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Critique de HuguetteM


Tout au long de ce récit, c'est sous forme de thérapie qu'Annie va nous raconter comment elle a survécu à une année d'enfer tyrannique sous l'emprise d'un inconnu sadique et sociopathe, un tueur particulièrement rusé. Cependant, les aléas de l'existence ne s'effacent pas d'un coup de gomme. Après sa libération, les fantômes et les angoisses continuent de la hanter et les séances chez la psychologue constituent la seule fenêtre ouverte sur les mésaventures vécues par cette jeune héroïne.

Avant, pendant et après l'année de sa séquestration, Annie confesse à son thérapeute son passé tumultueux se rapportant à sa famille, ses sentiments, ses espoirs ou son mal-être qu'elle conserve de sa période de captivité, les manipulations mentales et les servitudes imposées par son bourreau, sans jamais comprendre pourquoi elle vivait un tel enfer.

Dans ce thriller psychologique, Chevy Stevens accorde une place prépondérante à la famille. "Séquestrée" met en scène une famille recomposée, des tensions et jalousies entre soeurs et cousines, des rapports mère/fille parfois exécrables.

Vu la gravité de la situation, un sujet un peu trop survolé et traité de manière un peu superficielle ; du coup je n'ai ressenti que très peu d'émotions pour le calvaire enduré par la protagoniste. A souligner également, son tempérament peu attachant et un peu incohérent face au traumatisme vécu. Autre curiosité, toutes les séances chez la psychologue, tellement douée d'une grande écoute, n'ouvre aucun dialogue avec la victime…

L'intrigue est intéressante mais manque d'une intensité dramatique. Néanmoins un style assez fluide mais d'un rythme parfois surchargé par une narration qui présente quelques longueurs.

Un dénouement inattendu qui nous révèle l'inconcevable vérité des plus sordides sur l'inconscience des conduites, de la gravité des actes…

«Les gens passent leur temps à faire souffrir ceux qu'ils aiment. La nature humaine possède des ressources de malfaisances inépuisables. »
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