étrangère la magie.

Neuf essaie de voler pour vivre, ou surtout pour survivre, et pour satisfaire le méchant bonhomme qui lui permet de dormir dans un taudis plutôt que dehors, avec d'autres enfants perdus pas plus sympathiques.

Chance ou malchance ? Quand elle parvient à s'emparer d'un objet volé, c'est une étrange maison minuscule, qui grandit assez pour qu'elle y entre, et découvre un monde inimaginable, trois "personnes" plus qu'étranges, et des manifestations magiques déconcertantes et inquiétantes.
Ceux qui sont retenus prisonniers dans cette drôle de demeure espèrent qu'elle va savoir les libérer.
Elle n'y tient pas vraiment, mais la promesse de devenir riche est tentante !
Subir toutes ces transformations, supporter ce magicien peu amène, une cuillère prête à le défendre à coup d'épée, un troll inquiétant au coeur tendre suffira-t-il ? Il va aussi falloir affronter les Parfois Morts (parfois non ?), la sorcière à l'origine de tout ça...
Et comprendre pourquoi ces sorts (et la raison est assez cocasse, vous finirez par le découvrir).

Neuf refuse toujours de s'apitoyer sur elle-même, et aussi de se laisser entraîner à l'amitié. Ne jamais dire merci, ne jamais se laisser aller, lui a permis de survivre dans un monde cruel.
Mais serait-il possible de vivre autrement ?

En plus de son caractère bien trempé, Neuf adore les livres, tous les livres. Et ça lui sera bien utile dans cette aventure.
Pas facile quand on n'a même pas une adresse pour avoir le droit de s'inscrire à la bibliothèque.
Heureusement, le bibliothécaire n'est pas aussi rigoureux qu'il parait de prime abord. Il en sera bien récompensé !!

On ne s'ennuie pas une seconde en compagnie de tous ces drôles de personnages, toujours à l'affut de ce qui va se produire. Et comment Neuf va pouvoir s'en sortir.
Une inventivité extrême, de la tendresse, de l'humour, un roman jeunesse à mettre entre toutes les mains !!

Il semblerait que ce soit un tome 1, et c'est une bonne nouvelle.

Lien : https://livresjeunessejangel..
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Neuf, une orpheline vole pour le compte de Poches, qui lui offre en échange le gîte et le couvert jusqu'à ce qu'elle trouve une maison miniaturisée susceptible de lui ouvrir les portes de la liberté en vivant une histoire des plus extraordinaires...

On plonge dans un univers étrange et original avec ce roman, qui peut se lire dès l'âge de huit ans. Neuf est une gamine attachante qui trouve dans la lecture et l'imaginaire une échappatoire à sa vie de misère. Dégourdie et pleine de vie, elle fonce tête baissée dans des aventures divertissantes et potentiellement risquées.

L'univers dans lequel elle bascule est exquisément farfelu, avec des situations à se tordre de rire. Les personnages ont une excentricité et une personnalité propre et dégagent ce qu'il faut de "creepy" et de magique pour nous séduire. Les objets ne sont pas en reste, et que dire des créatures en tous genres ou encore des Parfois morts, non-morts ?

L'écriture est rythmée, facétieuse, avec une maison dont les charmes à la fin n'ont plus de secret pour nous. L'auteure nous invite ici à jouer et à nous divertir dans une comédie tragique qui heureusement finit bien...

Laissez-vous surprendre, et n'oubliez pas que la magie existe, elle est en vous, il suffit juste d'ouvrir la porte et d'y croire un peu !
Lien : https://www.sophiesonge.com/..
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"La maison à l'orée de la magie" nous a été envoyé en service de presse, je remercie donc la maison De Saxus pour ce don.


Malheureusement, malgré un monde créatif et deux personnages attachants, avoir deux personnages désagréables et une tournure un peu exagérée me laisse perplexe.


Neuf est une jeune orpheline devenue voleuse pour le compte d'un individu nommé Poches, qui exploite d'autres enfants de la même manière. Quand Neuf tente de dérober la bourse d'une femme vêtue de rouge, elle ne se doute pas qu'à l'intérieur de celle-ci, elle va y trouver une toute petite maison. En frappant le minuscule heurtoir, elle permet à la maison de croitre, entre deux ruelles. Dans cette étrange bâtiment vit trois énergumènes, un jeune magicien, un troll majordome et une cuillère de bois docteur. L'étrange maison, qui défi toutes les lois de la logique et de la physique, est également maudite et il incombe à la personne qui a frappé à la porte de lever le sort. Ça, c'est si Neuf le veut bien, car dans les faits, elle trouve les habitants, la maison et la magie en général insupportable, sentiment partagé par le propriétaire de la maison vis-à-vis de leur "sauveuse".


Bon, commençons par le mat qui blesse: Neuf elle-même. J'ai déjà beaucoup de mal avec les personnages exécrables, dont les romans ados sont pollués en masse en ce moment avec tous ces saloperie de bad boys à la con, narcissiques et arrogants, qui se cachent derrière leur passé difficile pour se justifier d'être absolument imbuvables ( et stupides). Neuf me fait penser à eux. Oui, c'est une orpheline, comme des milliers de personnages de la littérature intermédiaire, d'ailleurs. Les auteurs anglais adorent les orphelins, j'aimerais bien savoir pourquoi. Cela-dit, comment peut-on éprouver quoi que ce soit envers ce genre de personnage hostile, au verbe violent, aux répliques cinglantes inutilement, même envers les gestes gentils, incapable de dire "merci" et motivée uniquement par la perceptive d'avoir de l'argent? On lui a promit un bijou précieux en échange de son sauvetage. Neuf évolue peu, sauf à la fin, quand elle a une révélation soudaine. J'ai lu souvent sur des anti-héros et des canailles attachantes, mais dans la plupart des cas, le travail autours de la psyché du personnage nous permettait de voir comment leur pensée évoluait et permettait aussi de mieux cerner comment certains gestes et paroles de la part du personnage laissaient entendre des qualités émergentes et un "bon fond" un "potentiel". On peut être un personnage bourru du fait d'une éducation carencé, mais rester avec un "bon fond", qui dans un contexte plus sain, se met à doucement s'épanouir. Mais ce n'est pas le cas de Neuf. À proprement parler, elle est en interaction négative tout du long et j'étais déstabilisé devant la méchanceté qu'elle faisait preuve envers le gentil et empathique Éric, le troll majordome. Cette façon de se braquer est souvent traité par le biais de son enfance, où pleurer, accueillir la gentillesse et se laisser approcher constituent des faiblesses. Néanmoins, je m'interroge: Est-ce que sont des excuses? Est-ce qu'on en reviens à tous ces couillons allergiques aux couleurs qui en veulent au monde entiers qui ne veulent rien savoir de travailleur sur eux-même et se permettent d'être exécrables envers tous les autres? La réalité avec les personnages, tout comme les vraies personnes, c'est qu'ils ont tous des passé avec des difficultés. Certains choisissent la voie facile, celle de la lâcheté, de la violence et du matériel ( voie préférée des bad boys en somme) et d'autres optent pour l'émancipation, le travail sur soi et les projets d'avenir. Neuf semble faire parti du premier groupe presque tout le roman, avant de changer assez brutalement d'idée. J'ai également observé son milieu naturel. Certes, elle n'a aucune possessions et doit voler pour survivre ( comme des tas de personnages intermédiaire, je réitère), mais c'est à peu près tout. Je pense qu'il manque beaucoup de travail sur la psychologie du personnage principal pour mieux cerner sa vision du monde, car à mes yeux, elle est aussi unidimensionnelle que peu aimable et c'est malheureux. Elle me fait penser à cette brute stupide et profondément haïssable Feyre dans la série "Palais de roses et d'épines" un personnage absolument abjecte car inconstante, violente, méprisable envers les mauvaises personnes et complètement stupide. Neuf n'est pas stupide, mais elle manque de jugement et ne sait pas distinguer un ennemis d'un allier. Bref, elle restera dans ma mémoire comme un personnage raté à laquelle il est difficile de s'attacher et qui ne constitue ni un modèle, ni un archétype rafraichissant.


Dans un moindre mesure, Sidéro n'est pas plus attachant. Dans le roman, sont "titre" de famille est resté inconnu, mais j'en propose un "Sidéro le narcissique". C'est le magicien, dont je mentionne tout-de-même l'amusant accoutrement constituer d'un pyjama et des pantoufles, qui a une haute opinion de lui même et qui centre ses besoins au détriment des autres. Il ne sait pas reconnaitre ses torts, est généralement peu constructif dans ses commentaires et ne semble même pas réaliser la chance qu'il a d'avoir un cercle de proches. Il est à bout de toutes les altérations de sa maison, je peux comprendre, mais niveau compétences sociales, c'est pauvre et tend vers le sabotage. Quand on apprend qu'un certain autre personnage lui en veut, c'est drôle, ça ne me surprend pas le moins le monde! La technique est complètement mauvaise, néanmoins et tend à me faire penser que ce même personnage est aussi très égocentrique.


Pour faire contrepoids, le personnage d'Éric était savoureux, même si lui aussi n'a guère évolué. Éric est une sorte de troll, mais à cause de la couverture où l'on voit sa silhouette, je l'imagine un peu comme un mélange entre Pumba "Roi lion" et "Kronk" de "Un empereur nouveau genre", films de Disney. Éric a un tablier blanc, un plumeau qu'il affectionne et globalement, prend soin de la maisonnée. Neuf et Sidéro sont terribles avec lui, alors qu'Éric est le seul personnage à se soucier des autres. Il remarque les blessures, psychologique et physiques, il essai à maintes reprises de réconforter les deux jeune gens, avant de se faire rembarrer aussi sec, et vient même au secours une fois ou deux, pour se faire rembarrer une fois encore. Mais c'est quoi leur problème à ces deux morons! Bon sang, vous ne méritez pas Éric, bande d'ingrats, ses bonbons, ses mots gentils et son empathie sincère. Et je n'ai pas vu la moindre excuse dans tout ça. Honnêtement, je ne comprend pas ce que l'autrice a voulu faire avec ce personnage, qui est carrément une victime de violence sociale. Ce n'est ni drôle, ni constructif, ni pertinent. C'est juste insupportablement triste.


Monsieur Cuillère ( "Docteur", en fait) me semblait le plus cool des personnages, il est même sur la tranche du livre...mais il est formidablement absent du deux tiers du roman, occupé à faire des expériences inconnues dans sa chambre. On n'aura pas le moindre indice sur ce qu'il y fait. Là encore, pourquoi donner autant de place à deux personnages détestables alors qu'il y en a deux tellement plus intéressants et rafraichissants? Il a un kilt et une moustache, c'est un bretteur en plus, et on ne nous le présente réellement que vers la fin?


La maison elle-même est une sorte de croisement entre l'univers loufoque d'Alice au pays des merveilles, l'hôtel parallell et la maison de Baba Yaga. Son extérieur ne correspond pas du tout à l'intérieur, les chambres sont innombrables et choisissent leur occupant, elle peut voyager entre deux craques de mondes, a des escaliers qui grincent pour de vrai, un squelette dans un placard ( ohoho, le jeu d'expression), des tableaux posé de travers avec les membres de la famille de Sidéro aux titres accrocheurs, un sucrier vivant, un débardas pas commode, un jardin-cimetière, etc. J'aime bien les maisons qui ont une âme comme c'est le cas ici, même si en soit, ça n'a rien de nouveau. Il a quand même de bonnes idées et la famille de Sidéro semble à la fois gothique et décalée, si je me fis à leur titres. Je réitère, il y a du bon dans ce roman, mais les bonnes idées sont éclipsées par des personnages principaux que j'avais fréquemment envie de tasser du bras pour regarder tout le reste: "Bon, ok, bouclez-là deux minutes, y a une maison génial derrière vous, je peux visiter?" Il y a pleins de détails sur cette maison que je n'ai pas eu, du coup, il y a un léger vide quand j'ai terminé le roman.


Côté rythme, là je dirais que s'est bien exécuté, quoique très rapide. Je l'ai lu en deux temps. J'ai remarqué quelques choix de verbe un brin exagérés et mal ponctués, comme par exemple "tonitruer" ou encore "vociférer". Ce sont des verbe qui sous-entende un niveau de voix presque à l'extrême, mais ni le contexte, ni la ponctuation suivent. Ça donne l'impression que Neuf passe son temps à beugler à la moindre insatisfaction, et des insatisfactions, elle en a. Ce n'est pas une fille avec du caractère...mais une fille avec un sale caractère. Et non, être une fille ne la rend pas plus attachante, car c'est aussi chiant dans les deux genres et n'en fait pas un personnage moderne du fait d'être une fille. Si on reproche aux gars d'êtres de brutes, alors est donc féministe de statuer la même chose pour les filles. de toute manière, c'est pénible à regarder dans les deux cas.


Attention, il y aura des divulgâches à partir d'ici.


L'antagoniste est la mystérieuse sorcière rouge qui a posé une malédiction sur la maison. si elle m'est apparue effectivement mystérieuse au début, quand on découvre son vrai visage...quelle formidable déception. On dirait une enfant immature, mesquine, égocentrique et un peu intense sur les bords, qui est chicane avec son frère pour une idiote histoire de "qui est le meilleur". Vraiment? C'est absurde, comme tournure. On parle d'un sort qui a le potentiel de tuer les habitants de la maison et on apprend que c'est pour une vengeance aussi futile qu'immature? On nous a décrit la sorcière comme une "vraiment maligne", mais je suis désolée pour elle, avec un magicien comme Sidéro, franchement, pas besoin d'être maligne. Et quand Sidéro admet enfin avoir tort, en se disant meilleur en magie qu'elle, il se rétracte juste après. Il ne semble pas l'admettre, finalement. Bref, où allons-nous avec tout ça? Il n'y a finalement pas grand chose qui ait réellement évolué, la soeur et le frère sont toujours en froid, la maison est encore partiellement maléfique, Sidéro est toujours aussi con et personne ne reconnait l'importance de la présence d'Éric. Et je viens de voir que c'est une série, ce qui signifie que le petit groupe va vivre d'autres aventures. J'espère qu'Éric sera mieux traité et que les deux enfants/presqu'ado/ados ( Ils ont quel âge ces personnages au final?) vont trouver un peu d'humanité quelque part dans leur voyage, ça leur fera du bien.


Pour la fin, j'ai du mal à comprend le volte-face de Neuf. Elle peste de long en large sur la maison, insulte ses habitants, répète à moult reprises qu'elle déteste la magie ( une magie loufoque et pas toujours agréable, je concède, mais ô combien divertissante), mais passer de "je vais regagner ma liberté grâce à un gros bijou, tassez-vous bande de ploucs" à "Je suis exactement à la bonne place avec ces gens" a de quoi laisser perplexe. Il n'y avait pas beaucoup de préparation pour cette transition et aucune réelle évolution psychologique en ce sens. Elle se découvre même soudainement une compassion et une générosité entre offrant un "thé aux fraises" ( référence à la devise de Poches, "la vie ne donne pas de fraises") à Poches, dans une sorte de "cadeau de départ" et offre le fameux bijou au bibliothécaire qui lui a apprit à lire pour qu'il rénove ladite bibliothèque et regarnisse ses rayons. Deux beaux gestes, mais un peu... sortis de nul part? Par ailleurs, je n'ai pas comprit la fin: D'où sort le blason? Comment a-t-elle retrouver la maison? Pourquoi la sorcière rouge se donnerait la peine de porter le thé?


Donc, ce roman avait du potentiel, mais les deux personnages principaux ne m'ont pas convaincu. La chimie entre les personnages est un peu malsaine, et le final un peu bâclé. C'est dommage, il y a avait de bonnes idées et je voudrais plus de Éric dans les histoires. ( Petit soupire déçu).


Pour un lectorat intermédiaire du 3e cycle primaire, 10-12 ans+
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À la recherche d'une lecture jeunesse ? Ne passez pas à côté de "La maison à l'orée de la Magie".

Une jolie histoire nimbée de magie avec des personnages improbables. Neuf est une petite voleuse intrépide, mais voilà qu'en dérobant ce qui semble être un simple bibelot, elle se retrouve dans une maison incroyable. Un magicien, une cuillère, un troll et bien d'autres sont prisonniers à l'intérieur et seule Neuf pourra les délivrer de la malédiction que leur a jetée la sorcière. On enchaîne les situations loufoques et on s attache à cette petite orpheline qui n'a jamais connu l'amitié ou la famille.

Neuf bougonne beaucoup, s'agace mais elle a bon fond et on comprend rapidement que ce n'est qu'une carapace qu'elle s'est construite pour survivre. Éric le troll et les maladresses de Sidero feront rire les plus jeunes et le côté famille d'adoption saura toucher les plus grands.

J'ai passé un très bon moment, bien que là on soit vraiment sur un roman jeunesse à partir de 8 ans je dirais. Si vous cherchez un roman à offrir, n'hésitez pas en plus la cover est vraiment canon!

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