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Critique de franksinatra


Au lendemain de la première guerre mondiale, dans la vallée de la Salinas en Californie, Danny, un paisano démobilisé, est de retour à Monterey, plus précisément dans le quartier de Tortilla Flat sur la colline qui domine l'océan où son grand -père lui a légué deux maisons de bois branlant. Lui qui a toujours vécu en dormant à la belle étoile et dans le dénuement le plus complet se retrouve donc quand même propriétaire.
Son coeur généreux le pousse à aider ses amis en les hébergeant dans l'une des deux maisons, jusqu'à ce qu'elle brûle, puis avec lui dans la maison restante. Leur activité principale consiste à se chauffer les orteils au soleil sur la véranda et à trouver comment se procurer les galons de vin qui les maintiennent dans une douce ivresse permanente.
Au fil des jours, Danny, Pilon, Pablo, Big Joe Portagee, Jesus-Maria Corcoran et le pirate avec ses cinq chiens vivent des aventures humaines en compagnie des habitants de Tortilla Flat, avec qui ils partagent tout, amour, nourriture et vin, peines et joies jusqu'à ce que cette nouvelle vie plus confortable ne pèse à Danny qui aspire alors à retrouver sa liberté passée.

Nous retrouvons le Prix Nobel de Littérature 1962 qui situe un fois de plus la trame de son roman à Monterey pour décrire la vie de bohème de Danny et de ses compagnons paisanos pour célébrer sa région natale et ses habitants .
A travers les aventures picaresques de Danny et ses amis qui n'aiment rien tant que partager un gallon de vin, le lecteur découvre toute l'humanité de ces hommes qui cherchent systématiquement à soulager la détresse des habitants de Tortilla Flat. Tout ce qu'il leur arrive donne prétexte à philosopher pour tirer une morale des aventures qu'ils partagent, qu'elles aient trait aux poules d'une voisine, à un trésor enfoui, à un aspirateur électrique ou aux amours des uns et des autres.
Avec un humour plus appuyé que dans d'autres oeuvres mais jamais moqueur, "Tortilla Flat", qui date de 1935, reste un hommage à un mode vie aujourd'hui révolu et surtout à cette population pauvre, généreuse et compatissante de Californie que Steinbeck sait rendre attachante et vivante, et qui possède le talent original d'être heureuse tout en vivant une existence difficile, du moins de notre point de vue de sur-consommateur toujours avide de plus et de plus vite.
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