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Critique de Northanger


Il s'agit du quatrième opus des aventures d'Enola Holmes, qui n'est autre que la jeune soeur de Sherlock Holmes ! Agée de seulement quatorze ans, elle décide, à la disparition de sa mère dans le premier tome, de voler de ses propres ailes afin d'échapper à une existence conformiste toute tracée. D'ailleurs ENOLA est l'anagramme de ALONE, c'est donc seule qu'elle ouvre un cabinet, celui du « Docteur Ragostin, spécialiste en recherches – Toutes disparitions...

Dans le secret de l'éventail, Enola vient à nouveau en aide à Cecily Alistair, une jeune lady rencontrée dans le volume précédent. Cette dernière semble en mauvaise posture, prisonnière de deux harpies en attendant son prochain mariage. Or, elle ne laisse à Enola pour tout indice qu'un éventail rose festonné de plumes, dernière fanfreluche à la mode des réceptions victoriennes...

J'aime beaucoup cette série qui permet une immersion dans la société victorienne, de son raffinement comme de sa cruauté. Si je ne suis pas passionnée outre mesure par l'intrigue – notamment parce qu'en fervente admiratrice de son frère aîné Sherlock, je conçois difficilement qu'elle puisse lui glisser entre les doigts ! -, je me délecte en tout cas de cette promenade dans l'Angleterre du XIXème. Et de fait, on s'y croirait vraiment et on frissonne avec l'héroïne lorsqu'elle traverse de nuit des quartiers défavorisés déguisée en chiffonnière. A l'inverse, on découvre toutes les petits subtilités de la vie mondaine : recettes d'époque pour se faire un masque capillaire, le thé tout en rose, les derniers atours à la mode, le langage secret de l'éventail...
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