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Critique de Nadael


Mae se réveille un matin dans un appartement vide. Peter n'y est pas. N'y est plus. Et jamais ne reviendra. Celui qu'elle allait épouser est un escroc. Un arnaqueur. Recherché par la police. Mae n'a rien vu venir. Esseulée, sidérée, elle quitte New York et rentre chez elle. Sur les rives du Saint-Laurent, là où tout a commencé. Retrouver cette eau si changeante, tour à tour bienveillante et cruelle, joueuse et sombre, chaleureuse et froide, revoir les paysages de son enfance, (r)attraper ses souvenirs, et surtout serrer fort dans ses bras ses grands-parents adorés Lily et George qui l'ont élevée dans l'auberge familiale. Une « photographie » en demi-teinte pourtant puisqu'à six ans, Mae perd ses parents dans un accident de bateau. Fille unique, elle grandira tout de même avec un garçon de son âge, Gabe, « adopté » par Lily et George, le protégeant ainsi de la violence d'un père alcoolique. Au fil des ans, l'amitié glisse naturellement vers un amour sincère. Un amour rompu brutalement par le départ précipité et inexpliqué de Gabe…
Un roman délicat et enveloppant d'une reconstruction personnelle et familiale, d'un retour aux racines. L'histoire d'une filiation et de ses zones d'ombres. Et l'eau comme métaphore ; celle du fleuve belle miroitante, stagnante trouble, celle des larmes enfouies, celle, perpétuelle, du temps qui passe , celle qui submerge, qui lave, qui vivifie… Puis l'eau qui tombe, chérie par Virginia, la mère de Mae, qui avait écrit, enfant, une liste de « choses à faire un jour de pluie » pour les clients de l'auberge.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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