AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de sebito


Livre sympathique, qui propose de nouvelles formes d'acquisition et de transmission des savoirs, en misant sur la bonne volonté du collectif dont chaque individu apporte ses compétences et connaissances. Très à la mode dans l'Education Nationale, avec des association type La Main à la Pâte. Pourquoi pas ? le gros hic est qu'on a, encore une fois, affaire à quelqu'un qui est complètement déconnecté. L'auteur s'appuie sur des expériences qui ont marché chez les enfants et les adultes. Cela ne m'étonne pas, ce sont des âges où l'humain est plein de bonne volonté et a envie d'apprendre. Il s'étonne que ces démarches ne se retrouvent que très peu au collège et au lycée, prétextant un système éducatif peu adapté et des lourdeurs administratives. Je suis d'accord avec lui. Mais ce qu'il oublie est que la population adolescente a une forte d'inertie framineuse. Un ado n'a envie de rien, est toujours fatigué, perplexe, va forcément dire le contraire de ce qu'on dit, etc. C'est comme cela. C'est plus au moins marqué selon les individus mais quand vous avez 30 à 35 ados qui n'ont pas envie, mettent de la mauvaise volonté et préfèrent parler de la dernière vidéo YouTube qu'ils ont vu, le modèle Main à la Pâte/démarche de projet/etc ne marche pas du tout. L'auteur ferait bien d'aller sur le terrain et de se confronter au réel plutôt que de faire du lobbying pour faire applique des méthodes éducatives qui ne marchent pas pour les adolescents. Quant aux tests PISA portés aux nues, ils sont biaisés: ils ont été créés par des anglo-saxons pour des méthodes anhlo-saxonnes (QCM et rédaction courte). Les élèves français travaillent essentiellement la rédaction longue. Demander à un Finlandais ou un Allemand de faire une dissertation et vous verrez la médiocrité du travail rendu. Cet avis regroupe expériences professionnelles, expériences de collègues français, de collègues étrangers et de collègues travaillant en réseau Erasmus. Je suis d'accord pour dire que notre système éducatif est élitiste mais il faut arrêter de dire que c'est mieux ailleurs. Quand on voit que l'avenir professionnel de Chinois ou Américains est décidé par un seul test qui, en fonction de leur taux de réussite, décidera dans quelle école ils continueront leurs études, ou que des pays comme l'Allemagne font une orientation très précoce vers les filières professionnelles ou générales, sans possibilité d'en changer, je crois qu'il faut arrêter de se dire que rien ne va.
Commenter  J’apprécie          00







{* *}