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Critique de Luniver
Après avoir vécu les affres de la première guerre mondiale, Tom trouve enfin un peu de sérénité en acceptant un poste de gardien de phare sur une île australienne. Il ne restera pas seul très longtemps, puisque sur le chemin, il rencontre et épouse une femme du coin.
Leur vie pourrait être un modèle de bonheur, si les fausses couches à répétition ne venaient pas miner le moral du couple. Mais quand un jour, une barque s'échoue sur l'île avec comme seul survivant un nourrisson, l'avenir s'éclaircit : le couple taira le naufrage et élèvera l'enfant comme le sien. Après tout, avec des visites de l'extérieur tous les six mois, personne ne pourra découvrir la vérité, et il est inutile de compliquer les choses en contactant les forces de l'ordre.
« Une vie entre deux océans » commence comme une gentille petite histoire, qui ne va pas bouleverser votre univers, mais qui vous fait passer un excellent moment. On est cependant loin du roman à l'eau de rose, puisque, on s'en doute, l'enfant trouvé n'était pas orphelin. Se pose alors une douloureuse question au lecteur : qui a le « droit » d'élever un enfant ? Quand un prétendant au poste de parent ne s'en occupe pas, ou s'en occupe mal, le choix est vite fait. Mais quand toutes les parties font de leur mieux pour élever l'enfant avec amour, la décision est nettement plus délicate. D'autant que l'auteur nous a fait apprécié au début du roman les « kidnappeurs » à qui devait échoir naturellement le mauvais rôle.
Roman surprenant, qui prend de l'épaisseur à mesure que l'intrigue avance. Alors que l'on se pensait douillettement installé dans l'histoire, elle nous force à nous interroger sur des sujets plus graves qu'on ne l'aurait soupçonné à la base.
Leur vie pourrait être un modèle de bonheur, si les fausses couches à répétition ne venaient pas miner le moral du couple. Mais quand un jour, une barque s'échoue sur l'île avec comme seul survivant un nourrisson, l'avenir s'éclaircit : le couple taira le naufrage et élèvera l'enfant comme le sien. Après tout, avec des visites de l'extérieur tous les six mois, personne ne pourra découvrir la vérité, et il est inutile de compliquer les choses en contactant les forces de l'ordre.
« Une vie entre deux océans » commence comme une gentille petite histoire, qui ne va pas bouleverser votre univers, mais qui vous fait passer un excellent moment. On est cependant loin du roman à l'eau de rose, puisque, on s'en doute, l'enfant trouvé n'était pas orphelin. Se pose alors une douloureuse question au lecteur : qui a le « droit » d'élever un enfant ? Quand un prétendant au poste de parent ne s'en occupe pas, ou s'en occupe mal, le choix est vite fait. Mais quand toutes les parties font de leur mieux pour élever l'enfant avec amour, la décision est nettement plus délicate. D'autant que l'auteur nous a fait apprécié au début du roman les « kidnappeurs » à qui devait échoir naturellement le mauvais rôle.
Roman surprenant, qui prend de l'épaisseur à mesure que l'intrigue avance. Alors que l'on se pensait douillettement installé dans l'histoire, elle nous force à nous interroger sur des sujets plus graves qu'on ne l'aurait soupçonné à la base.
