L'ensemble du livre, de l'histoire, la rédaction sont très bien. L'auteur nous présente le point de vue de chaque personnage y compris les victimes et c'est très émouvant. Les sentiments y sont très bien rédigés pour toucher le lecteur. La présentation des deux enquêteurs est un peu longue mais compréhensible, ce sont de nouveaux personnages avec un passif assez chargé. La rencontre aussi entre les deux se fait attendre très longtemps et c'est dommage car il n'y a pas de suspense, juste du trépignement d'impatience. Le déroulé de l'enquête est bien comme pour tous les livres de cette autrice. Enfin le point final est presque trop rapide par rapport au reste de l'histoire qui traine en longueur. On aurait aimé en savoir un peu plus sur la mentalité du tueur et son point de vue, ainsi qu'avoir plus de nouvelles (après la découverte du meurtrier) sur les autres personnages auxquels on s'est clairement attaché. Enfin un détail très important a littéralement disparu des explications finales....quelque chose en rapport aux vêtements....cela démontre que la fin a été bâclée alors que tout le reste a été très soigné.
Daniel s'arrête au bord du lit, le regard sur sa fille. Son amour pour Alice a ouvert en son cœur un espace dont il ignorait l'existence. Quand il touche ses doigts minuscules, quelque chose se passe. Il devient un autre, un homme qui pourrait traverser le feu pour son enfant.
Hanna aime sa grande sœur mais a du mal à la supporter. Lydia est un rappel permanent des attentes de leurs parents - qu'Hanna ne pourra jamais satisfaire.
En Suède, il est de bon ton de faire profil bas, de ne pas faire étalage de son argent et de ses biens.
La plupart des adolescents portés disparus se sont juste incrustés chez un copain. À cet âge, on ne réfléchit pas, on contrôle mal ses pulsions, le cerveau n'a pas fini de se développer. La capacité à mesurer les conséquences de ses actes est défaillante à tous les niveaux.
Il y a quelque chose de provocant dans la répartition des sexes et des âges au sein de Fjäll-städ, mais c'est le cas dans beaucoup d'entreprises suédoises. Les femmes font le boulot tandis que les hommes occupent les postes de direction et prennent les décisions.
La plupart des gens ne comprennent pas à quel point on frôle la mort en sortant par grand froid sans vêtements adaptés. Daniel a vu des inconscients en chaussures basses ou talons hauts entreprendre de rentrer chez eux en pleine nuit, même à plus de dix kilomètres, et partir parfois dans la mauvaise direction.
Il n'a rencontré Hanna qu'une seule fois, mais il sait reconnaître une bonne policière. C'est en fait pour lui un réel souci de ne pas avoir de femme dans l'équipe. L'expérience lui a appris que les femmes ont une autre façon de voir les choses, qu'elles se concentrent sur d'autres questions. Les équipes mixtes travaillent tout simplement mieux.
Comment réussira- t-il à protéger sa fille quand elle grandira ? Plus que la plupart des gens, il est conscient de tout ce qui peut arriver à une jeune fille. Le malheur ne fait pas d'exception pour les enfants de policiers.
En Suède, il est de bon ton de faire profil bas, de ne pas faire étalage de son argent et de ses biens, mais ici Lydia et Richard ont fait tout le contraire.