AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Gaoulette


Mon premier coup de gueule va à la maison Bayard et cette couverture ringarde qui ne fait pas honneur à ce magnifique roman jeunesse. Je parlerais même de littérature journalistique et engageante.
J'ai acheté ce roman car j'étais intriguée par la phrase d'accroche «3 filles 3 destins 1 téléphone portable » et le titre Blue Gold dont ne comprenais rien. Je m'attendais à une relation épistolaire par portable.
Que nenni…. Ce sont bien 3 filles, Fiona la canadienne, Sylvie la congolaise et Laiping la chinoise et leur rapport avec le téléphone portable. Et bien croyais moi, Elisabeth Stewart ne mâche pas ses mots et va vous faire culpabiliser.
Je me suis retrouvée avec une dénonciation des conditions de travails, de la guerre, du harcèlement tout cela pour un satané portable. L'auteur nous explique le long chemin du minerais jusqu'à ce qu'il sorte du magasin…. Vous comprendrez qu'à ce moment-là le titre évocateur de l'auteur.
Blue gold il faut le traduire et le chercher dans son portable… Blue gold ce que vous utilisez pour téléphoner, faire de selfie, jouer à candy crush ou aller sur internet…
Elisabeth Stewart connu et récompensée outre atlantique fait fort avec son dernier roman paru en VO. Pour nous ce sera son premier et je trouve dommage que le marketing Bayard n'ait pas gardé la couverture d'origine plus parlante à mon gout. Avec cette image girly on est loin de l'histoire réaliste de ces jeunes filles. Peut-être ce choix n'a pas apporté le succès tant mérité de ce roman jeunesse. Et ce serait dommage que ses parutions s'arrêtent comme cela.
Alors pour les amateurs de roman jeunesse, lisez le. Je le rentrerai même dans roman intergénérationnel. Pourquoi, car nous aussi, adultes, nous sommes accro à ce petit objet dont on ne se passerait pas. C'est bien nous qui offrons ces petits joujoux. Enfant ou adulte on s'est sort grandi après cette lecture engageante politique. Elle nous pousse consommateur à ouvrir l'oeil et penser aux pays pauvres qui satisfont nos moindres envies.
Par contre j'ai une petite tique à remonter. le destin de Laiping a été abandonné dans le roman d'Elisabeth Stewart. Certes elle ne pouvait pas remettre un happy end à cette jeune fille et que Fiona lui donne une petite lueur d'espoir mais je l'ai sentie laissée pour compte. Mais comme nous l'écrit l'auteur dans le postface, tout reste à faire en Chine.
Donc une superbe découverte et j'espère que d'autres romans sortiront en version française car je signe et valide cette auteure.
Commenter  J’apprécie          91



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}