>
Critique de LoupAlunettes
: Nous avons encore en tête le premier volume de la trilogie Bartiméus, " L'amulette de Samarcande", marquant la rencontre du jeune apprenti magicien Nathaniel et Bartiméus le djinn.
Nathaniel n'avait que 12 ans, il était un peu timoré mais beaucoup plus frondeur que supposé, plus doué que son propre maitre de l'époque aurait pu le soupçonner.
Avant de vous engager sur ce volume, il vaudra mieux passer par le second "L'oeil du Golem", ceci vous permettant mieux de suivre l'ascension de Nathaniel dans sa société magique.
Parfois, on fait avec ce que l'on a, c'est donc courageusement que nous passerons au troisième volume disponible entre nos mains et des choses se seront évidemment passées.
" La porte de Ptolémée".
Bartiméus est toujours esclave magique de Nathaniel car ce dernier a de plus grands projets et il a besoin de lui.
Attention, il n'y a plus de Nat' car un magicien dont on connait le nom est vulnérable à la magie d'adversaires, c'est à présent James Mandrake.
Ça a du panache.
Mandrake a à présent 17 ans, il est au Ministère de la magie de l'Empire en tant que ministre de l'information.
Pour saisir la portée de ce poste, il faudra aux lecteurs prendre de la hauteur sur cette drôle de société qui mèle les citoyens normaux( les plèbéiens) et les magiciens. Seuls les enfants pouront de façon indiscrète voir djinns et démons, la réalité de leur société donc mais tous sauront où se trouvent le poids du pouvoir.
Nous ne parlerons pas d'état ici mais d'empire. L'Angleterre magique colonisera l'Europe et l'Amérique, le gouvernement devra faire face à des guerres d'indépendance mais aussi à des soulèvements civils. Comment peut-on se défendre et contester la magie si l'on ne la maitrise pas?
Le gouvernement fera des pieds et des mains pour maintenir l'unité de l'empire à coup de magiciens, de trolls er de djinns pour préserver une "paix" très ironique.
Et Bartiméus?
Bien entendu le temps aura passer et le djinn Bartiméus, fonctionnaire-esclave impérial, qui aura pourtant vécu des milliers d'années, se languira encore de ne pas être libérer du charme qui le maintient près de Mandrake pour jouir d'une liberté insolente. Non, Bartiméus continuera de servir les desseins d'un Mandrake qui aura bien changé, plus sûr de lui, arrogant, riche et qui malheureusement n'aura confiance en personne.
La maitrise de sorts toujours plus puissants rendra paranoïaque.
Ministre de l'Information, qu'est-ce donc?
C'est de la sûreté intérieure qui combattra les forces magiques anarchiques et s'assurera du l'ordre.
Mandrake est maître de la propagande, des communications officielles qui transitent vers le public plèbéien et le reste de l'Empire, c'est un peu la CIA de sa société, vérifiant les rumeurs aussi, en cheville avec les services de police.
Depuis le tome un, les strates administratives et politiques fourmillent de personnels en quête de liberté ou d'ambitieux, prèts à supplanter le régime magique actuel ou à le faire disparaitre.
Nous progresserons dans cette intention sur les trois tomes avec la maitrise de l'art magique qui fera tourner des têtes. Beaucoup de têtes.
Nous nous attendrons encore à ce que Bartiméus, tout en remplissant sa nouvelle mission, tentera de trouver un moyen pour s'échapper. Cela va de soi.
Mais comme d'habitude, partira t-il sans se retourner, laissant Nathaniel sans défenses magiques majeures?
Bartiméus continuera de nous faire rire, se confiant à nous d'une manière décontractée, se pleignant, geignant comme dans un journal intime et envoyant de temps à autres quelques vacheries dont il a le secret. Il mettra encore du piquant, injectant un peu de légereté dans des péripéties ensorcelées dangereuses.
Ses récits en promettent toujours avec son caractère. Même doué par accident d'un bon fond, Bartiméus d'Uruk se plaira à se montrer immoral et fourbe car c'est ça la belle vie d'un djinn qui a la classe.
Comme pour son prequel " L'anneau de Salomon" avec Le Roi Salomon et la Reine de Saba eux-mêmes, l'auteur Jonathan Stroud fera croiser le destin paresseux de Bartimeus avec des personnages marquants, illustres de l'histoire de l'humanité, cette fois il s'agira du philosophe et mathématicien grec Ptolemée. Nous serons de temps à autres des chapitres dans le passé de cet univers, en Egypte et de nouveau Bartiméus jouera le rôle de bras droit sur une aide magique inédite pour les sources historiques.
Ptolemée s'interessera au monde des djinns et consignera tout.
Ce volume sera récupéré à l'époque de Mandrake. Mais dans d'autres mains.
À l'ère du présent où les magiciens sont au pouvoir en Angleterre, en Amérique et en Europe, quelle nouvelle ressource ce livre pourrait-il fournir à son détenteur?
Jonathan Stroud fera preuve encore d'originalité, si avec l'univers de son "Agence Lockwood and Co" c'était les enfants qui étaient employés à la sale besogne, agents fonctionnaires d'état chasseurs de fantômes, ici la trilogie de Bartiméus offrira le pendant de la détention de l'arme nucléaire entre les nations avec la pratique de la magie et l'emploi de djinns esclaves pour leurs opérations de terrain. Celui qui offrira la liberté au djinns ne détruirait-il pas cet avantage des uns sur les autres?
Les nouveaux gouvernements internationaux sont-ils tenus par des fonctionnaires vertueux?
C'est là qu'intervient un personnage que nous ne connaitrons pas sans avoir lu le tome 2: Kitty, une plèbéienne, une activiste anti gouvernement magique, représentante des droits de la Plèbe ( le citoyen ordinaire sans pouvoirs) et le point faible de Nathaniel.
Kitty semble avoir d'étranges bons rapports avec Bartiméus.
Pourrait-elle négocier sa liberté?
On aime, évidemment.
Nathaniel n'avait que 12 ans, il était un peu timoré mais beaucoup plus frondeur que supposé, plus doué que son propre maitre de l'époque aurait pu le soupçonner.
Avant de vous engager sur ce volume, il vaudra mieux passer par le second "L'oeil du Golem", ceci vous permettant mieux de suivre l'ascension de Nathaniel dans sa société magique.
Parfois, on fait avec ce que l'on a, c'est donc courageusement que nous passerons au troisième volume disponible entre nos mains et des choses se seront évidemment passées.
" La porte de Ptolémée".
Bartiméus est toujours esclave magique de Nathaniel car ce dernier a de plus grands projets et il a besoin de lui.
Attention, il n'y a plus de Nat' car un magicien dont on connait le nom est vulnérable à la magie d'adversaires, c'est à présent James Mandrake.
Ça a du panache.
Mandrake a à présent 17 ans, il est au Ministère de la magie de l'Empire en tant que ministre de l'information.
Pour saisir la portée de ce poste, il faudra aux lecteurs prendre de la hauteur sur cette drôle de société qui mèle les citoyens normaux( les plèbéiens) et les magiciens. Seuls les enfants pouront de façon indiscrète voir djinns et démons, la réalité de leur société donc mais tous sauront où se trouvent le poids du pouvoir.
Nous ne parlerons pas d'état ici mais d'empire. L'Angleterre magique colonisera l'Europe et l'Amérique, le gouvernement devra faire face à des guerres d'indépendance mais aussi à des soulèvements civils. Comment peut-on se défendre et contester la magie si l'on ne la maitrise pas?
Le gouvernement fera des pieds et des mains pour maintenir l'unité de l'empire à coup de magiciens, de trolls er de djinns pour préserver une "paix" très ironique.
Et Bartiméus?
Bien entendu le temps aura passer et le djinn Bartiméus, fonctionnaire-esclave impérial, qui aura pourtant vécu des milliers d'années, se languira encore de ne pas être libérer du charme qui le maintient près de Mandrake pour jouir d'une liberté insolente. Non, Bartiméus continuera de servir les desseins d'un Mandrake qui aura bien changé, plus sûr de lui, arrogant, riche et qui malheureusement n'aura confiance en personne.
La maitrise de sorts toujours plus puissants rendra paranoïaque.
Ministre de l'Information, qu'est-ce donc?
C'est de la sûreté intérieure qui combattra les forces magiques anarchiques et s'assurera du l'ordre.
Mandrake est maître de la propagande, des communications officielles qui transitent vers le public plèbéien et le reste de l'Empire, c'est un peu la CIA de sa société, vérifiant les rumeurs aussi, en cheville avec les services de police.
Depuis le tome un, les strates administratives et politiques fourmillent de personnels en quête de liberté ou d'ambitieux, prèts à supplanter le régime magique actuel ou à le faire disparaitre.
Nous progresserons dans cette intention sur les trois tomes avec la maitrise de l'art magique qui fera tourner des têtes. Beaucoup de têtes.
Nous nous attendrons encore à ce que Bartiméus, tout en remplissant sa nouvelle mission, tentera de trouver un moyen pour s'échapper. Cela va de soi.
Mais comme d'habitude, partira t-il sans se retourner, laissant Nathaniel sans défenses magiques majeures?
Bartiméus continuera de nous faire rire, se confiant à nous d'une manière décontractée, se pleignant, geignant comme dans un journal intime et envoyant de temps à autres quelques vacheries dont il a le secret. Il mettra encore du piquant, injectant un peu de légereté dans des péripéties ensorcelées dangereuses.
Ses récits en promettent toujours avec son caractère. Même doué par accident d'un bon fond, Bartiméus d'Uruk se plaira à se montrer immoral et fourbe car c'est ça la belle vie d'un djinn qui a la classe.
Comme pour son prequel " L'anneau de Salomon" avec Le Roi Salomon et la Reine de Saba eux-mêmes, l'auteur Jonathan Stroud fera croiser le destin paresseux de Bartimeus avec des personnages marquants, illustres de l'histoire de l'humanité, cette fois il s'agira du philosophe et mathématicien grec Ptolemée. Nous serons de temps à autres des chapitres dans le passé de cet univers, en Egypte et de nouveau Bartiméus jouera le rôle de bras droit sur une aide magique inédite pour les sources historiques.
Ptolemée s'interessera au monde des djinns et consignera tout.
Ce volume sera récupéré à l'époque de Mandrake. Mais dans d'autres mains.
À l'ère du présent où les magiciens sont au pouvoir en Angleterre, en Amérique et en Europe, quelle nouvelle ressource ce livre pourrait-il fournir à son détenteur?
Jonathan Stroud fera preuve encore d'originalité, si avec l'univers de son "Agence Lockwood and Co" c'était les enfants qui étaient employés à la sale besogne, agents fonctionnaires d'état chasseurs de fantômes, ici la trilogie de Bartiméus offrira le pendant de la détention de l'arme nucléaire entre les nations avec la pratique de la magie et l'emploi de djinns esclaves pour leurs opérations de terrain. Celui qui offrira la liberté au djinns ne détruirait-il pas cet avantage des uns sur les autres?
Les nouveaux gouvernements internationaux sont-ils tenus par des fonctionnaires vertueux?
C'est là qu'intervient un personnage que nous ne connaitrons pas sans avoir lu le tome 2: Kitty, une plèbéienne, une activiste anti gouvernement magique, représentante des droits de la Plèbe ( le citoyen ordinaire sans pouvoirs) et le point faible de Nathaniel.
Kitty semble avoir d'étranges bons rapports avec Bartiméus.
Pourrait-elle négocier sa liberté?
On aime, évidemment.
