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Critique de Yanoune


Las années douces... Ou le manga qui traînait par chez moi depuis un certain temps... et ou en l'attrapant après avoir lu un autre roman de l'autrice, je me suis posée la question de si je l'avais déjà lu ?... réponse j'en sais rien du tout...

Pitch :
Tsukiko trentenaire en phase descendante ( plus vers les quarante que les vingts) est seule... célibataire (endurcit pourrait-on même dire). Et dans un des restaurants où elle mange souvent, elle va faire une rencontre, la rencontre d'une personne d'un autre temps, d'un autre lieu, d'une autre époque... un ancien professeur du lycée... et entre des radis marinés et des bières fraîches, ils ont les même goût pour certaines choses, une relation va commencer à se tisser, même s'il elle n'arrive pas à l'appeler autrement que Sensei, traduit en maître ( perso j'aurais plus vu professeur que Maître, mais bon...)

Alors alors alors.. bon bon bon...
Vous sentez la difficulté à se lancer dans une chronique ?...
Non ?
Elle est pourtant bien réelle...
Que dire sur cette histoire ?
Premièrement que ça donne faim. Mais terriblement faim, le côté j'ai l'eau à la bouche, moi aussi je veux aller dans ce petit resto qui paye pourtant pas de mine.. Les japonais et leur culte de la nourriture, leur amour de la bouffe... comme moi, là-dessus on a un point commun !
Deuxièmement... que... je suis imperméable à la romance... là je suis bien sûre, que ça soit de la romance humoristique, tragique, choudidou.. j'en ai rien à cirer.. Une horreur...
Pour celui-là, c'est pas que c'est mou du genou.. non... le côté flânerie, introspection, balade dans la nature sous le ciel étoilé.. non.. c'est pas ça, ça je m'en accommode très bien, je suis habituée (j'en ai lu d'autres)...
Nan le truc, c'est que je me suis complètement désintéressé de cette histoire... qu'ils se mettent ensemble ou qu'ils partent chacun de leur côté je m'en fichais comme de mon premier slip... vu que c'est quand même la base de la trame narrative, c'est un peu... dommage ?

Pour le problème de la soit-disant différence d'âge, là pareil peu me chaut. Elle est quand même plus que trentenaire, et donc fait ce qu'elle veut avec son coeur et ses fesses...

Il faut admettre aussi, qu'il y a sans doute bien plus de questions sur ce qui fait de nous des humains, sur le sens que l'on donne à la vie, les chemins que l'on emprunte, Tsukiko malgré son âge ne s'est pas encore trouvé, doute, se pose des questions quand à sa place dans l'univers, et se débat avec des sentiments qui franchement sont clairs comme de l'eau de roche, le côté « nan mais là t'es jalouse bichette... ». Les japonais et les émotions, les sentiments, à chaque fois sorte de terra incognita pour eux, quand ils se trouvent face à face, même pour les plus simples. Bon je généralise en disant les japonais (et les généralités c'est le mal je sais) mais bien souvent dans leur écrits, la question revient souvent, l'apprentissage des sentiments que l'on porte en soi, et leur acceptation.
Et cette question est intéressante au demeurant, mais accolée avec une romance plate ça ne m'émeut pas un copec...

Alors je regardais le reste... les dessins de la ville, Taniguchi est comme d'habitude très bon, il a son style, on ne va pas revenir là-dessus (même si pour celui-là, y en a aucun que j'ai envie d'agrandir pour mettre dans mon salon). Oui je regardais les habitudes de la vie... Et franchement ça m'a donné faim, envie de voir des cerisiers en fleurs, de faire des pique-nique.. mais ça s'arrête là...
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