Citations sur Les aventuriers du très très loin, Tome 3 : Hugo Lachance (11)
- L'histoire n'est pas terminée, dit-il d'une voix tremblante d'émotion. Et nous avons toute la nuit pour lui donner une fin heureuse.
- Il était une fois..., commença-t-il.
Un ronronnement de plaisir s'éleva parmi les petits hommes des neiges. Hugo s'assit lui aussi. L'histoire parlait du vent du nord et de sa file la princesse des glaces. Un jeune éleveur de rennes tomba amoureux d'elle et fit fondre son cœur de glace. le vent du Nord, mécontent souffla et envoya le jeune éleveur de rennes loin de chez lui...
Hugo sentit une boule lui obstruer la gorge et ses yeux le piquer. Il connaissait cette histoire.
Les moutons-nuages, pour ceux qui l'ignorent, sont tout petits. En fait, ils ne sont pas plus gros qu'un cochon d'Inde. A part ça, ils ressemblent à n'importe quel autre mouton. Leur laine est épaisse et duveteuse et ils se nourrissent de l'herbe bleue des hauteurs de Randou Kush. On les appelle les moutons-nuages parce que, de loin, ils ressemblent à de petits nuages sur un ciel d'herbe bleue.
Le "compas du cœur" d'Edouard (conçu avec un peu de sorcellerie mécanique) avait beaucoup amélioré la boite. Il pouvait vous guider aux quatre coins du monde sans que vous ayez à consulter une carte ou un plan. Mais le plus magique dans tout ça, c'est qu'il pouvait vous ramener à la maison, au lieu où, comme chacun le sait, reste toujours votre cœur.
Les enfants, pour ceux qui l'ignorent, peuvent être cruels, et les enfants de riches qui ont de belles bicyclettes peuvent être encore plus cruels que les autres. Bien souvent, à la fin de ses livraisons, Arthur Paillette pédalait vers le square des Lucioles en se sentant stupide, nul et débile.
L'éclairage venait d'une grande verrière, sur le toit. A travers cette verrière; le soleil couchant déversait sa splendide lumière dorée. Juste en dessous, une espèce de petite cabane était suspendue dans les airs.
- Nous trouvons tous ces objets absolument fascinants, reprit-elle pensivement. Certains d'entre eux perdus en mer parcourent de longues distances, d'autres restent là où lis ont coulé, d'autres encore...
Elle s'interrompit et regarda Hugo à travers ses grandes lunettes aux verres verts.
- ... d'autres encore reviennent là d'où ils viennent.
Il était allongé au beau milieu d'un énorme lit de fer, la tête appuyée sur un oreiller moelleux. Au-dessus de lui, s'élevait presque jusqu'au plafond le ciel du lit, ciselé, tarabiscoté, sculpté de fruits ouvragés et de feuilles finement alambiquées. Les rayons du soleil passaient à travers les interstices des volets et éclairaient les volutes du métal.
Ceux qui croient que les sirènes passent tout leur temps au fond des océans, vivent dans des palais de corail et sont servies par des poissons multicolores, se trompent.
Un gros ballon de soie tomba gracieusement du ciel et se posa sur une branche brisée. Puis, l'arbre frissonna et un petit paquet se décrocha de ses branches pour tomber au sol dans un nuage de feuilles et de lucioles.
Arrivé à destination, le paquet oscilla un instant, puis s'ouvrit comme une rose qui éclot. Au milieu d'une couverture, un petit garçon était recroquevillé sur lui-même.