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3,85

sur 369 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai longuement hésité à ajouter une critique de ce roman qui au demeurant est très bien écrit, mais ne m'a pas enthousiasmé comme je l'imaginais en lisant les critiques dithyrambiques de beaucoup de lecteurs.
Je ne vais pas résumer l'action si ce n'est qu'elle se déroule à Memphis en 1878, lors de la troisième épidémie de fièvre jaune (à l'époque, nul ne savait ce qu'était cette maladie).
L'auteur a voulu s'attaquer à plusieurs sujets à travers trois ou quatre personnages centraux, mais à mon avis il a été trop ambitieux. le racisme, qu'il concerne la couleur de la peau ou de la classe sociale est bien décrit, mais je suis complètement restée sur ma faim. L'auteur aurait peut-être dû rajouter des pages afin que les personnages soient plus consistants.
Je suis déçue.
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l'auteur a fini d'écrire son livre sur les ravages de la fièvre jaune à Memphis en 1878 quand il y a eu les premiers signes du Covid. Oui, toutes ces infections ne sont pas nouvelles et nous restons tous effrayés, démunis devant elles, malgré les progrès de la médecine. Alors, nous sommes dans le Sud des Etats Unis, toujours en proie à un racisme primaire et Keathing est un membre actif du KKK et aussi patron du journal local. Et puis il y a la maison close, Mansion House menée par la belle Anne Cook, Emmy 13 ans dont la mère Noire, aveugle essaie d'oublier un mari Blanc en prison. nous avons donc quelques personnages que nous suivons pendant la propagation de cette terrible maladie, leur évolution au fil des circonstances. Et là permettez moi d'avoir la dent dure, mais la belle Anne rejetée qui devient secouriste et le méchant Keathing qui s'amende, bon...ok. Mais tout ça manque de souffle, de descriptions. Alors, oui, il y a la peur, la fuite pour échapper à la maladie (bien sûr les pauvres dans les wagon à bestiaux et les riches en 1ere classe, rien ne changera jamais) les brigandages (qui se font toujours puisqu'il y en aura toujours qui profiteront des plus faibles sans aucun scrupules). C'est bien rythmé, intéressant mais franchement, les personnages manquent vraiment trop de profondeur pour retenir l'attention très longtemps.
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Memphis, 1878, une violente épidémie de fièvre jaune frappe la ville, un mal qui tue, vite et beaucoup.
Très rapidement une partie des habitants fuient la ville, c'est un peu la débandade, quelques-uns restent pour soigner, d'autres pour surveiller et défendre.


Memphis est une des capitales du coton, au bord du Mississipi ; la guerre de Sécession est passée par là, les esclaves ont été affranchis, le Ku Klux Klan est né, le racisme est puissant.


Tout au long de l'histoire on suit principalement 3 personnages dont les trajectoires vont se recouper.
Anne Cook, la tenancière d'une maison close ; Keathing qui tient le journal local et fait partie du KKK, et puis la jeune Emmy, une métisse de 13 ans qui attend le retour de son père.


C'est un livre intéressant, distrayant, une lecture agréable, mais mon petit bémol est que j'aurais aimé un peu plus de densité dans l'histoire, plus de consistance dans les personnages, j'aurais aimé aller plus loin plus en profondeur, ça m'a manqué, j'aurais facilement pu lire 100 ou 200 pages de plus, je suis un peu restée sur ma faim.


« La vérité ? Quelle drôle d'idée, répète-t-elle. J'ai appris à mes filles à dire oui, jamais non. J'ai appris à mes filles à voir la vie en mieux, pas telle qu'elle est. Je voudrais qu'elles sachent rêver leur vie. Les geignardes, les pleurnichardes, toutes celles qui s'encombrent de vérités trop lourdes, qu'elles aillent donc voir ailleurs, au couvent ou dans le lit d'un bon petit mari. La vérité, Keathing, c'est comme une lune de mie ou une épiphanie. Faut pas s'y attacher, sinon, c'est une chute assurée, le grand désenchantement. Combien de fois a-t-il fallu que je lui torde le coup à cette putain sordide, Keathing ? »

Lien : https://enviedepartagerlesli..
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Une lecture intéressante et instructive qui aborde le thème du racisme et de l'épidémie de fièvre jaune à Memphis un peu avant la fin du IX siècle.
Malgré cela, je suis un peu restée sur ma faim.

La quatrième de couverture nous présente trois personnages principaux au destin exceptionnel. Anne Cook, tenancière d'une maison close. Keathing, membre du ku Klux klan et directeur du journal local et R.T Brown, ancien esclave et milicien au service de la ville.
Ils vont se démarquer pendant cette crise. D'accord pour Anne Cook qui transforme son bordel en hôpital. Keathing est également mis en avant mais bon, je ne le trouve pas vraiment héroïque...Par contre, le personnage de Brown est peu développé alors qu'il semble effectivement une belle personne...
A noter la jeune Emmy, particulièrement attachante.

Il m'a manqué quelque chose...j'ai gardé une certaine distance, ne parvenant pas à m'attacher aux personnages. J'ai regretté que certaines scènes ne soient pas plus détaillées, plus fouillées.

Je ne garderai pas ce livre en mémoire malgré l'indiscutable qualité des écrits de Sébastien Spitzer.
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« La fièvre » Sébastien Spitzer
L'auteur nous plonge en plein sud des Etats Unis, à Memphis, Tennessee, en juillet 1878. Nous allons suivre quatre personnages très différents mais représentatifs de là où ils vivent. Ils vont affronter une tragédie qui va s'abattre sur eux, la fièvre jaune. Ils auront chacun des réactions différentes, des destins singuliers face à ce fléau mortel.
Un roman historique, plein de chaleur, de poussière et de fièvre, celle du sud, du Mississippi, avec des personnages puissants, qui feront tout pour survivre.
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La fièvre, S. Spitzer,

Memphis, 1878, la population est frappée par une étrange maladie qui fait des millier de morts. Au coeur de cette ville en état de crise, plusieurs personnages vont voir leurs destins s'entrecroiser.

La première chose qui m'a frappée à la lecture de ce roman est la très belle plume de l'auteur. Son talent est indéniable. Un style captivant, incisif et même parfois poétique.

L'histoire est tout aussi captivante, les pages défilent...et on suit ses personnages qui se révèlent peu à peu et nous montrent les différents comportements adoptés face à une telle situation.Jusqu'où iront-ils pour sauver leurs peaux ? Aucun personnage n'est foncièrement bon ou mauvais, ils sont nuancés et c'est ce que j'ai adoré dans ce roman. L'auteur met en avant la complexité de la nature humaine d'une très belle façon. J'ai particulièrement aimé Madame Cook, tenancière d'une maison close. Elle est forte, touchante et peu conventionnelle.

Après avoir tourné la dernière page, j'ai eu comme un sentiment de trop peu. Je pense que 200 à 300 pages de plus auraient pu donner plus d'épaisseur et de complexité à l'histoire. J'aurais également voulu voir les personnages évoluer sur du plus long terme.
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