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Critique de gill


Ce recueil est composé de trois nouvelles, écrites par Stevenson, sur les îles de Samoa, au crépuscule de sa vie. Celui que les indigènes surnommaient "Tusitala" - le conteur d'histoires - est, en effet, terrassé, en 1894, par une crise d'apoplexie à l'âge de 44 ans.
Il laisse derrière lui, plusieurs romans, de nombreuses nouvelles et quelques chefs-d'oeuvre.
Le dernier texte de ce recueil en fait partie. "L'île aux voix" est en effet une transposition, déjà utilisée par HG Wells dans "Un étrange phénomène", du principe des univers parallèles.
Le sorcier Kalamaké et son gendre évoluent, en même temps, sur deux plans distincts d'une même île hantée ; dans l'un les coquillages qu'ils ramassent se transforment en dollars tandis que dans l'autre ils restent de vulgaires coquillages...
Presque un roman "La côte à Falesa" est une nouvelle plus grave que les deux autres. Stevenson y dénonce la duperie qu'il existe dans les rapports entre colonisateurs et colonisés. D'abord intitulé "Les grands bois d'Ulufanua", ce récit, raconté à la première personne, conte les péripéties de Mr Wiltshire, aventurier sur les îles.
Le dernier texte, "La bouteille endiablée", que Stevenson estimait le plus réussi, est quand à lui, inspiré d'un vieux mélodrame et constituait, à l'origine, la pièce maîtresse du recueil.
Ces trois textes forment, en somme, un ouvrage passionnant.

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