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Critique de florencem


Après la sortie du deuxième film d'Enola Holmes, je me suis dit qu'il était temps de tester les romans de Nancy Springer. Je ne savais pas à quoi m'attendre, à savoir si les films étaient une adaptation fidèle ou pas, mais le principe même de narrer les aventures de la petite soeur de Sherlock Holmes me plaisait déjà beaucoup.

J'ai malheureusement très vite déchanté… J'ai pourtant tenu bon jusqu'à plus de la moitié du roman, mais même lorsque les événements prennent un peu plus de rythme, je n'ai pas su trouver l'entrain que j'espérais. Je me suis même grandement ennuyée… Et ce n'est clairement pas ce que j'attendais de ce premier tome.

Certes, il fallait introduire notre jeune héroïne ainsi que sa situation. Mais de là à faire durer la chose plus de la moitié du tome… Cela coupe carrément la dynamique. Sans compter les descriptions à n'en pas finir de tout et n'importe quoi. Je voulais de l'action, et j'ai été fortement déçue. Même notre chère petite Enola n'a pas vraiment la fibre de détective dans ce premier tome. Je ne m'attendais pas à voir une Sherlock Holmes en jupons dès le départ mais j'ai eu l'impression que les enquêtes et leurs déroulements étaient plutôt dû à la chance qu'à de l'observation ou de la réflexion. On voit nettement que la jeune femme a le même don que son frère aîné, mais n'en est encore qu'aux balbutiements. Et j'aurais aimé un peu plus.

Je n'ai donc pas suivi les deux intrigues avec intérêt, je l'avoue. Les deux disparitions sont soit étrange, soit tiré par les cheveux et n'ont pas vraiment de conclusion. le tout était pour moi aussi très peu crédible. Alors, oui, il y a un côté dérisoire qui s'installe dès le départ, mais j'ai trouvé qu'il était poussé trop loin, si bien que l'on arrive à croire en rien.

Heureusement, Enola est un personnage auquel on s'attache rapidement. Naïve mais débrouillarde, on découvre une jeune femme de quatorze ans qui n'est pas née à la bonne époque, mais qui compte bien s'en accommoder. Drôle à sa manière, intelligente, elle n'a pas froid aux yeux, c'est le moins que l'on puisse dire. Et à la trouver si adorable, je suis aussi également triste de voir quelle piètre famille elle a… Je n'avais pas adhéré à l'évaporation de sa mère (sans réelle explication) dans les films, et ici, il en va de même. Comportement égoïste à souhait. Les deux frères sont à l'image de leur époque, misogynes et plein de préjugés, mais Sherlock laisse à penser qu'il pourrait avoir une relation charmante avec sa jeune soeur.

Je ne serai malheureusement pas de la partie pour le découvrir car je vais m'arrêter là avec Enola Holmes, les romans, et me contenter des films que je trouve beaucoup plus divertissants et plus dynamiques. J'aurais au moins tenté l'aventure.
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