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Citations sur La Havane année zéro (23)

Alors il a pris un livre sur l'étagère et l'a brandi : et ça, alors? C'était Les Misérables. Il en a pris un autre : et ça? C'était Marelle. Et il les a lancés sur le lit et a dit : Paris! Il a sorti deux autres livres de l'étagère et les a lancés à leur tour : tu vas me dire que je ne suis jamais allé à Saint-Pétersbourg? J'ai juste réussi à lire le nom de l'auteur : Dostoïevski. En plein délire, il a continué de jeter des livres sur le lit. Il était allé à Barcelone grâce à Eduardo Mendoza, à New York avec John Dos Passos et Paul Auster, à Buenos Aires avec Borges, il connaissait toute la Caraïbes grâce à Alejo Carpentier et Antonio Benitez Rojo. Je ne sais pas combien de livres il a jetés sur le lit, mais quand il s'en est lassé, il m'a regardé comme un fou en affirmant qu'il n'avait pas besoin de se déplacer physiquement pour voyager, le monde était dans sa tête et il était capable de le décrire.
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J'ai quelque chose à vous demander. Ça vous gênerait qu'on se tutoie ? Je suis en train de vous raconter des choses très personnelles et le vouvoiement crée une certaine distance. Alors on se tutoie ? Bon, je continue.
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quand la ville et tout ce qui nous entoure devient invivable, le mieux est de construire quelque chose, si petit que ce soit, mais quelque chose qui nous rende la saveur du mot avenir. Joli, non ? dit Euclides
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Je crois que si les miroirs n'existaient pas, le mot vieillir n'existerait pas non plus.
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Vous vous rappelez le jour où le mur de Berlin est tombé ? Et bien, la poussière est arrivée jusqu'ici et on a été nous aussi réduits en poussière
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Dans ce pays tout le monde boit. Quand on est triste on boit parce qu'on est triste, mais quand on est content on boit aussi parce qu'on est content. Quand on n'est ni content ni triste, on boit quand même parce qu'on ne comprend pas ce qui se passe.
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C’est curieux comme parfois, quand les choses semblent très compliquées, un petit détail vient tout changer. Cela tient probablement à l’absence d’objectifs. Ne pas avoir d’objectifs dans la vie peut conduire à la destruction de l’âme et il n’y a pas de corps qui résiste à une âme détruite.
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J'ai pensé qu'on devrait offrir à leonardo un poste aux services d'immigration, ainsi quand les gens demanderaient un visa de sortie, il leur offritait un livre et leur diraient qu'ils arrêtent de lui casser les pieds avec leur envie de voyager
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La crise des années 90 a servi à nous convaincre que nous ne sommes pas tous égaux et que le monde se divise entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui n'en ont pas. Comme toujours et partout. Peu à peu nous ressemblerons aux pays normaux : celui qui a de l'argent s'en sort bien, celui qui n'en a pas est baisé. Cette foutue normalité ne surprend plus personne. Ce sont les changements qui surprennent, l'incertitude du point de bifurcation, tu ne crois pas ?
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La moindre chose nous fait rêver. Je sais que ça n'a pas grande importance de savoir qui a bien pu inventer le téléphone, ni même d'avoir un papier qui le démontre, mais donne-moi une situation de crise, et je te dirai comment l'illusion te prendra.
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