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Citations sur Le coeur battant du monde (160)

- Les hommes s'en vont en laissant femmes et enfants. Pourquoi ce sont toujours les hommes qui partent ?
- Je ne suis pas comme ça.
- Bien sûr que si. Tu es un homme, comme tous les autres !
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Son vrai nom c'est Karl Marx. Mais depuis des années tout le monde l'appelle le Maure. Ce surnom, il le doit à sa carnation particulière. Elle est hâlée, brun foncé. Ses cheveux sont d'un noir d'encre. Les poils lui recouvrent l'essentiel du visage. Il ressemble à l'Othello de Shakespeare. Sa tête semble posée comme une boule sur ses épaules. Son cou, insignifiant, est mangé par une barbe dense et drue. Il est compact, aussi large qu'un crapaud-buffle.
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Un garçon et une fille. Deux indicibles qui se fondent. L'essence d'un sentiment. Bonne-maman avait tort. Aimer, ce n'est pas seulement quand on s'est perdus. C'est aussi se retrouver. (p. 274)
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A Clonmel, au village, tout le monde savait que ces sociétés de bienfaisance étaient tenues par de bonnes âmes anglaises, de grandes dames, épouses ou filles de colons, qui étaient justement, la cause de leur misère. (...)
En trois ans, le mildiou réduisit en bouillie infâme et malodorante tous les plants de pommes de terre d'Irlande. Les Irlandais n'avaient plus que leurs talons pour s'asseoir. Leurs bourreaux, ceux qui leur avaient tout pris, devenaient philanthropes. Pourquoi fallait -il supplier ces voleurs ? (p. 22)
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[ Mary Burns à Friedrich Engels - milieu XIXe siècle ]
« Quand vous me prenez, je ne crie pas au vol !
- Que dis-tu ?
- Quand vous faites l'amour avec moi, je ne crie pas au vol ! »
Engels la regarde, un brin dubitatif. Il ne comprend pas bien où elle veut en venir.
« Non ! Bien sûr que non, voyons. Quelle drôle d'idée ? Pourquoi me dis-tu cela ?
- Parce que l'autre jour, vous avez déclaré que le mariage était un vol, une forme d'asservissement de l'autre.
- Vrai ! C'est la première oppression de classe. Le mariage est un pacte odieux qui soumet les organes génitaux de la femme à son mari, au nom de la procréation. C'est un vol. Ça, oui, c'est ce que je pense. »
Mary vide son verre.
« Pourtant, quand vous m'aimez, je ne crie pas au vol. Je m'offre à vous. C'est tout. Comme un cadeau. Peut-être qu'un jour vous m'épouserez. Moi, ou ma sœur, même, si vous la préférez. Et je prends le pari que jamais ni elle ni moi ne crierons au voleur si vous demandiez notre main.
- C'est joliment tourné. »
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Freddy se décolle d'elle. Il a senti le parfum.
" Je vais recevoir un monsieur important. Un député, mais chut. Entendu? Il ne faut pas le dire. Il m'aime bien, je crois. Prends tout ton temps."
Freddy la regarde, sans un mot. Il sort. Il va prendre tout son temps. Il va désobéir pour lui faire payer ça.
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Lydia se dit qu’elle fera encore du gras, de la matière d’insomnie. Sa colère fermentera. Engels ne l’aime pas. Il ne l’a jamais aimée. Il aimait le trio qu’ils formaient. Il aime le Maure, son chien, la baronne probablement, mais pas elle. En tout cas pas vraiment. Il s’est juste habitué.
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ENGELS est intrigué par le regard de cette femme avec un jeune garçon près d'elle.Pouquoi le montre -t-elle du doigt?
《 Maure, tu les connais ceux -la? 》
Le Maure garde la tête basse.Il s'occupe du blessé.
《 Laisse-moi tranquille 》 ,grogne -t-il.
Si ce vieil homme ne s'était pas jeté sur lui ,Engels aurait commis la pire erreur de sa vie. Il aurait tiré sur le superintendant. Il se serait attiré toutes les foudres du royaume.Le meurtre d' un officier de police ,c'est la mort assuré.
ENGELS coince sa canne sous son bras.
La femme aux beaux yeux verts le regarde.Elle a les traits tirés. Le garçon qui l'entraîne a une quinzaine d'années .Il a les cheveux noirs ,un grand front,des yeux sombres,un visage qui le met mal à l'aise.
Il a reconnu cette femme.Elle était chez Malte à Londres. Et Malte devait s'occuper de l'enfant de Nim ,la bonne.C'etait il y a presque quinze ans.
《 C'est pas possible ! 》 murmure t-il .
Treize,quatorze ou quinze ans ,c'est à peu près l'âge de ce garçon. Il ressemble tant au Maure!
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Londres,1851

Tout au bout de Brick Lane,dans ce faubourg de Londres qu'on surnomme l'East End, c'est vendredi qui se pointe,avec tous ces bonshommes, fagotés et fiévreux.Ils sont banquiers,barbiers armateurs ou fleuristes. Toute la semaine ,ils se croisent sur leurs lieux de travail,se saluent aimablement, et parfois s'associent. Mais quand vient le vendredi,il n'y a plus de convenances.C'est leur jour de sortie ,en quête de belles à louer pour des tendresses godiches à l'abri d'un coin de rue ,quand tout luit sans briller.
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Ils ont la loi pour eux et, au ball-trap légal, les policiers se défoulent. Ils portent l'insigne de bronze de la police de Salford. Leurs uniformes sont neufs, plein de boutons dorés, et leurs bottes bien cirées. Il y a une dignité dans l'acte de réprimer. La Couronne a de l'argent et de l'orgueil. Elle fait ça bien, dans les règles de l'art.
Engels a trop de haine contre l'ordre pour se mettre à ramper. (p. 215)
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