AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Sharon


Nancy Springer tisse des liens avec un précédent opus dans ce quatrième tome. En effet, nous retrouvons l'héroïne de la disparition de lady Alistair, encadrée par deux duègnes. Sa situation est malheureusement simple : déshonorée par son enlèvement, gauchère contrariée, Cecily n'est pas mariable, et son père s'est chargé de lui trouver un mari qui veuille bien d'elle, moyennant finance. Sa mère, lady Theodora est partie à la campagne avec sa vaste progéniture, elle tente d'empêcher ce mariage arrangé, ce qui est loin d'être facile dans cette société où le père avait toute puissance sur sa femme et sur sa progéniture.
Fort heureusement, Enola a pris confiance en elle lors de cette enquête. Elle s'aventure de nuit dans des quartiers éloignés, de son port d'attache, l'East End. Elle approfondit sa connaissance d'un monde de misère, qu'elle tente de soulager avec ses propres moyens.
L'éventail est un roman de contraste. D'un côté, les aristocrates sont très occupés à protéger leurs biens, à organiser des bals excentriques, dans le but de percer enfin dans le monde. de l'autre côté, les très pauvres trouvent dans le meilleur (ou le pire) des cas refuge dans les orphelinats, aux règles stricts. Avec encore plus de chance, elles seront embauchées comme bonnes dans une des splendides demeures… des aristocrates rencontrés ci-dessus.
Mycroft et Sherlock ont désormais des avis divergents sur l'avenir de leur petite soeur. Qui l'emportera ?
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (4)voir plus




{* *}