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Critique de ibon


Ou le culte de la fraternité. le roman est résumé dès la première page et fait d'ailleurs référence aux légendes arthuriennes. Sauf que de quête du Saint Graal, il n'y en a point, il s'agit plutôt, pour Danny et ses amis, de chercher le galon de vin quotidien quand on n'a pas un dollar le matin. Ce qui fait l'objet d'un comique de répétition dans tout le roman.
Le début: Tortilla Flat se trouve sur les pentes de Monterey, en Californie. C'est là que vivent les pauvres, métis indiens-mexicains. Juste après la 1ère guerre mondiale, un groupe de ces paisanos, dont certains ont fait la guerre, se retrouve chez Danny qui vient d'hériter de deux maisons! Une histoire d'amitié naît entre ces hommes tous de basse condition mais qui ne s'en émeuvent pas tant car la vraie richesse semble être ailleurs.
La simplicité du style d'écriture et les situations répétitives en font un roman facile à lire, au premier degré. Il y a quand quelques sujets abordés qui détonnent dans l'Amérique capitaliste, sur l'argent et la propriété.
Se retrouver autour de Danny, les fait devenir meilleurs, altruistes. Pourtant, boire des galons de vin et cuver jusque dans l'après-midi semblent interroger peut-être le lecteur: comment évoluer dans un milieu stagnant?
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