Je connais
Ece Temelkuran en tant que journaliste engagée. Démocrate, femme de gauche, je l'apprécie pour son ton et sa parole toujours libre - ce qui n'est pas chose facile en Turquie. C'est donc avec un certain empressement que j'ai emprunté son premier roman traduit en français. Enthousiaste, heureuse de l'avoir entre les mains, j'ai fini, malheureusement, par ne plus supporter son poids. Je ne l'ai pas aimé. Il est long, lent, lourd, difficile à lire. Je ne comprends pas ce roman, je ne sais pas ce qu'il veut dire, raconter. Je ne sais pas ce qu'
Ece Temelkuran a voulu écrire. L'histoire n'a, pour moi, aucun intérêt. Elle m'a ennuyée, agacée. Elle est insipide, assommante. Elle est, à mes yeux, mal racontée, mal écrite, mal construite. C'est, pour moi, une incompréhension totale. Je ne comprends vraiment pas ce qu'à voulu faire l'auteure; auteure dont le travail manque ici de subtilité. J'ai eu l'impression qu'elle voulait "jouer" à l'écrivaine, ses efforts étaient visibles, apparents; ce qui est, pour moi, fort désagréable à lire. Je ne peux conseiller ce roman que j'aurais aimé apprécier.
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