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Critique de BMR


A l'image de sa couverture très sombre, c'est un logo en forme de coeur brisé qu'il faudrait pour illustrer Puisque rien ne dure de Laurence Tardieu, un bouquin dont chaque chapitre vibre de douleur et de désespoir.
Heureusement il n'y a qu'à peine plus de 100 pages et c'est bien assez comme ça : on est content de refermer cette douloureuse histoire, en se disant bien vite ouf, ce n'est qu'un roman, la vraie vie ne peut pas être aussi terrible que ça, etc.
Mais le hic, c'est que c'est très très bien écrit et que l'on se croit donc obligé d'en parler à d'autres qui vont, à leur tour, découvrir ces sombres pages et l'histoire d'un couple détruit, brisé par la perte incommensurable de l'enfant.
Bien plus que leur couple, c'est chacun d'eux, elle et lui qui sont ainsi détruits et brisés (le roman est à deux voix).
Tout cela sur un ton très juste, sans mélo ni trémolos (il n'est que très peu question de la fillette perdue) et c'est là toute la force de l'écriture de Laurence Tardieu que de nous faire partager la douleur indicible de ses deux personnages.
Le roman débute lorsque Vincent (lui) apprend la mort imminente de Geneviève (elle), quinze ans après la disparition de leur petite fille et leur séparation qui s'en suivit.
Leurs retrouvailles (trop) tardives vont faire ressurgir le terrible passé ...
Geneviève (elle) tient un journal et il y est donc également question de la fonction salutaire de l'écriture.
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