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Critique de HORUSFONCK


De Jacques Spitz, Les évadés de l'An4000 m'avait captivé par la vue acérée et quasi-prémonitoire d'un pionnier de la science-fiction française.
Cette fois-ci, c'est le futur des êtres et des choses qui s'installe et s'impose dans la vue d'un homme du présent!... Un artiste peintre raté et salement aigri, victime toute désignée d'un laborantin-apprenti sorcier. Cela va crescendo, et c'est de plus en plus moche, désespérant et inquiétant!
La progression du mal, bacille inoculé et avançant de plus en plus dans la vision prémonitoire, est phénoménale jusque dans l'après de l'après... derrière la putréfaction, la fin des os et...et quoi? Et qu'est-ce qui peut être pire que cette prescience qui isole Jean Poldonski, le coupe du présent dans lequel il continue à survivre de plus en plus difficilement? Peut-on encore mourir, après ce chemin d'horrible croix ? Et quelles sont ces formes blanches qui viennent, partout, vous visiter?
Jacques Spitz a brillamment poussé les feux du postulat de base d'un roman méconnu mais constamment réédité : Une vision soignée (à l'oeil, gag) sur le temps et notre passage dans cette quatrième dimension.
Un livre magistral et étonnant, à lire.
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