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Critique de XanderOne


Je connaissais Ranma 1/2 de l'époque où l'anime passait à la télé, au club Dorothée (oui je suis vieux -_-!) mais je ne m'y étais jamais intéressé plus que ça. Il faut dire qu'au même moment j'étais plutôt intéressé par Dragon Ball, Saint Seiya (Les chevaliers du zodiaque) et Captain Tsubasa (Olive et Tom). Je regardais néanmoins cette série, d'un oeil, comme je regardais Max et Compagnie ou le Collège fou, fou, fou. C'était sympa, mais je ne les suivais pas particulièrement.

Je ne me suis donc jamais penché sur le manga, préférant investir dans mes séries phares. Et voici qu'aujourd'hui sort une nouvelle édition, revue, augmentée, en sens de lecture japonais, avec une meilleure traduction ! C'était l'occasion ou jamais de me lancer dans l'aventure !

L'histoire est un peu loufoque, nous découvrons Sou Tendo, un maître de dojo qui attend la visite d'un vieil ami et de son fils. Ce dernier est bien évidemment Ranma qui est destiné à épouser l'une des filles de Tendo. Mais voilà, Ranma et son père, ont eu un léger soucis en cours de route, puisqu'il sont tombés dans des sources naturelles, en Chine et que ces dernières ont la faculté de transformer les gens lorsqu'il reçoivent de l'eau chaude. Ranma est donc capable de se transformer en fille, et Genma en panda ! (C'est un peu plus subtil que ça, mais je ne vous en dis pas plus sur ces fameuses sources, je ne veux pas vous gâcher la lecture, mais vous avez l'idée).

Le manga est vraiment délirant, il ne faut pas chercher un quelconque logique, le pitch de base est rapidement expédié et il ne va pas falloir être surpris, si plus tard, d'autres personnages font leurs apparitions et qu'ils sont eux aussi tombés dans ses sources. le principe veut qu'on ait une galerie de personnages et de transformations toutes plus délirantes les unes que les autres.

Mais derrière toutes les nombreuses situations absurdes et très drôles, se cachent une vraie histoire, ou plutôt, une véritable relation entre Ranma et l'une des trois filles de Tendo. Ils vont se détester, mais s'apprécier malgré tout, même si aucun des deux ne l'admettra. Cela m'a fait penser à Nisekoi, qui bien que dans un contexte différent, se sert à peu près des mêmes codes. On y retrouve un mariage arrangé, deux ados qui se détestent et une ribambelle de personnage délirant, tournant autour du héros. le tout servi par de multiples combats.

On voit clairement que Ranma 1/2 a été l'un des manga majeurs de son époque puisque ces codes sont encore usités aujourd'hui. Un des exemples les plus flagrant est le personnage de Ryoba qui se perd tout le temps, même lorsqu'on lui indique la bonne direction. Cela ne vous rappelle rien ? Je peux vous citer Zoro de One Piece ou encore Makoto de Flying Witch, pour les deux qui me viennent le plus facilement. Mais je suis sûr qu'il y en a d'autres.

L'édition de Glénat est très bonne, mais j'ai du mal à la classer dans une Perfect Edition comme certains site la classent. Je préfère le terme utilisé par Glénat qui est : Edition Originale. L'édition est très bonne, mais n'a pour moi rien de Perfect. le format est à peine plus grand qu'un manga classique (comptez un centimètre de plus en largeur) et ne possède qu'une seule page couleur au début. Une Perfect Edition serait plutôt comme celle sortie sur Dragon Ball, avec de nombreuses pages couleurs et un format bien plus grand. Cela dit, ça reste une très bonne édition, elle est très agréable à lire. Pas comme la Perfect Edition de Gantz chez Delcourt/Tonkam qui n'est rien d'autre qu'une édition double. C'est un peu le cas pour Ranma 1/2 car nous aurons un total de 20 volumes contre 38 dans sa première édition. Mais je sais pas, on n'a pas le sentiment d'avoir un volume double. C'est vraiment bien fichu, on voit bien que l'éditeur a fait un gros travail sur cette série. de plus, le prix est très abordable car le manga ne coute que 10,75€ (contre 15 pour Gantz)

En fin de volume nous avons droit à une petite interview de l'auteur ainsi que quelques pages qui nous expliquent les combats qu'on vient de voir. Autant j'ai bien aimé l'interview, autant l'explication des combats n'était pas très passionnante, mais bon, ce sont des bonus, donc c'est toujours bon à prendre. La traduction est assurée par Fédoua Lamodière, dont on a déjà pu apprécier le travail sur la Perfect Edition de Dragon Ball ou plus récemment sur Dragon Ball Super, Im – Great Priest Imhotep, L'enfant et la maudit ou encore Minuscule.

Lien : https://chezxander.wordpress..
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