AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 461 notes
3 étoiles parce qu'un brin frustrée de devoir lire le T.2 alors que je ne savais pas que je m'embarquais dans une trilogie. Mais bon, c'est ainsi,
Toujours intéressant de voir ce duo d'auteurs écrire aussi bien sur des personnages féminins avec sensibilité, compréhension et sympathie. Un roman venu du froid qui n'est pas très joyeux, celui-ci est complètement dans la tradition du roman suédois: noir, sombre, glaçant. On retrouve des enfants, mutilés, martyrisés, émasculés, des enfants sans nom et sans visage, des enfants venus d'ailleurs. C'est avec ces malheureuses victimes que je rencontre Jeanette Kihlberg, enquêtrice sur cette affaire des plus compliquées. Jeanette qui doit travailler plus fort et plus durement dans ce monde d'homme qu'est la police suédoise, et qui de surcroit, voit son mariage battre de l'aile. Et l'autre personnage féminin, Sofia Zutterlund, psychologue, qui suit des patients assez particuliers: un enfant soldat et justement Victoria Bergman.
Les thèmes abordés sont durs, abjects, avilissants: trafics d'enfants, enfants soldat, pédophilie... toute cette ignominie m'a étouffée et mise à mal. Ouf. C'est enrageant ! On se demande jusqu'où l'humain peut aller dans le monstrueux et souvent sans ressentir de culpabilité.
Bref, comme je suis très curieuse et comme ce tome ne se termine pas, je veux connaitre ce qui arrivera et je plongerai avec une hâte perverse dans le T.2 de "Les Visages de Victoria Bergman" intitulé "Trauma".

Commenter  J’apprécie          381
Un roman venu du froid écrit à quatre mains. 2 garçons qui écrivent sur des personnage de femmes, intéressantes, complexes.
Intriguant car leur écriture est néanmoins très féminine, pleine de sensibilité et chargée en émotion.

Ce roman très noir et très sombre ne respire pas le bonheur. Ni la joie. Normal c'est un bouquin suédois.
Non je cherchais pas la rime mais c'est plutôt juste.

Ce n'est pas le meilleur de l'espèce humaine que les auteurs nous dépeignent.
Les femmes sont perturbées, souffrent de solitude, d'abandon, de trahison.
Et les mecs en prennent pour leur grade, ils sont lâches, menteurs, pervers et veules.

Évidemment ce n'est pas tendre : Il est question de tortures, de pédophilie, de traumatismes et de schizophrénie.

On sent malheureusement assez vite le retournement de situation malgré l'habilité des auteurs de l'agrémenter de nouveaux détails et de l'écrire avec talent. Ils nous immergent avec précision dans le cerveau d'une schizophrène et déploient des ressorts narratifs intéressants.
Mais le bouquin est lent. Et autant le personnage de Jeannette, la fliquette, est passionnante autant celui de la psy est plutôt fade. Paradoxal car c'est plus sur cette dernière que l'intrigue tourne. Logique vu le pitch. Mais dommage.

Il faut préciser que ce bouquin s'arrête sur un cliffhanger et qu'il faudra lire le deuxième volume pour y trouver les réponses. Un poil frustrant. Il faudra donc le juger à l'aune du tome 2.
2,5/5
Commenter  J’apprécie          3710
A Stockholm, le corps martyrisé, momifié et émasculé d'un jeune garçon est retrouvé dans un fourré près d'une station de métro. Visiblement d'origine étrangère, il est difficilement identifiable et ne semble pas avoir été signalé comme disparu. Pour l'inspectrice Jeanette Kihlberg, l'affaire est une impasse. Elle a beau chercher dans tous les sens, aucune piste sérieuse ne s'offre à elle. D'autres cadavres sont découverts, toujours de jeunes garçons, toujours des étrangers. Jeanette s'investit à fond et sa vie familiale en pâtit, son fils et son mari lui reprochant ses absences répétées. En se penchant sur le cas d'un père incestueux et pédophile, la policière entre en contact avec Sofia Zetterlund, la psychothérapeute qui l'a évalué. D'abord réticente, la jeune femme finit par accepter de coopérer avec la police, bien qu'elle soit très occupée avec deux cas très sérieux de personnalités multiples, Samuel Baï, un ex enfant-soldat du Sierra Leone et Victoria Bergman, une jeune femme très perturbée qui a subi les assauts de son père durant toute son enfance.

Torture, pédophilie, meurtres, inceste, enfants soldats, viols, folie...les auteurs n'y sont pas allés de main morte pour concocter cette histoire sombre, voire glauque qui explore la psychologie humaine et les profondeurs du mal. C'est d'ailleurs cette dimension psychologique qui fait l'originalité et l'intérêt de ce polar par ailleurs classique avec ses morts en série et sa policière qui tente en vain de concilier travail et vie privée.
Quoi qu'il en soit, cet univers torturé est une bonne surprise, au suspens bien mené et, si du côté des forces de l'ordre on reste dans le prévisible, la personnalité ambiguë de la psychologue intrigue et interroge.
Le livre se termine dans la tension et l'obligation de lire la suite dans les plus brefs délais.
Commenter  J’apprécie          357
En littérature rien n'arrive par hasard. Il y a toujours des échos, des appels, des connexions, des fils invisibles qui nous mènent vers un ouvrage.

J'avais juste terminé une série télévisée sur la thématique des troubles dissociatifs de la personnalité, alors Persona, qui dormait dans ma PAL s'est imposé sans grandes difficultés.

Il y a quelque chose d'assez vertigineux chez cet auteur (ces auteurs). Avec une grande virtuosité narrative il se livre à un joli numéro d'équilibriste, partant d'un personnage en apparence anodin à une construction complexe, surprenante et originale.

Entre le noir de l'encre et le blanc de la page, toute couleur est à réinventer.
Ici la couleur maîtresse c'est le noir très sombre gorgé de violence.
Le cri de la vengeance et de la rage.

L'écriture à 4 mains est doublement puissante et électrisante, elle sublime le malaise qui s'installe au fil des pages.
Axl Sund sait jouer avec les silences et les ellipses pour mieux faire surgir la vérité de ses personnages et parallèlement c'est également un roman déflagration où parfois les thèmes de traumatismes liés aux abus s'entrechoquent à la manière d'une volée de cloches superbement dissonantes.

Avec le premier de la trilogie extrêmement perturbant, sombre, rageur et addictif je renoue en force avec ce qu'il y a de mieux dans les polar suédois.

Commenter  J’apprécie          320
Les auteurs (car il s'agit bien d'une écriture à quatre mains) n'y vont pas de main morte, dans un roman venu du froid (Suède) : Les thèmes abordés sont tout à fait dans l'actualité, tels la pédophilie, , l'enlèvement et l'esclavage des enfants immigrés sans parents, les enfants soldats en Sierra Leone, etc.
De plus, les scènes concernant ces crimes sont exposées de façon très réaliste et on se demande parfois quel type de livre on est en - train de lire.
L'histoire tourne autour de la découverte de corps martyrisés et émasculés de jeunes garçons, que l'on ne trouve pas comme signalés disparus.
Ce genre d'affaires n'est pas courant dans la région et Jeanette Kihlberg, policière locale, va chercher avec sa maigre équipe à élucider le mystère.
Elle va essayer de rencontrer des enfants victimes de pédophilie ou d'inceste, puis une psychothérapeute qui les suit, sofia Zetterlund.
Toutes les deux avec chacune leurs préoccupations personnelles, vont confronter leurs avis, leurs idées pour essayer d'avancer dans cette énigme.

Ce livre est bien plus qu'un simple polar, qu'une simple enquête policière. Il intègre de nombreuses références psychologiques et sociologiques liées à notre époque. (Aussi bien au niveau des guerres que de l''immigration mais aussi du burn-out des couples qui ont du mal à trouver leur équilibre...)

Bref, le texte est intense et riche en données. Mais on se prend facilement à la lecture et au style simple.
Comme ce volume se révèle être le premier tome d'une trilogie, je suis donc condamné à me procurer les deux suivants.
Commenter  J’apprécie          270
Quel bonheur de retrouver les plumes d'Erik Axl Sund car il s'agit ici d'un duo d'auteur que j'ai découvert avec leur autre saga, j'ai donc décidé d'attaquer la trilogie Victoria Bergman.

J'aime toujours autant les aspects sociétaux que nous narre les auteurs ici il est question notamment des enfants-soldats, la noirceur de l'âme humaine, ces corps rapidement retrouvés dont le premier est momifié.

Ces enquêtes menées tambour battant chose plutôt rare pour les thrillers nordiques, ici cet opus se termine sans avoir vraiment de fin car certains réponses doivent se trouver dans les opus suivants.

J'ai lu ces 474 pages, en apnée et en ayant du mal à lâcher ce récit, j'ai aimé la psychologie des personnages qui sont étoffés et qui vont à mon sens continuer à l'être au fil des tomes.

Attention cependant aux âmes sensibles car ici outre les enfants soldats il est également question de pédophilie et de viols.

J'ai aimé également suivre le personnage de Sofia Zetterlund qui est psychologue et Victoria Bergman qui est en charge de l'enquête, cela fait du bien d'avoir du changement dans les polars nordiques et de ne pas suivre un enquêteur ivrogne comme souvent dans ce type de récit.

Le tome suivant Trauma m'attends dans ma bibliothèque et je pense qu'il sortira assez rapidement!
Commenter  J’apprécie          210
Il est rare que je mette du temps à écrire la critique d'un livre. Je préfère d'ailleurs le faire à chaud pour essayer d'être le plus fidèle quand à mes ressentis.
La, il m'a fallu une bonne semaine pour me lancer.
J'avais besoin de prendre du recul avec ce livre qui m'a laissé une impression assez mitigée.
Disons le clairement, autant j'aime beaucoup les polars venus du froid, autant j'éprouve beaucoup de répugnance à lire des histoires touchant les enfants .
Et la, j'ai été gâtée : pédophilie, meurtres, enfants soldats, j'ai eu l'impression un moment que le monde décrit par ces deux auteurs n'était qu'un vaste champ de prédateurs cherchant seulement à nuire aux enfants.
L'histoire est sombre, glauque, et plus on avance, plus on a l'impression de s'enfoncer dans cette atmosphère.
Pour l'instant, pas de vraie surprise pour ma part concernant les deux personnages féminins principaux, car cela ne sort pas du schéma classique selon mes critères personnels.
Alors, me direz-vous, pourquoi est ce que j'ai lu ce livre, qui finalement n'avait pas forcement grand chose pour me plaire ? Il m'a été prêté par une amie proche, qui m'a assuré que cette trilogie allait me plaire, même si les histoires de pédophilie ce n'était pas mon truc....
Mouaif......par politesse ( eh oui, suis trop bien élevée quelquefois ....) je lirais les deux autres tomes en procédant comme pour le premier ( lecture en diagonale des parties qui ne me conviennent pas ).
Commenter  J’apprécie          210
En lisant la quatrième de couverture, je me suis dit qu'il était impossible que ce livre me déplaise au vu de tous les ingrédients rassemblés, ceux-là même qui m'attirent le plus dans un thriller : traumatisme, psychiatrie, glauque à souhait... Et pourtant ; j'ai trouvé ce livre d'une platitude et d'un ennui malgré le fait qu'il ait tout pour faire mon bonheur.
Déjà, si l'on ne s'attache pas à minima aux personnages principaux, c'est foutu. Et très franchement, la psychiatre, Sofia, m'a tapé sur le système : ses réflexions sur sa relation amoureuse semblent tout droit tirés d'un roman Harlequin. Si j'ai préféré le personnage de la policière car elle se heurte à un monde d'hommes, elle aussi m'a bien gonflée avec son mari parasite "je le quitte ou pas?". Ces histoires d'adolescentes prennent, je trouve, trop de place dans un thriller.
L'histoire de ces jeunes garçons retrouvés momifiés et battus était une bonne idée. Mais je l'ai trouvé mal exploitée, le roman partant dans tous les sens, l'enquête étant à peine évoquée, comme si la police n'en avait que faire. de plus, autant de personnes souffrant de personnalités dissociatives dans un seul roman, ça en devient presque comique (et les pauvres sont suivis par Sofia, psychiatre peu crédible).
En bref, un tome m'a suffit, et je ne connaîtrai jamais tous les visages de Victoria Bergman - cela ne m'empêchera pas de dormir...
Lien : https://clairesalander.wordp..
Commenter  J’apprécie          201
Bon, que dire sur ce livre que je viens de terminer en me forçant un peu il faut l'avouer.

Les deux auteurs nous font plonger dans ce que l'être humain a de plus abject. Torture, pédophilie, .... ne sont que deux exemples des sujets développés dans ce récit.

Ce n'est toutefois pas cela qui m'a dérangé - j'ai déjà lu bien pire avec Patrick Senécal - mais plutôt la lenteur dans le développement du récit. Rien ou presque ne se passe pendant les 2/3 du roman puis tout s'accélère pour .... finir sur un cliffhanger qui m'a laissé sur ma faim. Aucune conclusion n'est apportée à la fin de ce premier opus, la lecture du deuxième tome "Trauma" s'avère indispensable.

J'espère que celui-ci aura plus de rythme et me donnera envie de continuer ma lecture sinon je devrai me faire à l'idée que je ne connaîtrai jamais la fin de cette saga.

Vous en saurez donc plus dans ma prochaine critique (oui je sais je ne suis pas très doué pour les cliffhanger .... chacun son métier ...)
Commenter  J’apprécie          190
Quelques jours après avoir refermé "Morte la bête" des danois Lotte et Soren Hammer (une affaire autour de la pédophilie) , j'ai enchaîné sur "Persona" (premier volet de la trilogie "Les visages de Victoria Bergman") écrit aussi en duo, sur un sujet encore une fois délicat (les enfants clandestins abusés sexuellement et donc économiquement !)...
Bref, j'ai été tout de même happée à une vitesse foudroyante par l'intrigue et séduite par le rythme de l'écriture: un premier corps d'enfant en très mauvais état mais très bien conservé (il es momifié) est découvert, puis un second...(les descriptions du corps des victimes sont très cliniques...respect) , la police craint le pire et le lecteur aussi!
La commissaire chargé de l'enquête, Jeanette Kihlberg va s'y "coller" et pour raison professionnelle va croiser le chemin d'une psychothérapeute, Sofia Zetterlund spécialiste des personnalité dissociatives (patients ayant vécus de graves traumatismes comme les enfant-soldats, enfants maltraités...).
A partir de là, je ne réponds plus de rien...et l'auteur nous interroge sur le seuil de souffrance à endurer par l'être humain avant de basculer de l'autre côté, du côté de la monstruosité, pour rejoindre la place du bourreau après avoir connu celle de victime.
Peut être des éléments de réponse dans "Trauma", le second volet car le premier se clôt par une fin ouverte...
Commenter  J’apprécie          190




Lecteurs (1103) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2877 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}