L'auteur Art Spiegelmann semble atteint du syndrome
James Cameron. Après l'immense succès rencontré par rapport à son oeuvre culte Maus, plus rien ou presque… J'ai toujours considéré que c'était dommage qu'un génie se repose sur ses lauriers sans renouveler un nouvel exploit. Je continue de penser qu'un vrai artiste, c'est celui qui produit dans une certaine période donnée « quelques » oeuvres cultes.
Ici, il aura fallu les attentats terroristes les plus meurtriers au monde, pour que l'auteur se réveille. Il explique qu'il a besoin de dessiner ce qu'il ressent pour exorciser son traumatisme car il se promenait avec son épouse au moment de l'effondrement des tours et qu'il a dû vite récupérer sa fille dans l'école située non loin des bâtiments. C'est louable que de mettre son talent en hommage à ce qui s'est passé. Mais c'est tellement maladroit dans l'approche et finalement également dans son concept.
Par ailleurs, cet ouvrage qui ressemble à un bel objet à collectionner ou à un premier bouquin pour bébé (au choix) se veut une critique féroce de la politique menée par Bush. Je n'ai pas senti d'attaques virulentes digne du film Fahrenheit 9/11 de
Michael Moore que j'avais beaucoup apprécié soi dit en passant.
Mélanger les premières bd paru au début du XXème siècle comme Pim Pam Poum avec le tragique évènement du 11 Septembre ne m'a pas paru très judicieux. Au total, je me dis que pour l'instant, j'ai plutôt était déçu par les bd ayant pour sujet le 11 Septembre. Aucune jusqu'ici n'arrive véritablement à retranscrire avec un minimum d'impartialité tout ce qui s'est passé pour donner un caractère universaliste.
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