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Critique de Moamettre


Lorsqu'un enfant se met à raconter, l'on est sûr qu'il ne peut y avoir ni parti pris ni idéologie. C'est le cas d'Omar dans le roman le porteur de cartable d'Akli Tadjer. L'enfant, élève à l'école primaire, et bien qu'il s'agisse de la guerre d'Algérie, nous fait rire par son regard sincère et innocent. Il est amoureux de son institutrice, se lie d'amitié avec un enfant pieds-noirs, ennemi de la cause qu'il sert en tant que ramasseur de cotisations pour la libération de l'Algérie, le pays de ses parents mais que lui n'a jamais vu. le franc parler d'Omar, le narrateur, devient aussitôt une remise en question de tant de manigances et d'attitudes critiquables que ce soit du côté des Européens d'Algérie, des Métropolitains ou du côté des Algériens indépendantistes, oeuvrant au sein du FLN. Par ailleurs, L'ingéniosité de l'intrigue confère à la tragédie que fut la guerre d'Algérie, un caractère humain et ce grâce à l'humour et aussi à l'amitié sincère qui lie les deux enfants/personnages.
Rire est le propre de l'Homme disait Rabelais, et Akli Tadjer rend possible ce rire malgré la noirceur de la guerre.
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