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Critique de Diabolau


Ce quatrième et dernier opus de la série va de l'incendie du château des Tuileries (24 mai 1871) aux derniers combats sanglants du Père Lachaise et à la fusillade contre le Mur des Fédérés (28 mai 1871). Il traite donc de la deuxième partie de la Semaine sanglante (21-28 mai).
Je suis désolé de dire que je lui retrouve les mêmes défauts que le précédent, ce qui malheureusement me fait terminer cette série, pourtant si bien commencée, avec un sentiment mitigé.
Certes, la gouaille de Pantruche est toujours là, les phylactères bien (parfois trop) remplis et Tardi ne lésine pas sur les images choc pour montrer les atrocités commises par les Versaillais (et dans une moindre mesure, les représailles sur les otages par les Communards : on sent bien que ces deux-là ont choisi leur camp, ils l'assument pleinement et ce n'est pas moi qui irai leur reprocher).
Mais, pis encore que dans le tome 3, les héros ont littéralement disparu. Bassicoussé reste tout du long enfermé dans un garni à écouter Barthélémy lui déblatérer les évènements en détail (malgré ses sorties dans les rues, cet enfoiré en a d'ailleurs une connaissance omnisciente un peu suspecte pour le lecteur attentif). Tarpagnan est carrément aux abonnés absents et ne réapparaît que pour voir son pote se faire truffer de plomb, ou pour régler ses comptes avec Bassicoussé. Caf'conc n'existe plus non plus, sauf à la croiser une ou deux fois à conduire son ambulance hippomobile...
En bref, les auteurs mettent tout entier leur talent (indéniable) à narrer la fin de la Commune de Paris en long, en large et en travers, et en historiens.
Ce n'est clairement pas ce que j'étais venu chercher, et ce n'est pas non plus ce qui avait été entrepris dans les deux premiers tomes.
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