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Critique de Sea
La province, une petite ville, un casino, un port, la mer qui s'étend très loin, une atmosphère poisse, un boxeur à bout de nerfs, des perdants que je veux sortir de là, le sort qui s'acharne, la vengeance cachée dans l'ombre.
Du vice, un maire exécrable dont je voudrais tordre le bras. Max le Corre, le chauffeur de ce maire, il boxe encore. Sa fille Laura, Quentin le Bars, Hélène et Frank, quand ils pensent tous ceux-là, l'effroi surgit. Souvent il est trop tard, les malentendus, les abus des uns sur les autres ont pris le dessus puis les secrets s'effritent.
L'auteur retranscrit la gêne de Laura et son jeu malhabile. le non-dit de ce maire, le si détestable corrupteur. La frustration de Max le père que rien n'arrête à la fin.
Le rythme des phrases créent cette ambiance qui m'enveloppe dans le nuage de la confusion, du fatalisme, du tragique. Mr Viel fait passer les hésitations puis les moments où la bascule advient, puis les rapports de forces s'installent, les jeux permissifs arrivent. Mr Viel sait écrire les sentiments ambigus de tous.
Cela fait du bien de lire son rythme si essentiel à son récit. Cette histoire racontée différemment, sans cette nuance Viel, ne présenterait aucun intérêt.
Enfin il démontre l'insupportable et l'insurmontable des situations.
Subjugué par le style
Poétique en prose sur la vie des gens presque ordinaires. Les tournures de phrases placent ma réflexion ailleurs, c'est quelque chose dont j'ai besoin. Style percutant, épuré, fatal qui dit l'évidence des événements sans trop en faire.
Je vais lire l'intégralité de l'oeuvre de Mr Viel avec ce plaisir renouvelé, je le sais déjà.
Du vice, un maire exécrable dont je voudrais tordre le bras. Max le Corre, le chauffeur de ce maire, il boxe encore. Sa fille Laura, Quentin le Bars, Hélène et Frank, quand ils pensent tous ceux-là, l'effroi surgit. Souvent il est trop tard, les malentendus, les abus des uns sur les autres ont pris le dessus puis les secrets s'effritent.
L'auteur retranscrit la gêne de Laura et son jeu malhabile. le non-dit de ce maire, le si détestable corrupteur. La frustration de Max le père que rien n'arrête à la fin.
Le rythme des phrases créent cette ambiance qui m'enveloppe dans le nuage de la confusion, du fatalisme, du tragique. Mr Viel fait passer les hésitations puis les moments où la bascule advient, puis les rapports de forces s'installent, les jeux permissifs arrivent. Mr Viel sait écrire les sentiments ambigus de tous.
Cela fait du bien de lire son rythme si essentiel à son récit. Cette histoire racontée différemment, sans cette nuance Viel, ne présenterait aucun intérêt.
Enfin il démontre l'insupportable et l'insurmontable des situations.
Subjugué par le style
Poétique en prose sur la vie des gens presque ordinaires. Les tournures de phrases placent ma réflexion ailleurs, c'est quelque chose dont j'ai besoin. Style percutant, épuré, fatal qui dit l'évidence des événements sans trop en faire.
Je vais lire l'intégralité de l'oeuvre de Mr Viel avec ce plaisir renouvelé, je le sais déjà.
