Des histoires des années 1920-1930, dans un village de pionniers l'Abitibi-Témiscamingue au Québec.
Okiko, c'est le nom de la rivière qui traverse le village. Un cours d'eau important, car on peut y faire flotter le bois, y construire un pont ou même s'y noyer.
Okiko, c'est le nom d'origine autochtone qui vient de Okikodasik Sibi, « la rivière du pin gris ». le village s'était d'abord appelé Okiko, comme la gare qui le desservait, mais on lui a préféré le nom de la Reine, nom d'un régiment français lors du siège de Québec en 1759.
L'auteur a choisi d'utiliser le terme « contes », même si ce n'est pas du tout le style « il était une fois ». Il s'agit plutôt d'anecdotes des débuts de son patelin, de racontars dont on a du mal à mesure la véracité, d'autant plus que des fantômes y interviennent quelques fois.
Une lecture intéressante pour qui s'intéresse à l'histoire locale et aux expressions populaires.
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