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Critique de garanemsa


Un livre tout petit mais qui m'a vraiment accrochée.
C'est un roman philosophique, roman poème et un chant d'amour à 4 voix. Comme le dit le quatrième de couverture qui pourra mieux en parler que moi.
C'est un véritable procès qui se déroule sous les yeux des lecteurs fascinés, montrant comment les civilisations diffèrent dans leurs manières de vivre, de penser et leur façon d'aimer.
L'histoire se déroule au Cambodge et Sylvie une petite fille française abandonnée alors que les parents sont massacrés par les japonais, recueillie par une famille cambodgienne.
Le dialogue tout au long du livre se passe entre l'astrologue du village, l'arbitre, le témoin, bouddhiste et marxiste, la mère qui l'a élevée, le frère qui a pu échapper au carnage et un médecin français aussi.
Deux mondes qui se mesurent :
« ils ont faim de mots » dit l'astrologue à propos des blancs « au point que l'univers n'existe pas pour eux s'ils ne l'on pas enfermé dans les mots ».
mais pour l'asiatique, il n'y a qu'une certitude : « la vie et la connaissance de la vie, le cycle se poursuit, indéfiniment et nous n'avons pas encore trouvé la réponse… »
d'un fait divers réel mais transposé, l'auteur en a tiré un drame aux résonances immémoriales.
J'ai beaucoup aimé cet affrontement entre deux sociétés, deux idées philosophiques.
En lisant ce livre on fait un retour sur soi ; ce livre ne m'a pas apporté qu'un moment de plaisir, mais aussi un profond moment de réflexion.
Sa mère est belge son père chiois
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