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Critique de Marquise_de_Miaoucha


Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les éditions Chèvre-feuille pour m'avoir donné l'occasion de découvrir ce roman dans le cadre de l'opération Mase Critique.

Nous sommes en 2184. Notre société a bien changé. En effet, devant la difficulté croissante à élever correctement les enfants, les hommes et femmes ne les font plus eux-mêmes, de la façon naturelle que nous connaissons. Ceux-ci sont fabriqués dans des futureries, avec l'aide des ovules des femmes et de leur ventre pendant seulement trois mois, puis ensuite ils sont élevés dans des bacs.

Pour compenser, les adultes ont reporté leur besoin d'affection sur les chiens. Les chiens sont devenus leur seule raison de vivre et tout tourne autour des chiens : les émissions télé, les loisirs, le travail, etc.

Mais pour certains, cela n'est pas sain, et des groupes antichiens se forment et essaient de renverser cette société devenue complètement gaga de ses chiens.

Le narrateur, Alex, va se retrouver par un concours de circonstances, embringué dans le groupe antichiens qui va être à l'origine du grand bouleversement de la société qui voit tous ses fondements disparaître.

Le pitch de départ est super intéressant et la quatrième de couverture donne vraiment envie de lire ce roman.
Mais ce n'est pas, à mes yeux, tout à fait réussi.

Je pense (j'espère !) que ce roman est classé pour ados, bien que cela ne soit, comme d'habitude, indiqué nulle part.
Si ce n'est pas le cas, alors c'est plus grave que je ne le pensais.

L'histoire est racontée par divers personnages qui s'expriment dans de courts petits paragraphes. le souci est que parfois on ne comprend pas qui s'exprime. Alex ? Quelqu'un d'autre ?

C'est assez décousu, les événements s'enchainent parfois un peu trop vite. Un bouleversement de société comme celui raconté dans les dernières pages mériterait qu'on y passe un peu plus de temps.

Il y a quelques incohérences agaçantes et des fautes d'orthographe subsistent, prouvant que la ou les relectures n'ont pas été suffisantes.

Exemple : Alex est « septique » et non « sceptique ». Et l'auteur est fâchée avec les traits d'union (ou alors elle a déjà mis en place la nouvelle nouvelle réforme de l'orthographe…)

Autre exemple, dans un paragraphe, Sophia a quatre ans. Dans le paragraphe suivant, Alex commence par « dix ans se sont écoulés ». Puis quelques lignes plus loin, il dit que Sophia a maintenant dix ans…Ah bon ? 4 +10=10 ? Y'a eu aussi une réforme de l'arithmétique ?

Bref, une bonne relecture s'impose.

Il n'y a pas que des points négatifs toutefois, heureusement !

L'idée de départ est plausible, bien amenée, bien racontée. Tous les détails sur la société foncièrement axée sur ses chiens génèrent des jeux de mots sympathiques, des situations parfois amusantes. On se pose également des tas de questions.

Le problème de ce roman est qu'on peut facilement le couper en deux. J'ai même eu parfois l‘impression que ce n'était pas la même personne qui avait écrit les deux moitiés. Autant la première est agréable, facile à suivre, autant la seconde est trop rapide, brouillonne, parfois presque ennuyeuse.

Avec un bon re-travail, une bonne réécriture, (et sans oublier une voire plusieurs relectures) ce roman pourrait sortir du lot. En l'état, il ne peut pas rivaliser avec ceux que la quatrième de couverture évoque.
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