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Les Enquêtes d'Enola Holmes tome 4 sur 7

Rose-Marie Vassallo-Villaneau (Traducteur)
EAN : 9782092520864
224 pages
Nathan (04/06/2009)
4.13/5   216 notes
Résumé :
Lady Cecily Alistair est séquestrée pour être mariée contre son gré. Enola doit la délivrer !

Mai 1889, Londres. Par hasard, Enola croise une jeune fille qu'elle reconnaît : Lady Cecily Alistair, accompagnée de deux chaperonnes. La jeune femme, qui semble en détresse, confie à Enola son éventail rose, juste avant de la quitter précipitamment. Or, l'éventail contient un message codé d'appel au secours : Cecily est en effet promise contre son gré à Bra... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
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Tiens donc, v'là ti pas une ancienne connaissance que nous avions croisé dans le tome 2 "L'affaire Lady Alistair" : la jeune Cécily qui avait été enlevée et droguée (y'a plus d'jeunesse) ! le monde est petit, non ?

L'auteur, pour nous mettre directement dans le bain, a décidé de nous entraîner dans un lieu d'aisance... et elle fait bien puisqu'elle a l'ambition de nous faire découvrir le Londres tel qu'il était, avec ses bons et ses mauvais côtés. Là, je vous rassure de suite, l'auteur ne sombrera pas dans la scatologie. Quoi ? Ah, vous auriez aimé des détails... Pas de chance.

Aux latrines, la demoiselle Cecily (et pas Cécilia) n'a pas l'air dans son assiette... Non pas qu'elle souffre de diarrhée aiguë, mais juste parce qu'elle est escortée par deux vieilles biques mal baisées, aux manières fort rêches (normal, jamais baisées, donc, elles sont fort sèches).

De plus, la jeune fille est engoncée dans une toilette qui entrave le moindre de ses mouvements. A si elle avait connu les jean's ! Plus simple d'aller au petit coin en jean's que lorsque qu'on est empêtrée dans des jupons, des sous-jupons, des corsets, des machins et des trucs qui rendent l'opération de vidange aussi complexe que si on devait extirper une idée lumineuse du cerveau de Nabilla et Bush Jr.

C'est son jour de chance puisqu'Enola est elle aussi dans les toilettes (les miracles de la narration) et notre pauvre coincée lui communiquera un message de détresse original...

Un peu à la manière de Louis de Funès dans "La folie des grandeurs", quand il était déguisé en vieille rombière et qu'il agitait son éventail devant Blaise (Yves Montand) qui ne l'avait pas reconnu ou celle d'Alice Sapritch (même film, scène du stip), l'allusion sexuelle en moins, évidemment !

Le cerveau un peu embrumé, Enola mettra quelques heures avant de comprendre le message caché de la pauvre fille qui ne pouvait même pas aller faire pipi toute seule.

Dans quel guêpier Cécily Alistair s'est-elle donc encore fourrée, bien malgré elle ? Aurait-elle enfilé une guêpière devant ses gardiennes eunuques ?

Pourquoi sa mère, lady Theodora, ne répond-t-elle à aucun message et ne reçoit-elle aucune visite ? Chez les gens de la Haute, c'est "shocking".

Que cache cette famille (un ogre, une sorcière ?) qui, pour bien se faire voir de la bonne société, n'hésiterait pas à compromettre la naïveté de Cecily, qui est jeune fille abîmée moralement car elle souffre de troubles de la personnalité ?

Vous le saurez en lisant le tome 4 des aventures d'Enola Holmes !

Dans cette série, c'est place aux femmes (contrairement aux histoires de Conan Doyle). La petite soeur fictive de Sherlock en profitera pour nous décrire l'injuste condition de notre sexe "faible".

Enola est une jeune fille rebelle (héritage de sa suffragiste de maman) : elle s'est enfuie pour éviter de se retrouver enfermée dans une école pour "jeunes filles de bonne famille" par son frère Mycroft parce qu'elle n'en a rien à foutre d'apprendre "les arts domestiques dans l'attente de son prochain mariage". Et puis quoi encore ?

Loin d'être une pique-assiette, elle a monté son cabinet spécialisé en recherches, se camoufle sous des déguisements et se joue même de ses propres frères, passant sous leur nez sans qu'ils ne la reconnaissent ! Humour garantit.

Enola se trouvera aussi face à Sherlock et on sent bien qu'elle a envie de se rapprocher de lui, de tisser des liens affectifs avec le frangin, mais la confiance est une denrée rare chez les Holmes ! Pourtant Sherlock est amusé par le tour de force de sa petite soeur et de la colère qu'elle suscite chez l'aîné, Mycroft.

Ce quatrième tome se lit d'une traite ! Chapeau bas aussi, parce qu'au fil des tomes, le style d'écriture ne se délétère pas et ne sombre pas vers le pis en pis (Gruz, je viens de la placer). Mieux, je bois du petit-lait en lisant Enola.

J'ai déjà fait l'éloge de ses nombreuses qualités et je le répète, cette série est une lecture agréable, sans prise de tête et conseillée pour ceux qui voudraient découvrir Sherlock Holmes autrement que par les récits de son père littéraire.

Convient aussi pour les amateurs de gentilles intrigues policières - qui ne casseront pas trois roues au chariot d'un cul-de-jatte - avec un fond de vérité Historique ou pour ceux qui, après avoir lu des tas de romans noirs, voudraient se refaire une santé.

Convient aussi pour les holmésiens de tous poils qui voudraient changer de lecture et trouver un peu de fraîcheur.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Vous connaissez tous le fameux détective Sherlock Holmes? Peut-être aussi son frère, Mycroft? Eh bien, désormais, voici la petite soeur, Enola Holmes!
J'avais depuis longtemps entendu parler de cette série et l'autre jour, tandis que je furetais dans les rayons de ma collègue documentaliste, j'ai eu envie de découvrir ce personnage. J'ai donc, au hasard, saisi l'un des volumes.
Il s'agit du 4ème: "Le secret de l'éventail". Ne pas avoir lu les trois premiers tomes n'a pas été handicapant. On comprend vite de quoi il en retourne, ainsi que la situation d'Enola: depuis la disparition de sa mère, la jeune demoiselle a quitté le domicile et endosse différents costumes afin de pouvoir vivre seule, libre, et surtout assouvir sa passion: enquêter sur les disparitions...ce qui n'est pas du goût de ses frères, qui veulent absolument lui faire retrouver une vie sage et rangée de demoiselle digne de ce nom!
Des mystères? Il y en a un, évidemment, dans ce tome: Lady Cecily Alistair disparaît devant les yeux d'Enola, juste après lui avoir glissé dans la main un mystérieux éventail rose...
Si l'intrigue policière demeure simple, elle n'en est pas moins très plaisante. le personnage d'Enola y est pour beaucoup: c'est elle qui raconte l'histoire, et comme elle n'est pas dénuée d'humour, le récit est parsemé de moments cocasses et de réparties cinglantes.
La présence de ses frères crée quelque chose d'assez original car nous n'avons pas l'habitude de les voir relégués au second plan!
En bref, une série savoureuse adaptée à tous dès 12 ans: l'âge préconisé par l'édition me semble justifié.
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Un livre tout aussi plaisant à la lecture, l'ouvrage était bien présenté et j'ai particulièrement aimé le touché de ce bouquin. Il m'a mise tout de suite à l'aise et je me suis très vite fait emporté par l'écriture bien maitrisé de Nancy Springer. Elle arrive à transformé de simples mots en étincelles de bonheur et de gaieté qui nous enivrent dès les premières phrases. Un vrai petit trésor regorgeant de merveilles, je l'ai adoré ! Il était aussi magnifique que les précédents tomes.
Enola ne cessera jamais de m'impressionner, elle grandit de plus en plus en maturité et sait constamment comment se sortir des situations les plus embarrassantes. Bref, chapeau à notre jeune enquêtrice en herbe !
On retrouve dans ce tome un personnage qui figurait déjà parmi le second tome des enquêtes d'Enola Holmes. Je trouve que c'est une bonne idée, cela nous familiarise plus avec l'histoire.

Enola à put reprendre ces affaires, dans son cabinet de recherche toutes disparitions. C'est donc avec un certain étonnement qu'elle retrouve Lady Cecily Alistair dans les toilettes publiques maltraitée par deux vielles mégères. Entrainé par celles-ci elle ne laisse derrière elle qu'un éventail rose. Enola va donc se plonger à la recherche de cette ancienne connaissance en ne manquant pas de se retrouver face à son frère, Sherlock qui, lui aussi, est à sa recherche. Enola va malgré tout, faire tout son possible pour retrouver Cecily et percer les mystères de cet étrange entrevue.
Une série fantastique, je n'ai rien à redire mis à part : il faut les lire !
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Londres, 1889,

Entre une tourte au pigeon et une gorgée d'un excellent vin, Mycroft et Sherlock discourent sur leur insaisissable soeur Enola.
Si l'un n'arrive pas à maîtriser son exaspération, le second s'émoustille de la tournure des évènements. Dans son indépendance et son désir d'investigations, Enola a déjà élucidé trois mystérieuses disparitions en l'espace de huit mois.

Chez le Dr Ragostin, Miss Meshle, « frange, fausses bouclettes et fanfreluches bon marché », fait toujours le secrétariat et réceptionne les visites. Elle fait place parfois au personnage plus distingué, de serge grise, lorgnons et teint palot, d'une bas-bleus. C'est donc sous cette caricature qu'Enola revoit la fille du baron Alistair, Cecily, qui avait disparu quelques mois plus tôt. Cette affaire avait été sa deuxième enquête…
Dans « un édifice confidentiel », plus communément appelé « toilettes publiques pour dames de Londres », de l'avenue commerçante d'Oxford Street, Cecily, face à Enola, est encadrée par deux duègnes. Plus qu'accompagnatrices, les deux femmes se comportent comme des geôlières. Cecily se comporte bizarrement, à la fois récalcitrante et avachie, elle n'a pas la posture d'une jeune fille noble.
Lorsqu'en Enola, elle reconnaît la mystérieuse justicière qui l'avait sauvée, elle parvient à se contenir et lui lancer par le regard, un appel de détresse…
Enola scrute bien la scène. Cecily est prise en étau par deux femmes. Elle s'évente avec un éventail de papier. Un coup, deux coups… elle le porte à son front… elle l'agite précipitamment, elle se caresse les lèvres… s'amuse avec le cordon de soie…
Enola se saisit du sien et le porte à sa joue. Oui, elle a compris l'angoisse de Cécily. Oui, elle va lui venir en aide.
A cette époque, l'éventail n'était pas qu'un simple accessoire de mode ou un instrument à vent. Si en Asie, il pouvait être une arme, un complément essentiel au théâtre, il était en Europe, au XVIIIème et au XIXème siècle, l'outil des coquettes. Leur maniement était un langage.
Soutenue par ses deux cerbères, Cecily est contrainte de partir. Mais avant, elle a juste le temps d'abandonner son éventail, un colifichet ordinaire en papier de soie rose. Est-il si insignifiant et commun qu'il prétend être ?

Enola s'apprête avec un réel plaisir à commencer sa quatrième enquête… sans savoir qu'elle va croiser la route de son frère Sherlock…
.
.
Quatrième tome de la série et je suis toujours conquise. Chaque épisode se lit avec plaisir et nous faisons des incursions dans l'Angleterre victorienne avec intelligence. le sujet de prédilection de l'auteur est bien la condition féminine. A travers les enquêtes d'Enola, nous abordons la triste position de la femme, qu'elle soit du peuple ou de l'aristocratie. La femme est un sujet, un élément, que la gente masculine dispose à sa convenance.
Avec Enola, on suit sa rébellion avec ravissement et lui apportons tout notre soutien, avec en prime quelques ovations… Même si elle s'immisce parfois dans les pires conjonctures, elle parvient avec courage et efficacité à s'en extirper, rendant ainsi hommage au sexe dit « faible », faisant la nique, aussi, au plus célèbre des détectives !
Si le suspense est un peu tiède, l'intrigue attendue, on ne se lasse pas de ses déguisements, son énergie, sa persévérance, et ses extravagances qui frôlent parfois la déraison !

Une série à conseiller.
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Il s'agit du quatrième opus des aventures d'Enola Holmes, qui n'est autre que la jeune soeur de Sherlock Holmes ! Agée de seulement quatorze ans, elle décide, à la disparition de sa mère dans le premier tome, de voler de ses propres ailes afin d'échapper à une existence conformiste toute tracée. D'ailleurs ENOLA est l'anagramme de ALONE, c'est donc seule qu'elle ouvre un cabinet, celui du « Docteur Ragostin, spécialiste en recherches – Toutes disparitions...

Dans le secret de l'éventail, Enola vient à nouveau en aide à Cecily Alistair, une jeune lady rencontrée dans le volume précédent. Cette dernière semble en mauvaise posture, prisonnière de deux harpies en attendant son prochain mariage. Or, elle ne laisse à Enola pour tout indice qu'un éventail rose festonné de plumes, dernière fanfreluche à la mode des réceptions victoriennes...

J'aime beaucoup cette série qui permet une immersion dans la société victorienne, de son raffinement comme de sa cruauté. Si je ne suis pas passionnée outre mesure par l'intrigue – notamment parce qu'en fervente admiratrice de son frère aîné Sherlock, je conçois difficilement qu'elle puisse lui glisser entre les doigts ! -, je me délecte en tout cas de cette promenade dans l'Angleterre du XIXème. Et de fait, on s'y croirait vraiment et on frissonne avec l'héroïne lorsqu'elle traverse de nuit des quartiers défavorisés déguisée en chiffonnière. A l'inverse, on découvre toutes les petits subtilités de la vie mondaine : recettes d'époque pour se faire un masque capillaire, le thé tout en rose, les derniers atours à la mode, le langage secret de l'éventail...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Je suis un peu gênée de le préciser, mais tout commença dans un édifice confidentiel alors inauguré depuis peu sur un trottoir d'Oxford Street. Vivement apprécié de la gent féminine fréquentant les boutiques de ce quartier huppé, c'était une commodité dont on ne parlait qu'à mots couverts, et jamais devant les messieurs : les premières toilettes publiques pour dames de Londres.
Accéder à cette superbe innovation - reconnaissance implicite que les dames bien nées ne passaient plus leurs journées à trois pas de leurs propres cabinets d'aisance - vous délestait d'un penny, mais c'était un penny bien placé, même s'il faut admettre que cette somme aurait pu assurer toute une journée de pain, de lait et d'éducation à un enfant des quartiers pauvres.
Ce montant, bien que modique,réservait l'établissement aux représentantes des classes aisées
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Ces deux vaillantes âmes se présentèrent bientôt devant moi, coiffées de la même charlotte blanche et arborant la même mine réservée sur leurs faces rondes un peu fripées. Employées depuis plusieurs mois par un Dr Ragostin qu'elles n'avaient encore jamais vu - même si il payait leurs gages rubis sur l'ongle -, elles devaient commencer à soupçonner que j'étais un peu plus qu'une simple secrétaire. (Mrs Fitzsimmons et Mrs Bailey)
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-Et que voulez-vous qu'elle fasse? rétorque le cadet, qui n'a pas coutume d'entendre ses dires se faire traiter de sornettes. Qu'elle se lance dans une carrière de recherche des disparus et d'arrestation des malfrats?

-Je n'exclus rien.

-Quoi? Vous la verriez s'établir dans le métier? Me faire concurrence? Sous l'irritation, l'humour pointe.
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Mais tout de même Enola... vous n'avez pas l'intention de rester vieille fille?" Cela de la part d'un célibataire endurci. " le monde est un endroit dangereux, Enola. Une femme a besoin d'un homme pour la protéger. " cela de la part de quelqu'un qui prenait appui sur mon épaule pour avancer à cloche-pied.
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-Ah! D'un seul coup, Florence Nightingale comprend tout. Vous l'avez menacée de pensionnat!

Sherlock Holmes lève vers elle un regard décontenancé, presque un regard de gamin qui n'y comprend plus rien. "Menacée? Mais quel...

-Dieu du cie! votre mère ne vous a donc rien appris? Encore que cette ignorance soit le lot de plus des neuf dixièmes du genre masculin. Les souffrances endurées par une jeune fille dans un pensionnat sont à peine moindres que celles qu'endure un criminel au pénitencier. Je veux parler là des douloureuses contraintes corporelles qui débouchent invariablement su des déformations, parfois la mort."

Bouche ouverte, le grand détective ne suit plus.
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