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Critique de babounette


Susanna Tamaro - Anima Mundi - Pocket
Traduit de l'italien par Marguerite Pazzoli.
L'histoire de Walter se déroule en partie à Trieste et en partie à Rome.
Walter (le narrateur), vit avec ses parents, un père alcoolique, dessinateur sur un chantier naval et une mère passive, institutrice.
Pas d'amour dans ce foyer.Un père indifférent, qui ne s'adresse jamais directement à son fils, il utilise sa femme comme intermédiaire alors que Walter se trouve dans la même pièce.
Depuis tout petit, Walter souffre de solitude, il ne se sent bien qu'au milieu de la nature, il est broyé par un mal-être continuel et se pose question sur question sur le sens de la vie.
Arrivé à l'adolescence, les choses se dégradent, Walter éprouve de la haine pour son père et vers l'âge de 16-17 ans, ce qui devait arriver arriva, lors d'une dispute, Walter envoie son poing dans le visage de son père.
Il quitte la maison, et part sur les routes avec des forains et s'assure ainsi
un toit et le couvert.
Walter devient alcoolique, et suite à un accident de la route (dont il n'est pas responsable), et un mois d'hospitalisation, il décide d'entrer dans un centre de désintoxication, il veut en finir avec l'alcool. C'est là qu'il rencontre Andrea qui deviendra son seul ami. Après sa cure, Walter part pour Rome où pour survivre il fait la plonge dans un restaurant.
Il perd de vue son unique ami, mais y pense sans cesse.
Un jour, dans la petite chambre qu'il partage avec un autre locataire, Federico, Walter se met à écrire, écrire, écrire... Les pages blanches se remplissent les unes après les autres dans un rythme frénétique, il ne dort plus, quand il n'est pas au travail, il écrit. Il se sent bien pour la première fois de sa vie, comme si écrire le libérait d'un démon intérieur qui le ronge.
Grâce à Federico, il trouve un éditeur pour son livre qualifié de "chef d'oeuvre". Il a aussi une proposition d'un metteur en scène pour en faire un film. C'est l'euphorie, il déménage pour un petit appartement.
Hélas, le livre ne se vend pas bien, le metteur en scène ne donne plus signe de vie, Walter est désemparé, déçu, il retombe en dépression.
Pour survivre, il est contraint d'écrire des scénarios pour films cochons.
Ce qui le désespère encore plus.
Il végète ainsi jusqu'au jour où il apprend que son père est mourant.
Il reprend alors la route pour Trieste et s'occupe de son père tous les jours
jusqu'à sa mort, sa mère étant déjà décédée.
En nettoyant et rangeant l'appartement, il découvre une lettre d'Andrea datant de deux mois dans laquelle il lui demande de le rejoindre.
Ce qu'il fait après les funérailles. L'endroit est un couvent dans la montagne où seule une vieille religieuse y vit encore, Soeur Irène.
Walter lui demande de le conduire à Andrea, elle ne dit rien et l'emmène dans un lieu où il y a un petit monticule avec une croix, Andrea est là lui dit-elle. Walter est complètement abasourdi, désemparé, son seul ami est mort. Il apprend ensuite qu'il s'est suicidé.
Il reste au couvent et aide la vieille religieuse dans ses tâches quotidiennes et ils se parlent beaucoup. Soeur Irène s'éteint et l'histoire s'arrête là.
On ne sait pas ce qu'il advient de Walter, On peut espérer que grâce à ses échanges avec Soeur Irène il a pu trouver la paix de son esprit torturé.
J'ai déjà lu beaucoup de livres tristes, mais celui-là est un livre de désespérance, c'est noir, c'est dur.
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