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Critique de belette2911


"Autopsie d'un viol", c'est l'histoire d'un mec qui rentre chez lui, de mauvais poil, se sert un verre et appelle sa femme, qui ne lui répond pas, ce qui le fait soupirer... Jusqu'à ce qu'il retrouve sa femme dans leur chambre conjugale, couchée sur leur lit tout aussi conjugal, la robe troussée et avec une ressemblance parfaite avec un cadavre.

Normal, elle est morte, Babs (bien que je ne lui ai pas pris son pouls) et au moment où son Georges se rend compte qu'il est veuf, "BANG, BANG"(he shot me down, Bang bang, I hit the ground), un homme caché dans la pièce lui tire dessus !

Là juste le temps de faire le 911 pour appeler la flicaille avant de perdre connaissance, le Georges.

Le constat du shériff ? Il fait peur : Babs a bien été violée et a été tuée. George, son époux, est blessé.

Il n'est jamais facile d'enquêter sur une affaire de viol, le shérif O'Hara et son fils Dublin, flic lui aussi, auraient dû le savoir mieux que personne.

Oui mais voilà, si papa shérif est plus sobre qu'un moineau le matin, l'après-midi, il écluse à tout va ! Shérif O'Hara le matin, mister O'Boira le soir.

Ma foi, cela a dû avoir une incidence sur ses neurones (à cette époque là, impossible de se ruiner le cerveau en se tapant l'intégrale de Secret Story ou des Anges de la Téléréalité) parce que la plupart du temps, dès midi passé, il devient un crétin fini.

L'agresseur n'est pas un étranger, ça, ils l'ont bien compris et le shérif tombe sur le paletot d'Harry Bones, le simplet du bled dont le passe-temps favori est de regarder - en cachette - les filles qui ôtent leurs vêtements dans leur chambre, se croyant à l'abri des regards, alors que notre voyeur n'en rate pas une miette, perché dans son sycomore. L'histoire ne nous dit pas s'il se tenait à deux mains ou pas...

Le shérif O'Hara est tout fou d'avoir sous la main LE coupable idéal et en plus, il avoue. What'else ? Ce n'est pas ce scribouillard de pisse-copie de journaleux qui va lui dicter comment enquêter, tout de même.

Mais voilà qu'un deuxième homme revendique le crime...

Ce n'est pas pour simplifier l'enquête... Alors, pour peu qu'un troisième homme, tout à coup, se livre à la justice... Un homme qui a aimé Babs, en plus !

Le shérif y perd, non pas son latin, mais sa bouteille de tord-boyaux.

Le résumé est malheureusement plus intéressant que le contenu du livre, qui, bien qu'il m'ait surpris à la fin, manque d'épaisseur, tout comme les personnages. le journaliste avait l'air de sortir du lot, mais bon, no comment.

Aucun frisson, pire, de l'ennui même avec le déroulement du procès.

Si ce livre avait été un personnage d'Astérix, il se nommerait "Soporifix".

Son mérite (oui, il y en a un), est de ne posséder que 150 pages, ce qui vous évite de bailler trop souvent durant la lecture et vous incite à persévérer pour enfin savoir qui, de tous ces couillons, a tué Babs et tiré sur son mari.

Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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