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Critique de JeanAugustinAmarDuRivier


Cet ouvrage met en évidence la nécessité de rendre intelligibles le contenu et le sens du travail au XXIe siècle pour deux raisons :

Premièrement, la société numérique, mais surtout phygitale, implique de définir l'interface entre le monde virtuel, numérique et le monde physique. Cette interface concerne non seulement les rapports entre êtres humains, mais aussi les rapports entre êtres humains et machines, qui s'annoncent bien plus complexe que les familiers écrans-claviers-souris, et les rapports de machines à machines.

Deuxièmement, la crise écologique , dont l'activité humaine est en partie responsable et pour laquelle les modèles de société présents ne nous munissent pas des moyens efficaces pour l'endiguer, menace notre vie sur terre.

Si nous attendons, cette crise écologique nous échappera de nouveau et inéluctablement une tragédie régulatrice malthusienne se mettra en place pour notre détriment selon l�ge : « il n’y a pas de problème sans solution à condition qu’on ne s𠆞n occupe pas. »
.
Souvenons-nous que la première élévation significative de notre niveau de vie dans l'histoire de l'humanité, fut engendrée par la révolution industrielle de la vapeur. Elle a permis d'accroître les richesses à une vitesse exponentielle telle qu'elles ne soient pas immédiatement compensées par l'augmentation de la population.

L'espoir d’étendre ce bienfait à l'ensemble de l'humanité représentait alors une utopie du progrès.

A contrario , l'état d'esprit guerrier des pays devenus riches à engendrer une barbarie industrielle où les êtres humains étaient considérés comme un matériau, une marchandise à consommer - la chair à canon des tranchées de la Première Guerre mondiale, l'holocauste, le génocide d'un peuple de la Seconde Guerre mondiale.

Donc, vraisemblablement, les hommes au pouvoir, les modèles de société, les états d'esprit n'ont pas conduit au bien-être global des êtres humains sur terre. Soulignons aussi, que la grippe espagnole de 1918, nous a fait comprendre que l'humanité n'avait pas fait fructifier ses connaissances sur des sujets vitaux laissés en jachère.

Donc, que va-t-on faire de la révolution numérique ?

Saurons-nous saisir cette seconde chance ?

La pandémie de 2020 nous laisse pantois en ce qui concerne la résilience de l'humanité qui, pour le profit d'un petit nombre, n'a pas orienté les efforts dans un sens assurant la prospérité de tous dont la santé.

En effet, l'ultralibéralisme a contrecarré les leçons tirées par la conférence de Philadelphie , suite au deux guerres mondiales, dont la nécessité d'une justice sociale, d'un sentiment d'appartenance à un dessein commun, d'une cohésion d'ensemble, d'une vision porteuse de l'avenir.

Serons-nous donc capables ou pas de construire, d’œuvrer, de travailler, de penser les contributions de la multitude pour la prospérité, a minima la résilience, du village monde ?

La lecture de cet ouvrage nous incite à poser ce type de question et à envisager des réponses

A l'évidence, la gouvernance par les nombres qui conduit à l'avènement des imposteurs n'est pas une réponse.

Bonne lecture.
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