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Critique de loreleirocks


Mutt se laisse embarquer pour un séjour à la ville. Kate a, de manière surprenante, accepté une offre de sa grand-mère, Ekaterina Moonin Shugak, figure emblématique des organisations de défense des droits et de la culture des peuples premiers d'Alaska, et elle l'accompagnera à la convention de l'Alaska Federation of Natives d'Anchorage pour enquêter sur un vote d'attribution de terres à un organisme gouvernemental ou un autre.

Ce tome est l'un des plus intéressants de cette série par la richesse d'informations, intégrées de manière accessible par Dana Stabenow, sur les politiques liées au territoire de l'Alaska, entre organisations Natives locales, gouvernement régional, national et fédéral, pressions et intérêts financiers, abus d'influence et corruption, compagnies pétrolières et monopole d'exploitation.
À travers ces informations alarmantes, on entrevoit aussi les traditions des différents peuples premiers et la difficultés de survie de certaines traditions pour le moins essentielles, un mode de vie étroitement lié à la Nature.

Kate Shugak a depuis peu établi une sorte de trêve dans ses relations à sans grand-mère qui semble la pousser sans subtilité vers sa succession auprès du conseil natif local. Kate, qui n'a aucune intention de lui succéder, doit faire face à diverses situations où elle aperçoit l'importance et la qualité de l'investissement de sa grand-mère et se trouve elle-même mise en avant et animée d'une force similaire qu'elle ne comprend pas et qui l'effraie tant elle est naturelle.

Ce tome est ponctué d'histoires racontées sur le rythme et la forme spécifiques à la tradition culturelle de l'Alaska, des bijoux de simplicité masquant un but parfois complexe, parfois absurde et drôle. Et il se termine par une courte cérémonie d'adieu dans une danse traditionnelle particulièrement touchante... Une page se tourne et ne peut que se ruer vers la suite!
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