Je continue ma relecture de la saga littéraire « Chair de poule » avec le numéro 2 dans les éditions françaises (c'est le septième de la série aux États-Unis) à savoir « La nuit des pantins ». Celui-ci fait parti de ceux que j'avais lu gamin et j'en gardais un bon souvenir.
Des années plus tard, je le trouve toujours aussi efficace. Bien sûr, niveau horreur, on s'adresse à un jeune public mais si certains tomes peuvent se découvrir (à mes yeux en tout cas) avant les dix ans préconisés (comme « La malédiction de la momie » que j'ai relu il y a peu), pour cette histoire de pantins, je trouve que ce n'est pas plus mal de ne pas le faire découvrir trop jeunes à nos chers bambins.
C'est sans doute l'effet poupée possédée qui a toujours eu un petit côté angoissant mais cette intrigue de
R.L. Stine fait parti à mes yeux de celle où l'épouvante pour les plus jeunes est la plus présente. Si il n'est pas étonnant de voir que la série a surfé un peu sur ce récit, il n'est pas surprenant non plus que cet épisode n'ait jamais été adapté pour la série télévisé car même gentillet, on y retrouve quand même certains codes qui ont toute leur place dans des classiques du cinéma d'horreur.
Passé ce détail, j'ai trouvé cette histoire plaisante. J'ai bien aimé la façon dont
R.L. Stine sème le doute au lecteur. Est-ce Lucy qui perd la boule ? Caro qui fait une mauvaise blague ? le terrifiant Monsieur Wood vie t-il réellement tel un Chucky ? Pendant un long moment l'auteur s'amuse à pousser des portes et à nous emmener dans différentes directions faisant en sorte que la tension reste constante et le rythme soutenu. Bref, pour ma part, « La nuit des pantins » est un excellent tome pour la série « Chair de poule » et prouve qu'il peut y avoir de très bon texte pour la jeunesse même dans le domaine de l'épouvante.