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EAN : 9782709647694
400 pages
J.-C. Lattès (24/08/2016)
2.84/5   22 notes
Résumé :
Cécile Renan appelle un soir un médecin en urgence. Il vient d'Iran et ressemble à un acteur dont elle a oublié le nom. Troublée, elle tente de le retrouver en s'aventurant dans le quartier iranien de Paris et finit par se lier d'amitié avec un épicier et sa famille fantasque, dont chaque membre à une histoire liée à l'Iran et à la France. Peu à peu, ils bouleversent sa vie.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Cécile Renan est une femme qui a tout pour être heureuse : elle est non seulement superbe mais riche et célèbre. Étant actrice, elle connaît de nombreuses personnes haut placées, des ministres et même le président de la République ! Mais un mal-être permanent l'empêche d'en profiter...
Un soir où elle se sent particulièrement mal et souffre de douleurs insupportables, elle appelle un médecin, puis prise de honte, annule sa demande. Mais celui-ci arrive quand même : il est beau, il est doux, il s'occupe d'elle et elle en a tant besoin qu'elle se laisse aller à cet instant merveilleux où elle peut redevenir un petit enfant qui n'a pas de soucis et peut se laisser dorloter.
Troublée, dès le lendemain, elle va chercher sa trace pour le remercier de s'être ainsi occupé d'elle. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'il est iranien. C'est alors qu'elle découvre avec stupeur que son appel a bien été annulé et qu'on ne lui a envoyé aucun médecin.
Qui est venu chez elle ainsi en pleine nuit ?
A-t-elle tout imaginé ?
En recherchant le mystérieux médecin, elle va rencontrer Kamal, un épicier iranien, qui a une famille merveilleuse, pleine de joie de vivre, et très humaine. Peu à peu Kamal va entrer dans sa vie et la transformer...
Au départ, Kamal pense que la fréquentation de son épicerie, par cette artiste célèbre, va être un plus pour lui et qu'il rendra ainsi jaloux tous ses concurrents. Mais peu à peu, il va réellement se soucier d'elle, lui faire rencontrer d'autres personnes, et la sortir de situations difficiles sans jamais poser de questions.
Cécile découvre qu'au-delà de son monde plein d'argent, de son fiancé_le bel Alfonso_richissime qui élève des purs-sangs et, de tout ce luxe qu'elle côtoie quotidiennement, existe un monde simple, mais plein d'humanité, où chaque être humain a son importance et où la richesse n'est pas dans ce qu'on possède, mais dans ce qu'on est.

Un beau sujet, certes souvent visité en littérature, mais qui me plaisait bien et un titre attirant qui m'a fait tendre la main pour emprunter ce livre en médiathèque. le seul bémol est que je ne suis pas du tout entrée dans l'histoire...par ailleurs agréablement écrite.
Quel dommage, car je ne connaissais pas cet auteur et je reste sur un a-priori négatif ! Seuls les personnages comme Kamal, sa femme, sa famille et ses amis, m'ont paru crédibles et souvent drôles. On retrouve d'ailleurs tout le long du livre cette ambiance bienveillante et chaleureuse des familles orientales ainsi que l'humour et la joie de vivre qui les entourent.
Par contre, les maux de cette "pauvre Cécile", riche mais malheureuse, qui prend des tas de médicaments pour oublier ses peines et ses souffrances terribles, dues à sa vie trop superficielle et trop ennuyeuse, m'ont plutôt agacé, même si je reconnais qu'elle est seule. Je dois l'avouer, tout ce qui lui arrive ne m'a absolument pas touché car son personnage ne m'a pas du tout intéressé...
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La découverte d'un bonheur inconnu…
Cécile Renan ne se sent pas bien. Elle a mal et n'en peut plus de souffrir.
Seul dans son appartement somptueux, elle appelle SOS médecin. La douleur disparait, elle recompose le 15 et annule.
Mais voilà que sonne à sa porte un homme, ça doit-être le médecin, ils n'ont pas du enregistrer son annulation.
Malgré le comportement trop agréable du médecin, qui n'a pas de sacoche de médecin, elle lui fait confiance.
Le lendemain à son réveil pas de trace du passage du médecin chez elle. Est-il vraiment venu ou l'a-t-elle imaginé ?
Elle se rend dans une épicerie Iranienne et rencontre Kamal, l'épicier, pour savoir s'il connait un médecin iranien travaillant à SOS médecin.
Nahal Tajadod à travers son roman, Les simples prétextes du bonheur, emmène son lecteur dans l'esprit d'une femme célèbre qui se gave de médicament en ‘axs' pour guérir de son mal être profond.
Sa rencontre avec l'épicier et sa famille d'Iranien va lui amener un souffle de nouveauté dans sa vie. Elle va découvrir qu'au-delà du monde luxueux dans lequel elle a toujours vécu, existe un monde moins riche. La richesse chez cette famille ne résigne pas dans le porte-monnaie mais dans leur manière de vivre elle-même.
Un magnifique roman, hilarant qui donne le sourire au lecteur. Une belle histoire prouvant que l'argent ne fait pas le bonheur.
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Cécile Renan est fiancée à Alfonso de Talavera, un espagnol richissime et éleveur de purs-sangs. Cécile est parisienne et une actrice très connue et fortunée connaissant des artistes, des ministres et même le président de la République en personne. Un jour, elle se rend rue des Entrepreneurs dans une épicerie iranienne pour retrouver "son médecin urgentiste iranien" qui a réussi à soulager ses maux lors d'une de ses crises de douleurs aiguës. Kamal de Jakamir l'épicier est résident temporaire et habite à Paris avec sa femme Jaleh qui s'entraîne pour le Marathon et son fils Amir qui veut devenir président de la République quand il sera grand d'où Jakamir, le nom de leur épicerie. 

Cette famille est envahissante mais aussi bienveillante et va s'introduire dans la vie de cette femme célèbre et très connue. Ils vont se soucier de Cécile, d'abord du fait de leur façon de vivre et de leur attachement aux autres et aussi pour Kamal, une dame aussi connue dans son épicerie en épatera plus d'un, surtout ses concurrents, les autres commerçants de son quartier. D'ailleurs, il ne manquera pas une seule occasion de distribuer la carte de visite de son épicerie et c'est souvent très drôle. 

Le contact avec eux sera comme un baume apaisant pour Cécile, bien plus efficace que toutes les pilules qu'elle peut avaler contre ses absences, ses angoisses et ses douleurs. La communauté iranienne va se révéler chaleureuse, ayant l'esprit de sacrifice, adorable et plutôt loufoque.

A un moment, croyant à une percée de lucidité, elle décide de prendre ses distances, et pendant ce laps de temps, elle se retrouve à l'aéroport de Roissy sans papier et sans argent avec un portable sur le point de se décharger complètement. Après avoir essayé sans succès de se rendre au Brésil pour retrouver son fiancé, idem pour rentrer à son domicile, elle pense à Kamal, elle l'entend encore lui dire dans sa boutique : "Kamal peut tout arranger." Elle lui raconte en quelques mots sa mésaventure et il lui répond : " Mâdâm, il suffit que je détourne mon visage de vous et, tataragh, vous tombez dans un puits. Quel aéroport ? "  Elle lui répond et il lui envoie aussitôt Arash. 
 
Ainsi, bien qu'étant fortunée, la vrai richesse Cécile l'a trouvera auprès de cette communauté iranienne très sympathique qui se soucie des uns et des autres et pas seulement envers leurs semblables mais aussi envers elle, une française. Sa vie s'en trouvera transformée et elle va découvrir la joie d'aider autrui à son tour.

Je me suis attachée aux personnages qui sont très sympathiques et affectueux. Ce livre donne une leçon d'humanité, j'ai été très touchée en plus d'avoir ri des situations cocasses et des dialogues plein d'humour. 

Tous les moments de joie et de réconfort découlent de la fréquentation de personnes issues de milieux différents. Les simples prétextes du bonheur est un roman qui se révèle une vraie bouffée de fraîcheur, une lecture que je vous conseille absolument.





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" Les simples prétextes du bonheur " de Nahal Tajadod (396p)
Ed. JCLattès

Bonjour les lecteurs ....

Non mais qu'est-ce que c'est cela pour une histoire ?
je n'en suis pas encore revenue !!!
Roman présenté comme " feel good" , il traînait dans le fond de ma PAL et je pensais valider une catégorie du défi lecture 2019....
Quelle galère !

Cécile, star française mondialement connue, va voir sa vie superficielle transformée suite à une rencontre avec un groupe d'iraniens.
Histoire d'amitiés, histoire d'amour...
Cécile finira par partir à Téhéran à la recherche du bonheur. Elle redécouvrira les gens simples et les vraies valeurs

Voilà voilà voilà pour le bref résumé.

Conte à dormir debout, je me suis lassée, ennuyée.
J' ai essayé, en vain , de m'accrocher à cette histoire sans queue ni tête.
Arrivée la moitié du récit, j'ai baissé les bras, mais pas rompu.

Cécile m'a agacée dans son rôle de pauvre petite fille riche .
Le club des iraniens et leurs situations loufoques ne m'a pas convaincue.
A force de se monter trop attachants, ils en deviennent agaçants et les tout devient incohérent, improbable ( et Dieu sait si j'aime la culture orientale).

Bref, je ressort de ce récit agacée, exaspérée...400 pages, dans ce cas, c'est long .. beaucoup trop et j'avoue avoir fini le "récit" en diagonale
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L'histoire d'une femme célèbre et richissime qui vit dans un environnement ennuyeux, avec un nodule sur le sternum, mais qui souffre surtout d'un mal être profond.
Prise d'angoisse en pleine nuit, elle fait appel à SOS MÉDECINS qui tarde à répondre .Enfin, un médecin urgentiste vient chez elle, il est iranien et pratique sur elle des méthodes de décontraction et d'apaisement; elle s'endormira rapidement.
A son réveil, elle ne sait pas si elle a rêvé ou si c'était réel. Alors , en quête de ce médecin fabuleux, elle file chez l'épicier iranien du coin de sa rue. Kamal va devenir son ami et l'aider à chercher cet homme. Cécile ira de rencontres plus loufoques les unes que les autres mais qui lui amèneront un souffle de nouveauté dans sa nouvelle vie. Elle quitte son monde luxueux et va vers un monde beaucoup moins riche. Elle ira même en IRAN où elle y restera et découvrira un magnifique pays dont elle ignorait les valeurs et les croyances.
Une belle histoire prouvant que l'argent ne fait pas le bonheur.
Un roman simple et joyeux qui se révèle une vraie bouffée de fraîcheur.
Je découvre cette auteure iranienne pour la première fois avec beaucoup de plaisir.
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critiques presse (2)
LaLibreBelgique
06 septembre 2016
Nahal Tajadod signe ici ce qu’on nomme un roman feel good amusant, délicieux mais sans grande prétention
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Lexpress
29 août 2016
L'écrivain et traductrice Nahal Tajadod lève le voile sur la communauté iranienne de Paris. Un petit monde loufoque plein de charme et d'humour.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Elle s'effondre sur le canapé. Le médecin prend son pouls et lui pose quelques questions. Mais elle n'entend pas bien.Serait-elle frappé par une myopie des oreilles?pourquoi pas? C’est très tentant. Pourvoir régler les sons. Dans les restaurants, baisser le volume de la musique ou de la voix de ses voisins de table.
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La question semblait appropriée. Qu'est-ce qu'il lui arrivait au juste ? Elle a envie de répondre : "Que du bien !" Le hasard, l'apparition ou la venue d'un urgentiste, l'a déposée sur le chemin de tout un petit monde. Ils n'avaient pas demandé à la rencontrer. C'est elle, au contraire, qui est allée vers eux, et depuis ce moment il lui semble, touchons du bois, que ce nodule qui résistait aux haïkus, aux gurus, aux jets, aux déclarations d'amour en hébreu et en arabe, tend lentement à disparaître. Oui, elle reste encore fragile. Pourtant, ces petits moments de bonheur - elle ose, enfin, employer ce mot banni de son vocabulaire - sont là, palpables, réels, concrets. Elle ne rêve pas. Elle a accompli un pas de géant.   
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Elle que tous les yeux regardaient, elle commence à voir les autres, à les voir en détail, à entendre leur voix. Jusque-là, ils n'étaient qu'une brume confuse, une mêlée d'où surgissait parfois un nom, mais ce qui se cachait dans cette confusion, dans ce brouillard, elle n'en percevait que des échos lointains, obscurs.
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Elle ne se considère ni française, ni d'ailleurs. Elle est originaire des décombres, des vestiges intérieurs.
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- Mâdâm, le professor va me tuer s'il apprend que je vous ai installée ici. C'est pas digne de vous. Et puis mes concurrents iraniens vont mourir de jalousie. D'abord la Benz de Jaleh et maintenant vous. Mon compte sera réglé, contrôle fiscal, contrôle sanitaire, contrôle médical...
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Videos de Nahal Tajadod (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nahal Tajadod
Golshifteh Farahani et Nahal Tajadod : L'exil (France Culture / L'Atelier intérieur). Émission diffusée sur France Culture le 12 juillet 2014. Nahal Tajadod et Golshifteh Farahani - 2012 - ©Tina Merandon. Son site internet : http://www.tinamerandon.com. “L’Atelier intérieur” s'ouvre à l’exil. À ce qui fait perdre et tout recommencer. Ce qui fait réfléchir à ce que l’on garderait : qu’est-ce qui pourrait témoigner de ce que l’on a été ? Le poète persan Rūmī avait choisi la poésie. Le poème se lit, oui, mais d’abord il se vit. Et comme c’est le “Printemps des poètes” cette semaine dans les “Ateliers de la nuit”, deux femmes en studio, deux vies cramponnées à la poésie. Dont on pourrait dire : “c’est tout un poème.” D’ailleurs l’une est devenue le personnage du roman de l’autre. Golshifteh Farahani a dit “oui” à Nahal Tajadod. Ce sont deux exils à 30 ans d’écart. Deux Iran. Golshifteh a fait son premier film à 14 ans, et à 14 ans déjà elle réalise que tout est éphémère. Elle se dit petit soldat du cinéma, qui un jour prend sa liberté au risque de perdre son pays. L’image de départ ce soir serait celle-là : « La maison de notre enfance celle qui n’existe plus, celle qui est en ruine, celle qui est habitée par d’autres » écrit Nahal Tajadod. L’exil accélère l’oubli, il paraît. Pourtant il reste encore les odeurs des bibliothèques, les bruits des portes, pourtant il y a des lieux que l’on ne quitte jamais. Après une biographie de Rūmī, Nahal Tajadod s’intéresse à Golshifteh Farahani. Parce qu’elle a en elle la question du poète : « D’où je suis, moi ? » Pour l’émission de ce soir, Golshifteh nous a dit : « Je suis là lundi soir à 99%. Probablement. » On a décidé d’y croire et on a bien fait. On a pris le risque : d’avoir une absence, parce que la vie nomade c’est aussi ça parfois : du silence à un endroit. C’est ne promettre à personne “un lieu à telle heure” parce qu’à elle rien n’a été promis. C’est ne pas croire complètement aux rendez-vous. C’est présenter tout comme un miracle. Une chance. Quand on vous a enlevé l’envol et l’élan, pour mettre sous vos pieds la contrainte de certains tracés, alors : “arrive ce qui arrive”. Et ce n’est pas une coquetterie. Ça fait partie du poème. Ça fait partie du poème, donc, de se dire que l’émission de ce soir aurait pu ne pas avoir lieu. La présenter comme un miracle, et alors qu'elle fait du silence à un autre endroit : la vivre jusqu’à minuit en faisant l’inventaire de tout ce qu’“ici ou très loin”, témoigne et témoignera toujours, comme cette “maison habitée par d’autres”, de ce que l’on est. Golshifteh Farahani, actrice iranienne, en exil depuis 6 ans. Et Nahal Tajadod, écrivain iranienne, pour son roman “Elle joue” : récit de la vie de Golshifteh Farahani et de leur amitié. Sur leur exil, la reconstruction d’un intérieur « ailleurs ». Nahal Tajadod est spécialiste du poète persan soufi Djalāl ad-Dīn Muḥammad Rūmī.
Invitées : Nahal Tajadod, écrivain Golshifteh Farahani, comédienne
Thèmes : Création Radiophonique| Cinéma| Littérature Française| Théâtre| Cinéma Iranien| Exil| Poème| Golshifteh Farahani| Nahal Tajadod| Anne Steffens| St.Lô| Musique| Poésie| Rūmī| Djalāl ad-Dīn Muḥammad Rūmī
Source : France Culture
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