AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sandrine57


A Stockholm, le corps martyrisé, momifié et émasculé d'un jeune garçon est retrouvé dans un fourré près d'une station de métro. Visiblement d'origine étrangère, il est difficilement identifiable et ne semble pas avoir été signalé comme disparu. Pour l'inspectrice Jeanette Kihlberg, l'affaire est une impasse. Elle a beau chercher dans tous les sens, aucune piste sérieuse ne s'offre à elle. D'autres cadavres sont découverts, toujours de jeunes garçons, toujours des étrangers. Jeanette s'investit à fond et sa vie familiale en pâtit, son fils et son mari lui reprochant ses absences répétées. En se penchant sur le cas d'un père incestueux et pédophile, la policière entre en contact avec Sofia Zetterlund, la psychothérapeute qui l'a évalué. D'abord réticente, la jeune femme finit par accepter de coopérer avec la police, bien qu'elle soit très occupée avec deux cas très sérieux de personnalités multiples, Samuel Baï, un ex enfant-soldat du Sierra Leone et Victoria Bergman, une jeune femme très perturbée qui a subi les assauts de son père durant toute son enfance.

Torture, pédophilie, meurtres, inceste, enfants soldats, viols, folie...les auteurs n'y sont pas allés de main morte pour concocter cette histoire sombre, voire glauque qui explore la psychologie humaine et les profondeurs du mal. C'est d'ailleurs cette dimension psychologique qui fait l'originalité et l'intérêt de ce polar par ailleurs classique avec ses morts en série et sa policière qui tente en vain de concilier travail et vie privée.
Quoi qu'il en soit, cet univers torturé est une bonne surprise, au suspens bien mené et, si du côté des forces de l'ordre on reste dans le prévisible, la personnalité ambiguë de la psychologue intrigue et interroge.
Le livre se termine dans la tension et l'obligation de lire la suite dans les plus brefs délais.
Commenter  J’apprécie          357



Ont apprécié cette critique (33)voir plus




{* *}