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Critique de Yvan_T
C'est en solo qu'Eric Stalner met fin à cette saga familiale d'espionnage sur fond de révolution industrielle dans cette France du XIXe siècle.
Graphiquement, ce quatrième tome souffre tout de même du départ de Jean-Marc Stalner (co-auteur sur les 3 premiers tomes), avec quelques planches moins réussies et quelques défauts, surtout au niveau des mains.
Au niveau du scénario, cette conclusion souffre du manque d'épaisseur des personnages. J'ai l'impression que les auteurs, ayant privilégié le mystère absolu sur les agissements des protagonistes afin de ne rien dévoiler concernant l'intrigue, ont un peu oublié de développer leurs personnages en profondeur, afin de donner plus de crédibilité à leurs agissements.
Finalement, après avoir fait courir ses protagonistes derrière une mystérieuse lettre pendant trois tomes, sans nous dévoiler le contenu de cette lettre et ne dévoilant quasi rien sur les intentions des personnages, Eric Stalner réunit ses personnages principaux dans un endroit isolé pour le bouquet final (plutôt classique).
Malheureusement, la mèche du feu d'artifice semble un peu mouillée, rien n'explose à part notre frustration, et, à force de créer et briser des liens entre les personnages sans développer ceux-ci en profondeur, leurs actions finissent par manquer de crédibilité.
Quant à la dimension nationale, qu'essayent de donner les auteurs à l'intrigue, elle est introduite de manière un peu artificielle et finit par souffrir du même manque de crédibilité que le reste.
Néanmoins, au final, cette série est agréable à lire, on ne s'ennuie pas un instant, le dessin est beau et très réaliste et le tout finit par un clin d'oeil à l'autre série dans l'univers de Cazenac. Tout comme "Fabien M" et "Eastern", "Le Fer et le Feu" se retrouve ainsi habilement relié à "La Croix de Cazenac".
Graphiquement, ce quatrième tome souffre tout de même du départ de Jean-Marc Stalner (co-auteur sur les 3 premiers tomes), avec quelques planches moins réussies et quelques défauts, surtout au niveau des mains.
Au niveau du scénario, cette conclusion souffre du manque d'épaisseur des personnages. J'ai l'impression que les auteurs, ayant privilégié le mystère absolu sur les agissements des protagonistes afin de ne rien dévoiler concernant l'intrigue, ont un peu oublié de développer leurs personnages en profondeur, afin de donner plus de crédibilité à leurs agissements.
Finalement, après avoir fait courir ses protagonistes derrière une mystérieuse lettre pendant trois tomes, sans nous dévoiler le contenu de cette lettre et ne dévoilant quasi rien sur les intentions des personnages, Eric Stalner réunit ses personnages principaux dans un endroit isolé pour le bouquet final (plutôt classique).
Malheureusement, la mèche du feu d'artifice semble un peu mouillée, rien n'explose à part notre frustration, et, à force de créer et briser des liens entre les personnages sans développer ceux-ci en profondeur, leurs actions finissent par manquer de crédibilité.
Quant à la dimension nationale, qu'essayent de donner les auteurs à l'intrigue, elle est introduite de manière un peu artificielle et finit par souffrir du même manque de crédibilité que le reste.
Néanmoins, au final, cette série est agréable à lire, on ne s'ennuie pas un instant, le dessin est beau et très réaliste et le tout finit par un clin d'oeil à l'autre série dans l'univers de Cazenac. Tout comme "Fabien M" et "Eastern", "Le Fer et le Feu" se retrouve ainsi habilement relié à "La Croix de Cazenac".
