Pouvoirpoint

Un graphiste terrien va effectuer un stage à bord d'un vaisseau spatial de commerce, le temps du voyage entre la Terre et Alpha du Centaure. Nous suivons son quotidien et découvrons l'ambiance galactique.
Soit cette BD est de mauvaise qualité, soit je suis totalement passé à côté. L'histoire n'a pas grand intérêt, on suit les journées de travail et de loisirs du stagiaire mais là où on attends de l'originalité dans le scénario, on découvre que son quotidien est le même que le notre. Dans l'entreprise, on retrouve des responsables qui vous demandent sans arrêt où vous en êtes dans vos dossiers, des employés qui se plaignent à la machine à café, des formations obligatoires.... Avec une BD qui se déroule dans l'espace, on s'attend à ce qu'ils soient attaquer par d'autres vaisseaux, d'autant que le personnel évoque souvent la menace des Proximiens. Mais elle ne dépassera pas le stade de simple menace. En fait, l'unique intérêt réside dans les toutes dernières pages et le twist final.
Une BD banale, sans originalité, que je me suis vraiment forcée à terminer et où l'on attend tout du long de l'action mais qui ne décolora jamais.
Une vraie déception.

Comme toujours Erwan Surcouf a des idées farfelues et géniales à la fois. Créer une entreprise des plus basiques comme on en trouve partout en ville dans un monde spatial c'est super marrant au début mais au fil des pages la BD finit par nous donner la même sensation que dans un véritable open Space... Ça finit par être un peu ennuyeux même si on reste pour savoir comment va se finir l'histoire et comprendre ce qui s'est passé.
Sûrement pas du niveau et de la même ingéniosité que les Sauroctones mais pas mauvais pour autant peut être juste moins réfléchit et calibré Pouvoirpoint reste une BD intéressante mais pas indispensable.