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Critique de Xynthia


Cécile Renan est fiancée à Alfonso de Talavera, un espagnol richissime et éleveur de purs-sangs. Cécile est parisienne et une actrice très connue et fortunée connaissant des artistes, des ministres et même le président de la République en personne. Un jour, elle se rend rue des Entrepreneurs dans une épicerie iranienne pour retrouver "son médecin urgentiste iranien" qui a réussi à soulager ses maux lors d'une de ses crises de douleurs aiguës. Kamal de Jakamir l'épicier est résident temporaire et habite à Paris avec sa femme Jaleh qui s'entraîne pour le Marathon et son fils Amir qui veut devenir président de la République quand il sera grand d'où Jakamir, le nom de leur épicerie. 

Cette famille est envahissante mais aussi bienveillante et va s'introduire dans la vie de cette femme célèbre et très connue. Ils vont se soucier de Cécile, d'abord du fait de leur façon de vivre et de leur attachement aux autres et aussi pour Kamal, une dame aussi connue dans son épicerie en épatera plus d'un, surtout ses concurrents, les autres commerçants de son quartier. D'ailleurs, il ne manquera pas une seule occasion de distribuer la carte de visite de son épicerie et c'est souvent très drôle. 

Le contact avec eux sera comme un baume apaisant pour Cécile, bien plus efficace que toutes les pilules qu'elle peut avaler contre ses absences, ses angoisses et ses douleurs. La communauté iranienne va se révéler chaleureuse, ayant l'esprit de sacrifice, adorable et plutôt loufoque.

A un moment, croyant à une percée de lucidité, elle décide de prendre ses distances, et pendant ce laps de temps, elle se retrouve à l'aéroport de Roissy sans papier et sans argent avec un portable sur le point de se décharger complètement. Après avoir essayé sans succès de se rendre au Brésil pour retrouver son fiancé, idem pour rentrer à son domicile, elle pense à Kamal, elle l'entend encore lui dire dans sa boutique : "Kamal peut tout arranger." Elle lui raconte en quelques mots sa mésaventure et il lui répond : " Mâdâm, il suffit que je détourne mon visage de vous et, tataragh, vous tombez dans un puits. Quel aéroport ? "  Elle lui répond et il lui envoie aussitôt Arash. 
 
Ainsi, bien qu'étant fortunée, la vrai richesse Cécile l'a trouvera auprès de cette communauté iranienne très sympathique qui se soucie des uns et des autres et pas seulement envers leurs semblables mais aussi envers elle, une française. Sa vie s'en trouvera transformée et elle va découvrir la joie d'aider autrui à son tour.

Je me suis attachée aux personnages qui sont très sympathiques et affectueux. Ce livre donne une leçon d'humanité, j'ai été très touchée en plus d'avoir ri des situations cocasses et des dialogues plein d'humour. 

Tous les moments de joie et de réconfort découlent de la fréquentation de personnes issues de milieux différents. Les simples prétextes du bonheur est un roman qui se révèle une vraie bouffée de fraîcheur, une lecture que je vous conseille absolument.





Lien : http://larubriquedolivia.ove..
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