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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
On suit l'histoire de Masatomo Tanahashi, un jeune garçon traumatisé par l'école, suite à avoir reçu une claque injustifiée de la part de sa professeure de primaire.
Alors qu'il n'a que 7 ans, il n'ose plus retourné travailler, terrifié à l'idée de faire de nouveau face à son enseignante. C'est à partir de ce moment que l'enfer commence. Il est constamment taraudé par le même cauchemar et il se plaint toujours d'avoir mal à la tête. Ses parents tentent bien que mal d'aller voir un docteur pour comprendre se qu'il lui arrive, mais pourtant Masamoto n'est pas malade. Dès lors le jeune garçon ne quitte plus sa maison.
Se n'est pas faute d'essayer de retourner à l'école, Masamoto s'efforce de s'y rendre plus tard, seulement les moqueries de ses camarades de classe le décourage. Les tuteurs défilent en nombres pour venir enseigner au petit Tanahashi, mais rien n'y fait.
Dans sa solitude, loin de la compagnie des autres enfants, il se réfugie dans ses mangas et plus particulièrement dans Dragon Ball. Depuis son plus jeune âge, Masamoto à toujours été un grand fan de ce manga ainsi que de son auteur, Akira Toriyama. Passionné par le dessin, il se découvre un nouvelle vocation : il veut devenir mangaka ! Malgré ses lacunes à l'école, il se bat pour accomplir son rêve.

Une semi-autobiographie poignante, qui relate l'enfance de l'auteur Syoichi Tanazono et ses difficultés pour étudier et s'intégrer auprès de ses camarades. Je le recommande aussi bien pour les adultes que pour les enfants.
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Avec un tel titre, ce manga ne pouvait que capter mon attention. En effet, nos trois enfants sont instruits en famille depuis 4 ans, suite à de mauvaises expériences avec le système scolaire. Ce choix, largement minoritaire, est rarement traité dans la littérature et lorsqu'il l'est c'est sous l'angle extrêmement biaisé de l'enfermement de l'enfant (voir par exemple The Book of Ivy).

Ici l'auteur nous apporte son témoignage sur sa phobie scolaire, développée par la faute d'une enseignante violente. le cercle vicieux s'est déclenché avec cette claque, entraînant ensuite le harcèlement de certains camarades, une lutte de l'enfant pour être "normal" et l'impuissance des parents à aider leur fils. Plus qu'une véritable déscolarisation, c'est une scolarisation en pointillé que vit Masatomo et l'on est bien loin d'une instruction en famille assumée comme pour notre famille. J'ai eu mal pour cet enfant et ses parents qui luttent pour rentrer dans la norme à tout prix, allant contre la solution la mieux adaptée à leur situation.

Ce témoignage est cependant un support intéressant pour comprendre ce que vivent certains enfants. le récit est en effet vu à travers les yeux de Masatomo, qui a 6 ans au début. le lecteur peut ressentir ses peurs, ses cauchemars, son incompréhension des autres, sa souffrance. J'espère que ce témoignage permettra à certains de mieux comprendre l'impact que les adultes référents peuvent avoir sur les enfants et ce qu'est la phobie scolaire. le harcèlement scolaire est aussi bien abordé : c'est un sujet qui me touche particulièrement pour en avoir été moi-même victime (voir aussi le merveilleux A Silent Voice sur ce thème).

Mais surtout ce manga pose une question essentielle : doit-on à tout prix se conformer à la norme ? Il y a longtemps pour ma part que j'ai répondu "non" et c'est finalement le cheminement douloureux que va réaliser Masatomo grâce à sa passion pour le dessin. Celle-ci est un nouvel exemple parmi d'autres de l'importance d'apprendre dans le plaisir, plutôt que suivant un programme et des méthodes prédéterminées (je mets ça en parallèle avec cet adolescent qui vient de découvrir une cité maya, ce n'est pas l'école qui l'y a amené mais sa propre passion). C'est aussi une preuve que l'école n'a pas l'exclusivité des apprentissages.

En conclusion, ce manga est un récit intéressant, à ne prendre que pour ce qu'il est : une expérience personnelle. L'instruction en famille a de multiples visages, beaucoup sont bien plus joyeux et détendus que ce qu'a vécu cet enfant !

Lien : http://opaledefeu.jimdo.com/..
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Ce que j'aime dans les one-shots, c'est qu'ils sont courts, ou du moins relativement. « Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka » fait quand même 292 pages.

Un grand nombre de non-lecteurs de manga, pensent que les mangas appartiennent à un genre qui n'est fait que pour les adolescents, livre rempli de sang, d'action, etc. Mais les mangas, ne sont pas uniquement Naroto, Dragon Ball.

Le genre seinen qui touche un public jeune adulte a tendance à publier des « histoires plus sérieuses ». le style narratif et graphique du seinen sont généralement plus réalistes, avec une utilisation plus approfondie de la trame,

Tout ça pour vous dire que l'histoire de ce manga, pourrait facilement être retranscrit dans un roman.

Le narrateur et véritable mangaka de cet ouvrage raconte sa difficulté à être scolarisé. Sa passion pour le dessin qui le sauvera de son asociabilité.

Sa rencontre avec Tanahashi (le papa de Dragon Ball) lui fera prendre conscience que son don pour le dessin, l'effort, et beaucoup de travail sera la solution a son problème.

Une oeuvre tendre et émouvante, où l'auteur se dévoile sans pour autant être mélodramatique.

SI vous n'avez jamais lu de manga, je vous invite à découvrir « Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka », qui vous fera voir les mangas d'un autre oeil.

Lien : http://www.bouquinovore.com/..
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Je suis ravie d'avoir pu emprunter ce manga à la médiathèque.

• Tout est dans le titre... Nous allons suivre un jeune garçon traumatisé de l'école à la suite d'un acte violent de la part de sa maîtresse. Cette oeuvre est inspiré de faits réels, oeuvre semi-autobiographique, ce qui la rends d'autant plus poignante.

Poignante, oui, c'est le mot. J'ai été dégoûtée du comportement de certains, de paroles d'adultes, du harcèlement de la part d'autres enfants. C'est dure. C'est réaliste. Malheureusement... Et ce récit nous pousse à réfléchir sur la ''normalité''. Faut-il forcément aller à l'école publique/privée pour être considéré comme ''normal''?...

J'ai donc été très touchée par ce one-shot, qui est d'ailleurs plutôt épais et long à lire comparé à d'autres (presque 300 pages). Je l'ai lu d'une traite, il se lit très bien, les dessins un peu ''enfantin'' (entre guillemets) permettent - selon moi - d'adoucir quelque peu le sujet. Un récit nécessaire, à lire par le plus grand nombre. Je ne regrette pas du tout ma lecture.

Cela fini tout de même de façon positive, une fin rempli d'espoirs, j'ai été heureuse d'un certain événement qui arrive au petit garçon. J'ai envie de dire, vive les passions ! Et moi qui commence (enfin) l'animé Dragon Ball Z (oui j'ai bientôt 30 ans et je ne l'ai jamais vu, ne me blâmez pas, haha), je regarderais, à présent, ces épisodes avec un oeil nouveau.

Un one-shot qui a su me marquer, m'impacter, que je recommande (attention certains à vos sensibilités).
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Le titre est en soi une provocation pour dire que sans aller à l'école, on peut devenir quelqu'un, on peut réussir sa vie et accomplir ses rêves et ses passions. Bref, on n'a pas forcément besoin de l'école. Ce manga retrace le parcours d'un enfant qui va décrocher peu à peu du système scolaire. A l'origine, il y aura une gifle non justifiée de la part d'un enseignant. C'est clair que les professeurs n'ont pas tous la vocation pour ce beau métier et il en existe beaucoup qui peuvent vous dégoûter de l'école.

Personnellement, même si j'étais un bon élève, je n'ai pas gardé un très bon souvenir de certains enseignants. Il y a des Miss Tingle dans chaque collège. A noter que ce film avait reçu une salve de critiques du corps enseignant qui voulait le faire interdire dans notre pays. C'est clair qu'ils préfèrent défendre leur corps que les élèves maltraités physiquement et psychologiquement. Qui n'a pas eu une rouste ou une déculottée monstrueuse et humiliante lors de son passage à l'école primaire ? Sic.

Certains élèves ont une véritable phobie pour l'école ce qui est le cas de notre petit héros qui se réfugie alors dans le dessin. On pourra dire que tout ce cinéma pour une gifle, cela apparaît comme disproportionné. Cependant, cette souffrance est bien réelle. J'ai également connu un petit garçon qui a été acculé au suicide à cause de l'école. Ce n'est pas forcément à cause des différents professeurs mais surtout des élèves qui n'hésitent pas à se moquer entre eux et à rejeter l'élément le plus faible. Notre héros va connaitre cela et on va souffrir avec lui. Cela peut rappeler de mauvais souvenirs à certains. En même temps, cela entraîne également un handicap social dont les conséquences sont difficiles à mesurer. Il est très difficile de s'en sortir par la suite. L'école n'a pas que du mauvais.

Bref, c'est un titre assez intéressant sur une thématique à savoir la déscolarisation qui n'est pas forcément traité de cette manière. Bien entendu, il y aura des petites choses assez énervantes sur les réactions pas toujours cohérentes de Masatomo. C'est également un one-shot de 290 pages qui est fort bien réalisé et dans une édition impeccable. L'achat à un prix aussi bas se justifie bien entendu. C'est un témoignage mi-biographique assez passionnant.
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Je me doutais que ce titre me remuerait et ce fut le cas. Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka est un récit qui prend aux tripes. La détresse de ce jeune garçon, victime d'abord de phobie scolaire puis ensuite aussi de harcèlement, ne peut laisser personne indifférent.

En tant qu'enseignante en école élémentaire, il m'intéressait de découvrir l'histoire vraie et autobiographique de ce mangaka qui autrefois n'a pas pu aller à l'école à cause des mauvaises expériences qu'il y a vécues. J'ai été très émue de voir un enfant si jeune se sentir si mal à l'école, surtout quand l'origine provient d'un acte de violence inadmissible d'une enseignante. J'avais peur du coup que toute l'institution soit pointée du doigt mais en suivant la scolarité de Tanahashi, on croise plein d'enseignants différents, des pires (comme celle qui l'a frappé), aux dépassés (comme la jeune remplaçante), aux impliqués dans leur travail (comme ceux qui venaient le chercher chez lui ou l'aidaient à l'école). En fait, on voit très bien le problème originel de Tanahashi mais ce qui est vraiment triste, c'est que personne ne trouve la solution pour vraiment l'aider. Ainsi on le suit passer d'une année à l'autre sans aller mieux et surtout engrangeant les lacunes. Je trouve ça terrible.

Heureusement, pour lui et pour nous lecteur, tout n'est pas noir non plus. le héros est un enfant courageux, qui se bat sans cesse avec lui-même pour essayer de dépasser son mal être. Il se force à aller à l'école. Il fait tout pour avoir et ensuite garder ses amis. Il n'oublie jamais sa passion. de plus, il est entouré de parents vraiment très aimants, qui ont fait beaucoup pour lui. Ils ont d'abord accepté son « handicap », puis ils l'ont accompagné (soins, professeurs à domicile, accompagnement à l'école…). Ils ne sont pas assez mis en lumière mais je trouve ces parents très beaux et courageux.

Vous l'aurez compris, l'histoire m'a touchée. Les dessins, eux, bien que forts simples et pas forcément des plus beaux, correspondent parfaitement à l'histoire. Les débuts sont maladroits comme le jeune Tanahashi l'est. On ressent très bien son malaise avec eux, ils sont un peu flous et tremblotants comme lui. Puis le trait s'affine et s'enrichit au fil des chapitre au fur et à mesure que le héros grandit.

Ce manga est donc un titre très humain dans lequel un mangaka qui autrefois a souffert à cause du système scolaire revient sur son malaise d'alors pour mieux nous montrer tout le chemin qu'il a réussi à parcourir depuis grâce à ses nombreux efforts. C'est triste de voir les adultes complètement démunis et sans solution face à ce problème majeur dans la vie de cet enfant. Mais c'est plein d'espoir quand on le voit ne pas perdre espoir et lutter pour s'en sortir. Je comprends pourquoi Akata a voulu le publier. C'est une histoire à lire et à partager pour espérer que cela ne se reproduise pas.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Je ne sais pas pour vous, mais j'ai un rapport assez compliqué à la scolarité. Non pas que j'ai été en décrochage ou quoi que ce soit, mais me concernant, je trouve que mes années collège et lycée ont été très difficiles. J'étais très mal dans ma peau, je vivais beaucoup de stress vis-à-vis de la réussite scolaire, mais aussi par rapport au regard des autres. Bref, c'est une période dont je n'arrive à penser qu'avec un regard négatif. Et étant un futur papa, je dois avouer que parmi mes sources de stress vis-à-vis de la paternité, la peur du harcèlement scolaire est surement une des plus grandes. de ce fait, le sujet de ce manga, la phobie scolaire (et d'autres thématiques liées dont le harcèlement), m'a particulièrement parlé. Je partais donc dans la lecture avec beaucoup d'envie, mais aussi avec de fortes attentes. de ce fait, il y avait autant de chances que je sois déçu que de chances d'être conquis. Et comme je l'ai dit en introduction, c'est heureusement la deuxième situation qui a eu lieu.

En effet, j'ai adoré ce manga du début à la fin. Je trouve que l'auteur a vraiment réussi à mettre son âme dans cet ouvrage tout en conservant la distance de mise pour qu'il n'y ait pas d'éléments problématiques qui pourraient laisser à penser à une oeuvre revancharde. Ainsi, il arrive d'emblée à nous faire partager et comprendre le point de vue de son personnage principal (qui ne porte pas son nom, le manga étant qualifié de « semi-autobiographique » uniquement). le cheminement dans son esprit qui fait émerger des angoisses, qui deviennent trop fortes et créent des manifestations physiques tout en l'empêchant d'aller à l'école est parfaitement retranscrit, et j'ai été d'emblée saisi d'une forte empathie envers lui. Évidemment, comme il s'agit d'un enfant, ce serait très compliqué de ne pas être sensible à sa détresse. Mais au-delà de ça, il y a réellement un travail très fin d'écriture qui permet de comprendre cet enfant, ce qui est surement un des premiers gros points forts du manga.

Ainsi, nous le suivons au fil des années, assistant à ses efforts pour essayer d'avoir une scolarité à peu près normale, et voyant à quel point tout cela est dur pour lui. le harcèlement qui semble naturel de la part des autres enfants, le regard des professeurs ou de ses parents, chaque chose devient potentiellement un frein à son épanouissement et à sa volonté de vivre comme tous les enfants. Nous partageons ainsi des moments de mieux, avant de sombrer à nouveau, et c'est surement le plus dur dans la lecture. Nous comprenons que les problèmes dont souffre cet enfant ne peuvent pas disparaitre comme ça.

Mais en même temps, on ne peut qu'être admiratifs de sa volonté, qui se manifeste par ses tentatives d'intégration, de reprendre une scolarité normale, mais aussi par tous les efforts qu'il fait dans le travail à la maison et dans sa passion… Car Masatomo a eu une révélation en découvrant Dragon Ball. Plus précisément, il assiste un jour à une exposition sur ce manga qu'il aime plus que tous les autres, et se dit alors qu'il souhaite devenir mangaka. C'est ainsi qu'on découvre des moments de paix dans sa vie très angoissante, lorsqu'il lit et dessine. Et c'est au gré de tout cela qu'il sera amené à faire LA rencontre qui va tout changer.

Ainsi, le manga arrive à délivrer en bout de course un message très positif, montrant qu'il est possible de s'en sortir malgré une phobie scolaire vraiment handicapante. On se doute évidemment que cette enfance a été très dure, on imagine comment on aurait vécu cela et on ne peut qu'être admiratif devant tous les efforts qu'il a fourni pour à la fois réaliser son rêve, mais aussi ne pas se laisser sombrer. Et je trouve qu'au-delà de la thématique de la phobie scolaire, le manga délivre un message plus large, sur le fait de s'accepter soi-même et de réussir à s'adapter au monde qui nous entoure. de ce fait, le manga aura réussi à me toucher tout en apportant une conclusion apaisante à tout ceci, surement en phase avec la paix que ressent l'auteur vis-à-vis de ces années difficiles. Et de ce point de vue, je pense qu'il aurait été difficile d'envisager meilleure fin à cette histoire.

Avant de conclure, j'ai envie de mentionner rapidement l'esthétique de l'oeuvre, bien qu'elle ne soit pas son point le plus remarquable. En effet, le dessin et tout à fait satisfaisant, mais ce n'est clairement pas cet élément qui impose le plus le style de l'auteur. Je pense que c'est vraiment du côté de l'écriture qu'il arrive à transmettre le plus de choses. Mais le simple fait que le dessin soit à la hauteur et ne soit pas un élément qui perturbe la lecture est un très bon point.

En résumé, Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka est une très belle oeuvre proposant un traitement vraiment pertinent de son sujet. le mangaka arrive très bien à nous faire entrer dans la tête de son personnage, afin que l'on comprenne le cheminement qui l'amène à avoir des angoisses vraiment handicapantes dans la vie de tous les jours. Et en plus, il profite de ce thème pour aborder un certain nombre d'autres éléments liés, comme le harcèlement scolaire, d'une façon tout aussi réussie. Enfin, la conclusion du manga délivre un message très positif qui permet de terminer la lecture apaisé, quand bien même les émotions ressenties ont par moment été très difficiles compte tenu de la dureté du sujet. Une très belle lecture donc, sur un sujet essentiel !
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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Masatomo Tanahashi ne veut plus aller à l'école depuis qu'une enseignante lui a donné une gifle injustifiée. Pour s'occuper, l'enfant dessine des Dragon Ball. Un jour, le jeune Masatomo a l'occasion de rencontrer Akira Toriyama, le créateur de Dragon Ball. le « maître » apprécie l'univers propre qu'a su créer l'adolescent dans ses mangas : cette entrevue et celles qui suivront donneront confiance au futur mangaka (dessinateur de mangas).

L'avis de Judith, 14 ans : C'est la première fois que je lis un manga et j'ai été surprise d'avoir accroché si facilement. Cependant, je pense que ce livre n'est pas très adapté aux jeunes de mon âge, car le personnage est encore un enfant. 

L'avis de la rédaction : Ce manga en grande partie autobiographique aborde avec subtilité et délicatesse le problème de la phobie scolaire et délivre un beau message d'espoir. 
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J'aime beaucoup les autobiographies sous forme graphique. du coup, c'est avec plaisir que je me suis lancé dans cette lecture.

On fait la connaissance du jeune Masatomo qui ne veut plus retourner à l'école depuis un certain incident. Malgré plusieurs tentatives, il n'y arrive plus. Mais que fait il donc de ses journées ? J'ai trouvé ce thème de la déscolarisation très intéressant. On peut voir l'impact qu'on les professeur.e.s sur les élèves. Cette phobie est bien décrite, on ressent vraiment l'horreur du personnage face à l'école, cette envie d'être normal, mais aussi cette incompréhension face au comportement à adopter. On a un personnage principal très humain, plein de défauts mais aussi de volonté. de manière générale, c'était une bonne lecture, pas trop difficile.

Je recommande à tout ceux qui aiment bien les autobiographies

3.5/5
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Le sujet de ce manga remue beaucoup de choses en moi... J'ai du arrêter l'école à l'âge de 13 ans pour phobie sociale puis phobie scolaire. Et comme le héros le dit dans le manga : " Pourtant c'est normal d'aller à l'école !" mais c'était impossible pour moi d'y retourner. Merci à Syoichi Tanazono d'avoir écrit et dessiné ce manga qui parle d'un sujet très important.
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